Après le divorce, Lilian Thuram possédait une immense fortune qui le rendait très riche.

Paris, France – Il y a des idoles que l’on pense immuables, figées dans le marbre de leurs exploits passés et de leurs postures publiques. Lilian Thuram était de ceux-là. Le héros de 1998, le défenseur implacable, s’était mué avec les années en conscience morale du football français. Lunettes sur le nez, verbe haut, il pourfendait le racisme et les inégalités, incarnant une sobriété intellectuelle rare dans le milieu du ballon rond.
Mais aujourd’hui, le socle de la statue se fissure. Une série de révélations sur sa situation financière post-divorce vient de propulser l’ancien Bleu dans une tout autre catégorie : celle des super-riches au train de vie débridé. Loin de l’image de l’ascète engagé, c’est un Lilian Thuram “Gatsby le Magnifique” que la France découvre avec stupeur.
Un patrimoine pharaonique dévoilé
L’information a eu l’effet d’une bombe à fragmentation. Selon plusieurs sources concordantes et des estimations relayées par la presse spécialisée, la fortune de Lilian Thuram avoisinerait désormais les 50 millions d’euros. Un chiffre vertigineux qui pourrait même grimper jusqu’à 70 millions dans les années à venir grâce à des investissements judicieux.
Mais ce n’est pas tant le montant qui choque – après tout, il a brillé à la Juventus et au Barça – que la manière dont cette richesse s’étale soudainement au grand jour. Fini la discrétion. L’ancien défenseur règne sur un empire immobilier impressionnant : un hôtel particulier dans le 16ème arrondissement de Paris estimé à 8 millions d’euros, une forteresse de luxe sur la Côte d’Azur valant 12 millions, et une retraite dorée en Guadeloupe.
Le garage de la démesure
Le symbole le plus criant de cette métamorphose se trouve sans doute dans son garage. Celui qui parlait de justice sociale collectionne désormais les jouets les plus chers du monde. On ne parle pas d’une berline confortable, mais d’une flotte digne d’un sultan : Ferrari, Porsche, Bentley, et même, selon les rumeurs, une Bugatti Chiron à plus de 3 millions d’euros.
Voir l’auteur de “Mes étoiles noires” au volant de bolides consommant autant que le PIB d’un petit village a de quoi dérouter. Est-ce le même homme ? Sur les réseaux sociaux, l’incompréhension le dispute à la colère. “Il voulait l’égalité, mais seulement pour les autres”, ironise un internaute, résumant le sentiment de trahison ressenti par une partie de son public.
La “Dolce Vita” d’un nouveau playboy
Le divorce semble avoir été le détonateur d’une libération, ou d’une dérive, selon le point de vue. Libéré de ses obligations maritales, Lilian Thuram embrasse une vie de célibataire convoité avec une gourmandise affichée. Les tabloïdes le suivent à la trace, de Miami à Monaco, où il enchaîne les soirées privées.
On décrit des fêtes somptueuses dans sa villa du Sud, avec champagne millésimé, DJ internationaux et invités triés sur le volet. Une seule soirée aurait coûté plus de 200 000 euros. À ses côtés, on aperçoit de plus en plus souvent des jeunes femmes, mannequins ou actrices, alimentant l’image d’un quinquagénaire en pleine renaissance hédoniste. Le “penseur” a laissé place au “fêtard”, et le contraste est brutal.
Hypocrisie ou mérite ? La France divisée

Cette opulence affichée pose une question morale qui divise profondément l’opinion. Lilian Thuram a-t-il le droit de jouir sans entrave de l’argent gagné à la sueur de son front et au talent de ses pieds ? Absolument, répondent ses défenseurs, qui rappellent ses origines modestes et son parcours exemplaire. Pour eux, il est la preuve vivante de la méritocratie.
Mais pour ses détracteurs, le problème réside dans la cohérence. Peut-on être crédible en dénonçant les fractures sociales le matin et en dînant avec des oligarques le soir ? Cette “double vie” médiatique fragilise son discours. L’homme qui voulait éveiller les consciences semble aujourd’hui surtout préoccupé par l’éveil de ses sens et le confort de son existence dorée.
Une icône en pleine mutation
Ce feuilleton financier et mondain marque un tournant irréversible dans l’image de Lilian Thuram. Il n’est plus seulement l’ancien sportif ou l’intellectuel ; il est devenu un personnage de roman, complexe, pétri de contradictions, naviguant entre ses idéaux et ses privilèges.
Le public, fasciné et agacé, ne peut détacher son regard de cette trajectoire. Jusqu’où ira cette transformation ? Lilian Thuram finira-t-il par assumer totalement ce statut de magnate, ou tentera-t-il de revenir à plus de sobriété pour sauver sa crédibilité militante ? Une chose est sûre : le héros de 98 est mort. Vive le milliardaire de 2025 ? L’avenir nous dira si ce nouveau rôle lui va aussi bien que le maillot bleu.