“Plus jamais de paix” : Laura Smet lance une guerre totale contre Laeticia Hallyday sur la mémoire de Johnny

Le silence est brisé, et les mots sont des armes. À 42 ans, Laura Smet a allumé un nouvel incendie au cœur de la famille Hallyday en déclarant avec une brutalité inattendue : « Il n’y aura jamais de paix entre Laeticia et moi ». Cette phrase, lâchée lors d’une entrevue exclusive, n’est pas qu’une simple expression de rancœur ; elle est le signal d’une nouvelle guerre, plus insidieuse et plus profonde que la bataille juridique passée : la guerre du récit. Face au projet de biopic officiel sur Johnny Hallyday, jugé « ridicule et mensonger » par la fille aînée, Laura Smet prépare sa riposte ultime, non pas devant les tribunaux, mais derrière une caméra. Le patrimoine du Taulier n’est plus seulement une affaire de millions, il est devenu un territoire de mémoire farouchement disputé, où deux visions irréconciliables du rockeur vont s’affronter sur grand écran en 2026.

La Trahison du Biopic : Quand la Mémoire Devient Offense

L’objet de la discorde est un projet qui, en apparence, se veut un hommage : un biopic officiel sur la vie de Johnny, produit par Laeticia Hallyday et un grand studio américain. Pour Laeticia, il s’agit de consolider la légende de son défunt mari, une œuvre censée être « fidèle et lumineuse ». Mais pour Laura Smet, l’initiative est une véritable offense à la mémoire de son père.

Dans ses déclarations, elle dénonce un « Johnny lisse, aseptisé, vidé de ses blessures, de sa vérité ». C’est le portrait d’un homme transformé en produit marketing, une vision édulcorée et expurgée des zones d’ombre, des contradictions et des failles qui, pour Laura, constituaient l’essence même de son père. Cette indignation est d’autant plus vive que des proches et anciens amis du chanteur, dont Eddy Mitchell, se seraient désolidarisés du projet, préférant le silence plutôt que de cautionner une « fiction de façade ».

Le conflit initial, qui portait sur la répartition d’un héritage estimé à plus de 30 millions d’euros, se déplace aujourd’hui vers le champ symbolique et culturel. Laeticia, en tant que gardienne testamentaire et gestionnaire des droits à l’image, sculpte la figure posthume du Taulier. Une situation que Laura Smet, désormais réalisatrice, refuse de tolérer, y voyant une instrumentalisation qui sert des intérêts personnels au détriment de l’authenticité paternelle.

La Riposte Artistique : Un « Règlements de Comptes » Déguisé

Face à ce qu’elle perçoit comme une « trahison » cinématographique, Laura Smet n’a pas seulement réagi verbalement. Elle a annoncé son propre projet : son premier long-métrage en tant que réalisatrice, dont le tournage doit débuter en mars 2026. Le scénario, coécrit avec une scénariste belge, est sans équivoque, même si Laura se défend de tout lien purement autobiographique. Il met en scène « un homme célèbre vieillissant qui tombe amoureux d’une jeune femme de l’âge de sa fille » et, surtout, « une belle-mère jalouse et possessive [qui] tente d’effacer les enfants du tableau pour prendre seule le contrôle ».

Ce parallèle évident avec la relation Johnny-Laeticia-Laura a provoqué une véritable onde de choc, les chroniqueurs y voyant une « vengeance artistique » ou, du moins, un moyen sincère de rétablir une vérité intime. Bien qu’elle insiste sur le fait que son film est une « œuvre d’amour », ses propos dans Télérama enfoncent le clou : « Pendant des années, on m’a réduite au silence pour préserver une image publique fabriquée. Aujourd’hui, je reprends la parole ».

