Budget 2026 : Sébastien Lecornu dénonce le «cynisme» de certains partis

Lors d’une prise de parole ce lundi, Sébastien Lecornu est revenu sur le budget, actuellement en cours d’examen au Parlement. Le Premier ministre a dénoncé «le cynisme» de certains partis qui «bloquent» la situation, citant La France insoumise et le Rassemblement national.
Un coup de semonce. Ce lundi, Sébastien Lecornu a reproché à certaines formations politiques, citant La France insoumise et le Rassemblement national, de vouloir poser «un drapeau idéologique» sur la question du budget. Le Premier ministre a dénoncé une «forme de cynisme» et les «errements idéologiques» de partis qui «bloquent la situation».
Le chef du gouvernement s’est malgré tout dit convaincu qu’il existe «toujours une majorité à l’Assemblée nationale pour permettre de voter un budget pour l’année prochaine». Il a également insisté sur le fait qu’il était nécessaire de «garder une cible de déficit à moins de 5% du PIB».
Cette volonté de limiter le déficit «pose évidemment la question des économies, notamment des économies de court terme», a souligné le Premier ministre.
Des sujets spécifiques
Sébastien Lecornu va demander aux forces politiques de débattre et voter dans les prochaines semaines spécifiquement sur des «priorités absolues» comme la «sécurité, la défense, l’agriculture et l’énergie» dont les crédits n’ont pu être examinés après l’échec du vote sur les recettes du budget de l’État à l’Assemblée nationale.
«Nous allons démarrer avec les questions de sécurité extérieure, les questions militaires, les questions de défense. Je saisirai l’Assemblée nationale et le Sénat d’un vote dans les tout prochains jours, sûrement la semaine prochaine, qui va permettre aux formations politiques de dire si oui ou non elles souhaitent s’engager vers un renforcement de nos armées», a-t-il déclaré.
Dans la nuit de vendredi à samedi, l’Assemblée nationale a vivement rejeté le projet de loi de finances pour 2026 (PLF). Celui-ci a ainsi fait son entrée au Sénat ce lundi, en commission des Finances. Lors de son allocution, Sébastien Lecornu a également rejeté l’hypothèse d’une loi spéciale, permettant à la France de disposer d’un budget, alors que séquence budgétaire n’est pas encore terminée.