PATRICK SÉBASTIEN RÈGLE SES COMPTES : « IL Y A DES BRAS CASSÉS PARTOUT, C’EST DÉGUEULASSE ! »

C’est un Patrick Sébastien sans filtre, blessé mais combatif, qui s’est livré sur le plateau de TV5MONDE. Venu présenter son ouvrage « Le vrai goût des tomates mûres », l’animateur populaire a transformé l’entretien en un véritable exutoire. Nostalgie d’une France disparue, règlement de comptes avec l’intelligentsia parisienne, coup de gueule contre l’hypocrisie politique… Le saltimbanque ne mâche pas ses mots et tire à boulets rouges sur une société qu’il ne reconnaît plus.

La nostalgie d’une époque “sans interdits”

Dès les premières minutes, le ton est donné. Patrick Sébastien revendique une nostalgie assumée, celle d’une jeunesse où la liberté n’était pas un vain mot. Il décrit une époque où l’on pouvait rouler en 2CV sans ceinture, pique-niquer sans être fliqué, et où la violence, bien que présente, n’était pas omniprésente et anxiogène comme aujourd’hui.

« On était des jeunes cons immatures, mais il y avait un respect », confie-t-il. Il regrette cette société de surveillance permanente où, selon lui, « avec le portable, chacun est devenu le flic de l’autre ». Pour l’auteur, le progrès technologique ne compense pas la perte de bon sens et d’humanité. Il dénonce une époque où les “lanceurs d’alerte” sont des stars, alors qu’il les compare aux “balances” d’antan.

Patrick Sébastien balance tout sur Johnny Hallyday, le COVID et les faux  culs de la télé – TV5 Monde (2022)

Le clash avec Moix et Salamé : “Un traquenard”

Impossible de passer à côté de ses récentes passes d’armes médiatiques. Patrick Sébastien revient avec amertume sur son passage dans l’émission On n’est pas couché, qu’il qualifie sans détour de « traquenard ». Il accuse Yann Moix de malhonnêteté intellectuelle, notamment sur la question de la fessée et de la violence éducative.

« Il a mensongé volontairement », s’insurge-t-il, précisant qu’il ne parlait que de “violence light” (une fessée, une bagarre de cour d’école) et non de maltraitance. Il est encore plus virulent concernant les accusations de pédophilie, un sujet sur lequel il est intransigeant : « Si un pitbull attaque ma fille, je tue le pitbull. »

Quant à Léa Salamé, il ne digère pas qu’elle lui ait attribué des propos sur les femmes (“allumeuses”, “salopes”) qui, assure-t-il, ne figurent pas dans son livre. Pour lui, ces journalistes incarnent cette « gauche bobo, suffisante et méprisante » qui observe le peuple « derrière une fenêtre dont les rideaux sont fermés ».

Politique et prostitution : l’hypocrisie dénoncée

Fidèle à son franc-parler, Patrick Sébastien s’attaque également à la classe politique. S’il réaffirme son amitié personnelle pour François Hollande — tout en précisant ne pas soutenir sa politique —, il fustige l’entourage du président et les lois déconnectées de la réalité.

Sa cible principale ? La loi pénalisant les clients de prostituées. « C’est une stupidité sans nom », lance-t-il. Il va plus loin en insinuant une hypocrisie au sommet de l’État : « La prostitution de luxe, tout le monde le sait, et surtout les hommes politiques connaissent parce qu’il y en a beaucoup qui ont recours. » Pour lui, ces lois moralisatrices ne servent qu’à flatter l’ego de ceux qui les votent, sans régler les vrais problèmes.

"Le vrai goût des tomates mûres" : le dernier livre de Patrick Sébastien

“Si vous m’aimez, fermez vos gu***es !”

L’entretien se clôt sur une note plus intime, mais tout aussi radicale, concernant sa propre fin. Patrick Sébastien, qui envisage d’écrire un livre humoristique sur la mort, a une exigence très claire pour le jour où il disparaîtra : aucun hommage télévisuel.

« Ne me faites pas cette insulte », prévient-il. Reprenant une phrase de Jacques Brel, il souhaite que son épitaphe soit : « Si vous m’aimez, fermez vos gueules. » Une manière pour lui d’empêcher ses détracteurs de verser des larmes de crocodile sur son cercueil.

Patrick Sébastien prouve une fois de plus qu’il reste un homme libre, réfractaire à la pensée unique et au mépris de classe. Son livre, comme ses paroles, est un appel à retrouver le goût des choses simples et vraies, loin du “bruit” médiatique qu’il exècre tant. Une voix populaire qui refuse de se taire.

Patrick Sébastien révèle pourquoi il « n'aime pas » Léa Salamé

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