Une douche froide au pied du calendrier de l’avent

L’aventure Star Academy est une montagne russe émotionnelle où les moments de joie peuvent, en une fraction de seconde, se transformer en véritables scènes de ménage. Ce lundi 15 décembre, alors que les élèves luttaient encore contre le stress des évaluations a cappella, ils s’attendaient à recevoir un peu de baume au cœur en ouvrant la case du jour de leur calendrier de l’avent. Après le départ déchirant de Léo le week-end dernier, beaucoup espéraient un hommage ou un souvenir lié à leur camarade disparu.
C’est pourtant une tout autre surprise qui les attendait : le visuel officiel de leur showcase prévu au Palais des Glaces à Paris. Mais au lieu des cris de joie espérés par la production, c’est un concert de protestations qui a résonné dans le salon. La déception a été immédiate, violente et surtout très spontanée.
“Je suis horrible” : le cri du cœur de Sarah
C’est Sarah qui a dégainé la première, avec la franchise qu’on lui connaît. En découvrant l’affiche censée faire leur promotion dans toute la capitale, la jeune femme n’a pas pu retenir son effroi : “Non, mais la tête, elle est horrible !”. Une réaction si vive et si peu protocolaire que la régie a immédiatement coupé le son du flux live pendant plusieurs secondes, tentant désespérément de masquer le mécontentement grandissant des académiciens.
Une fois le son rétabli, le constat restait le même. Sarah, obsédée par le rendu visuel de sa prestation photographique, a continué de fustiger le choix de la production : “Je suis horrible dessus”. Ce n’est pas seulement une question de vanité, mais un véritable cri de détresse de la part d’artistes en herbe qui jouent leur image publique chaque jour. Pour eux, cette affiche est le reflet de leur identité professionnelle, et le résultat semble loin d’être à la hauteur de leurs espérances.
Un lundi sous haute tension : entre chant a cappella et doutes
Ce “postergate” vient couronner une journée déjà extrêmement éprouvante pour les nerfs des élèves. Le matin même, ils passaient leurs évaluations de chant dans des conditions spartiates : a cappella, sans aucun instrument pour soutenir leur voix. Léa avait ouvert la marche dans un malaise palpable, suivie par une Sarah encore sous le choc de ses propres émotions.
Théo, de son côté, n’a pas non plus été épargné par la malchance. Victime d’un trou de mémoire en plein milieu de sa chanson, il a dû faire face à l’intransigeance du jury. “Je me suis trompé dans les paroles”, a-t-il avoué à ses camarades, redoutant que cette erreur ne le prive de l’immunité tant convoitée pour le prime des face-à-face du 20 décembre. Entre la fatigue physique, les soucis de santé évoqués par certains membres et ces déconvenues graphiques, la coupe semble pleine pour les académiciens.
L’humour comme dernier rempart face à la pression
Malgré la colère de Sarah et la déception collective, l’ambiance au château a fini par basculer vers une autodérision salvatrice. C’est là toute la magie de cette promotion 2025 : leur capacité à transformer un moment de tension en une séquence cocasse. Les élèves ont fini par rire de leurs propres visages sur cette affiche “maudite”, tout en sachant que l’essentiel se jouerait ailleurs : sur scène.
Le message d’adieu de Léo, qui leur avait promis de venir les voir en concert depuis son île, reste dans toutes les têtes. Pour lui, et pour le public qui a voté massivement pour les envoyer en tournée, les élèves savent qu’ils devront faire oublier cette affiche ratée par une performance vocale irréprochable.
En route vers le Palais des Glaces
Ces petites querelles d’image cachent en réalité un enjeu bien plus grand. Ce samedi, quatre duels éliminatoires attendent les élèves. Seul l’un d’entre eux obtiendra l’immunité grâce aux évaluations de ce lundi, laissant les huit autres dans une situation de danger immédiat.
L’épisode de l’affiche, bien que superficiel en apparence, révèle la fragilité de ces candidats à l’approche de la finale. Chaque détail compte, chaque regard pèse. Reste à savoir si cette “affiche horrible” portera chance à Sarah et ses camarades lors de leur rencontre avec le public parisien, ou si elle restera comme le symbole d’une semaine où tout semblait aller de travers au château.
Souhaitez-vous que je réalise une comparaison détaillée des performances a cappella de chaque élève pour voir qui mérite l’immunité ?