Éric Zemmour brise le consensus : “Islam et Islamisme, c’est pareil” – Le réquisitoire choc contre le “système Macron-Mélenchon”

Éric Zemmour brise le consensus : “Islam et Islamisme, c’est pareil” – Le réquisitoire choc contre le “système Macron-Mélenchon”

L’ambiance était électrique sur le plateau de la Grande Interview Europe 1 – CNews. Éric Zemmour, président de Reconquête, n’est pas venu pour faire de la figuration ni pour adoucir son discours. Dans un entretien d’une densité rare, il a pilonné méthodiquement tous ses adversaires politiques, d’Emmanuel Macron à Jean-Luc Mélenchon, tout en livrant une analyse civilisationnelle sans concession de la situation française. Une prise de parole qui, comme à son habitude, fracture le débat public et force chacun à se positionner.

L’alliance des “anti-France” : Le cas Rima Hassan

Dès les premières minutes, le ton est donné. Interrogé sur l’actualité brûlante de Rima Hassan et du bateau pour Gaza, Éric Zemmour ne mâche pas ses mots. Pour lui, l’activiste pro-palestinienne n’a “rien de commun avec le peuple français”. Il s’interroge ouvertement sur les raisons de sa naturalisation, l’accusant de se moquer de la France “comme de son dernier keffieh”.

Mais au-delà de la personne, c’est la stratégie politique de Jean-Luc Mélenchon qui est visée. Zemmour dépeint le leader insoumis comme un “Robespierre” des temps modernes, prêt à sacrifier le peuple historique pour un “nouveau peuple” issu de l’immigration. “Les Français de souche gênent l’avenir voulu par Jean-Luc Mélenchon”, assène-t-il. L’obsession pour la Palestine ne serait qu’un “aphrodisiaque” électoral destiné à flatter ce “Tiers-État” arabo-musulman sur lequel la gauche parie pour prendre le pouvoir. Une lecture implacable qui transforme le combat politique en une lutte pour la survie démographique.

Macron, le “Mélenchon au ralenti”

Si Mélenchon est l’accélérateur du chaos, Emmanuel Macron en serait le gestionnaire passif. Zemmour ose une comparaison audacieuse : “Macron, c’est un Mélenchon au petit pied”. Il accuse le Président de la République de partager les mêmes objectifs de transformation démographique, mais à un rythme plus lent, anesthésiant.

L’analyse devient psychologique lorsqu’il évoque la peur. Selon Zemmour, le chef de l’État est tétanisé par sa propre “rue arabe”. Ses hésitations, comme son refus initial de marcher contre l’antisémitisme, ne seraient que des “gages” donnés à une partie de la population qu’il craint de voir s’embraser. En reprenant les mots “brainwash” (lavage de cerveau), Macron utiliserait sciemment le vocabulaire de la “colonisation mondialiste” et celui des banlieues pour masquer sa propre impuissance.

Le tabou ultime : L’Islam et l’Islamisme

C’est sans doute la phrase qui restera de cette interview. Interpellé sur la distinction sémantique habituelle, Éric Zemmour refuse de plier : “L’Islam n’a aucune différence avec l’Islamisme”. S’appuyant sur une lecture littérale du Coran, il affirme que le texte est unique, porteur d’un projet de soumission politique et sociale incompatible avec les libertés occidentales.

Il prend soin, cependant, de distinguer le dogme des individus. “Je ne suis pas le Luther de l’Islam”, précise-t-il. Son appel s’adresse aux musulmans de France, qu’il somme de s’assimiler comme les Juifs l’ont fait sous Napoléon, c’est-à-dire en mettant la République au-dessus de la foi. Mais son constat reste sombre : pour lui, les Frères Musulmans ne sont pas une dérive, mais un retour aux fondamentaux de l’Islam que les dictatures arabes combattent uniquement pour préserver leur propre pouvoir, et non par désaccord théologique.

“Barbares” et guerre de civilisation

L’actualité des violences urbaines et des faits divers tragiques permet à Zemmour de déployer sa vision historique. Il reprend à son compte le terme “barbare”, mais en lui donnant une connotation précise : celle des barbaresques qui pillaient les côtes méditerranéennes. Pour lui, les émeutiers qui brûlent et pillent agissent par atavisme et par vengeance coloniale. “On leur apprend à l’école que la France les a pillés, alors ils nous pillent en retour”, explique-t-il.

Il théorise un “processus de décivilisation” en s’appuyant sur Norbert Elias. Là où l’Occident a bâti sa paix civile sur l’autocontrôle des pulsions, il décrit une civilisation arabo-musulmane régie par la force et la répression. En l’absence de cette autorité brutale en France, la “loi de la jungle” reprendrait ses droits. Une accusation gravissime qui explique, selon lui, pourquoi la police française, bridée par sa hiérarchie, est impuissante face à cette violence décomplexée, contrairement à sa fermeté face aux Gilets Jaunes.

Le remède de cheval : Remigration et fermeté

Face à ce qu’il décrit comme une guerre, Zemmour ne propose pas de demi-mesures. Son programme sécuritaire est un catalogue de ruptures radicales : construction de prisons à l’étranger (Kosovo, Lituanie) pour vider les cellules françaises, suppression totale des allocations familiales pour les parents de délinquants, et surtout, la déchéance de nationalité suivie de l’expulsion (remigration) pour les binationaux criminels.

“Ils ne veulent pas être Français, ils seront mieux chez eux”, conclut-il froidement. En refusant de se déclarer officiellement candidat pour l’instant, préférant travailler le fond et laisser la situation politique “mouvante” se décanter, Éric Zemmour se pose en recours ultime, le seul capable de nommer le réel sans fard. Une interview qui confirme que loin d’avoir disparu, la ligne identitaire et sécuritaire portée par Reconquête entend bien peser de tout son poids sur l’avenir du pays.

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