Star Academy 2025 : Léo éliminé, Michael Goldman en larmes dénonce la « cruauté » du jeu aux portes de la tourné

Le prime spécial tournée de la Star Academy 2025, diffusé ce samedi 13 décembre sur TF1, restera dans les annales comme l’un des moments les plus éprouvants de l’histoire récente du programme. Ce n’était pas un prime comme les autres ; c’était un barrage, un point de non-retour où l’élimination signifiait l’arrêt brutal du rêve de participer à la tournée 2026. L’issue, l’élimination de Léo, a profondément touché le public, mais elle a surtout révélé l’humanité derrière la façade du jeu, en faisant craquer le directeur de l’Académie lui-même, Michael Goldman.
Dès l’ouverture, l’enjeu était clair : c’était le rendez-vous à ne pas manquer pour les sept élèves nommés. Les dix académiciens ont lancé la soirée avec un tableau puissant sur Eye of the Tiger de Survivor, avant d’enchaîner performances individuelles, duos prestigieux et chorégraphies collectives.
Un prime exceptionnel sous haute pression
Le niveau artistique de la soirée était à la hauteur de l’enjeu. Les invités se sont succédé pour soutenir les candidats encore en danger : Suzanne, OrelSan, Patrick Fiori, Gaëtan Roussel, et Pomme côté français, ainsi que les artistes internationaux Calum Scott et Asaf Avidan. Même le tableau chanté-dansé imaginé par Jonathan Jeanvrin, sur Uptown Funk de Bruno Mars, a une nouvelle fois démontré la progression technique et le niveau atteint par la promotion.
Pourtant, sous les paillettes et les lumières, une réalité implacable pesait : pour sept d’entre eux – Léo, Mélissa, Théo, Anou, Victor et Léa – le verdict reposait uniquement sur le vote du public. Seuls Ambre, Sarah et Bastiaan étaient assurés de participer à la tournée grâce à leurs immunités respectives.
Le discours vibrant de Michael Goldman : « Ils méritent tous leur place »

Juste avant l’annonce des résultats, à l’apogée de la tension, Michael Goldman a pris la parole. Habituellement mesuré et pragmatique, le directeur de la Star Academy est apparu visiblement bouleversé par la cruauté symbolique de cette élimination particulière.
Il a livré un discours d’une sincérité et d’une force rares, rappelant la violence inhérente aux règles du jeu : « C’est les règles du jeu. C’est évidemment cruel. Ce que je peux dire à ce stade, c’est qu’ils méritent tous leur place. Là, ça se joue à des choses qui nous dépassent. »
Ces mots, lourds de sens, ont résonné avec l’émotion palpable sur le plateau. En soulignant que le verdict se jouait à des « choses qui nous dépassent », Michael Goldman a pointé du doigt que le vote populaire n’est pas toujours un reflet du mérite artistique ou du talent pur, mais plutôt une question d’affinités, d’histoires personnelles ou d’alchimie avec le public. L’émotion du directeur, les yeux embués, témoignait de son attachement aux élèves et de sa conscience aiguë de la dureté de l’industrie musicale.
Un espoir au-delà de la compétition
Le directeur de la Star Academy a ensuite tenu à adresser un message essentiel à celui, ou celle, qui allait partir, un rappel que cette élimination n’était en rien une fin en soi : « Une carrière dans la musique, c’est beaucoup plus lent que ça, beaucoup plus large que ça. » Une tentative poignante de consoler d’avance le candidat malheureux et de le rassurer sur l’avenir, insistant sur le fait que le véritable succès ne se mesure pas à une qualification pour une tournée télévisée.
Malgré ces paroles réconfortantes, le verdict est tombé quelques instants plus tard : Léo quittait l’aventure, à quelques heures seulement de l’annonce officielle de la tournée 2026.
Le choc et la cruauté du sort
La sortie de Léo a été jugée particulièrement injuste par de nombreux fans, qui ont salué son immense sensibilité, son investissement sans faille et sa progression notable tout au long de la saison. Son élimination aux portes de la tournée est la plus cruelle des défaites, car elle ôte le fruit direct de plusieurs mois d’efforts acharnés.
Ce prime restera dans les mémoires non seulement pour la qualité de ses performances, mais surtout pour l’émotion brute qu’il a générée, culminant avec les larmes de Michael Goldman. C’est un rappel brutal que dans ce programme, si le talent est réel, la compétition est intense et les rêves, même les plus mérités, peuvent être brisés aux portes de la victoire, uniquement par la loi, parfois capricieuse, du vote du public.