Le choix du financement et de la production de Laura contraste radicalement avec le blockbuster hollywoodien de Laeticia. Laura a opté pour un financement indépendant, refusant « toute plateforme commerciale » et insistant sur un « contrôle artistique total » pour livrer un « témoignage intime, brut et sans concession ». Ce choix est perçu par ses proches comme une manière de reprendre possession d’un « héritage confisqué ». L’affrontement n’est plus seulement familial, il devient une bataille idéologique entre un cinéma d’auteur réclamant l’authenticité et une production massive visant à perpétuer une légende lisse.

L’Ombre du Testament Californien : Le Nœud du Conflit

Pour comprendre l’intensité de ce duel artistique, il est essentiel de revenir à ses racines, le cataclysme de décembre 2017. À la mort de Johnny Hallyday, le testament californien qu’il a rédigé lègue l’intégralité de ses biens à Laeticia et à leurs deux filles adoptives, Jade et Joy, excluant totalement ses deux aînés, Laura et David.

Cette décision a créé un électrochoc national en France, où la loi protège traditionnellement les héritiers naturels. Pour Laura, ce fut une « double trahison, affective et juridique ». Elle engagea alors, avec le soutien de David, une procédure féroce pour contester la validité du testament devant les tribunaux français, arguant que son père était sous influence.

Pendant deux ans et demi, avocats, communiqués de presse et spécialistes de droit successoral s’affrontèrent autour de la nationalité fiscale et de la domiciliation réelle du chanteur. En toile de fond de cette lutte financière, une bataille symbolique s’est jouée autour de la chanson Laura, écrite par Jean-Jacques Goldman pour sa fille. Laura Smet exigea et obtint finalement, lors de l’accord de juillet 2020, non seulement plusieurs millions d’euros, mais surtout le droit moral et symbolique sur ce titre si personnel, une victoire significative qui prouvait que l’enjeu était bien plus qu’une question d’argent.

Cet épisode avait semblé clore le chapitre judiciaire. Laura, désormais mère d’un petit Léo (prénom choisi en hommage à Johnny), semblait avoir tourné la page. Pourtant, la nouvelle guerre du cinéma prouve que la blessure n’est pas refermée et que le droit de regard sur le patrimoine immatériel – l’image, les souvenirs, l’œuvre – est tout aussi important que le partage financier.

La Bataille Culturelle : À Qui Appartient la Vérité ?

L’affrontement entre Laura Smet et Laeticia Hallyday dépasse largement le cadre privé d’une simple querelle d’héritage pour devenir un miroir des fractures profondes de la société française face à la célébrité, au deuil et à la mémoire.

Sur le fond, ce sont deux visions de Johnny qui se confrontent : Laeticia incarne une version « glamour, maîtrisée, parfois jugée trop lisse », celle d’un artiste infatigable et d’un père aimant (de ses filles adoptives). Laura, au contraire, revendique une mémoire « plus rugueuse, plus humaine, pleine de contradiction », l’image d’un père souvent absent, instable, mais dont la vérité ne doit pas être gommée.

Ce clivage a polarisé le public. Sur les réseaux sociaux, les hashtags Team Laura et Team Laeticia s’affrontent, certains saluant le courage de Laura de briser l’omerta familiale, d’autres accusant Laeticia de verrouiller l’héritage. En lâchant à France Inter, le jour de son 42e anniversaire, que l’enjeu ultime est d’empêcher que son père ne soit « transformé en produit marketing », Laura Smet s’est érigée en protectrice de l’authenticité, touchant une corde sensible chez de nombreux fans lassés par la marchandisation de l’icône.

En 2026, l’écran deviendra le champ de bataille. Le biopic officiel, soutenu par de gros moyens, et le long-métrage d’auteur de Laura, indépendant et douloureux, ne seront pas de simples œuvres d’art. Ils seront des « actes de mémoire, des prises de position ».

La question posée par Laura Smet résonne avec une force universelle : « À qui appartient le récit d’un être aimé, quand il n’est plus là pour le raconter lui-même ? » Près de neuf ans après sa disparition, Johnny Hallyday reste plus que jamais vivant, non pas en paix, mais au cœur d’un duel artistique et émotionnel qui marquera l’histoire du cinéma et de la culture populaire française.

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