Diagnostic manqué : Théo Curin révèle les signes ignorés qui ont conduit à la découverte tardive de sa méningite

Diagnostic manqué : Théo Curin révèle les signes ignorés qui ont conduit à la découverte tardive de sa méningite

Invité sur le plateau des Maternelles, Théo Curin est revenu sur la découverte de sa méningite à l’âge de 6 ans.

Théo Curin incarne la résilience et la détermination. À seulement 25 ans, le nageur français s’est imposé comme un exemple de courage.

Au-delà du sport, il s’est illustré comme acteur dans VestiairesPlus belle la vie ou Handigang. Il anime aussi, depuis près d’un an, l’émission Slam sur France 3.

Plus récemment, il est longuement revenu sur son combat contre la maladie sur le plateau de La Maison des Maternelles.

Théo Curin : “une méningite bactérienne avec un purpura fulminans”

Un matin de mai 2006, je me lève avec un mal de tête assez particulier. C’est ce mal de tête qu’on n’a pas l’habitude de ressentir, qui redescend même dans la nuque, voire un peu dans le dos. Tout de suite, on s’est inquiétés avec mes proches et on a bien fait parce qu’en milieu de journée, on nous annonce, après des convulsions, que j’ai une méningite bactérienne avec un purpura fulminans“, s’est-il souvenu face à Marie Portolano.

Malgré une prise en charge rapide, plusieurs erreurs ont cependant retardé le diagnostic. “Dès les premiers symptômes le matin, ma maman s’inquiète et elle m’a emmené voir la pédiatre qui n’a pas su diagnostiquer les symptômes d’une méningite“, a confié Théo Curin.

Et de poursuivre ainsi : “Ma maman ne m’a pas emmené à l’école, elle m’a emmené chez la nourrice pour voir comment mon cas allait évoluer et, au final, vers midi, le thermomètre affichait 41 degrés de fièvre. Peu de temps après, je me suis mis à convulser“.

Une famille soudée face aux épreuves

Ce n’est que “plus tard dans la journée” que le sportif a finalement été conduit aux urgences où il a été amputé des quatre membres.

Dans un premier temps, on essaie de me sauver avec des traitements. On teste tout ce qui est possible et imaginable, mais il n’y a rien qui arrête cette bactérie qui, finalement, nécrose les plus petits vaisseaux sanguins du corps“, a-t-il précisé.

Loin de se laisser abattre par la gravité de la situation, ses proches ont choisi d’affronter cette épreuve avec humour et légèreté.

Je ne remercierai jamais assez mes proches, mes parents et ma sœur, d’avoir accueilli cette maladie de cette façon. Ils ont été géniaux“, a conclu Théo Curin. Un puissant témoignage.

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