Jordan Bardella : « Aucune agression ne me fera jamais taire ! » – Le cri de révolte face à la violence et au déclin de la France

Jordan Bardella : « Aucune agression ne me fera jamais taire ! » – Le cri de révolte face à la violence et au déclin de la France

Jordan Bardella agressé : ceux qui restent silencieux et ceux qui  banalisent - YouTube

C’est un Jordan Bardella combatif, grave, mais résolument inébranlable qui s’est présenté ce dimanche soir sur le plateau de l’Heure des Pros 2 sur CNews. Alors que l’actualité politique est marquée par une tension palpable et une violence qui n’épargne plus les élus, le président du Rassemblement national a choisi de faire front. Agressé physiquement la veille lors d’une séance de dédicace, il a transformé cet incident en un symbole de sa détermination politique, livrant un diagnostic sans concession sur l’état de la France et dévoilant les contours d’un programme de rupture.

« On ne me fera jamais taire » : La réponse à la violence

L’image a fait le tour des réseaux sociaux : Jordan Bardella, en pleine rencontre avec ses lecteurs pour son livre Ce que veulent les Français, pris à partie par un individu violent. Loin de se poser en victime larmoyante, le leader du RN en tire une force politique redoutable. « Faire de la politique aujourd’hui, c’est assumer d’être en première ligne », confie-t-il avec un calme olympien.

Mais derrière ce flegme apparent, la colère gronde. Une colère froide dirigée non pas seulement contre son agresseur – un récidiviste déjà connu pour des faits similaires – mais contre le silence assourdissant d’une grande partie de la classe politique. Bardella pointe du doigt ce « deux poids, deux mesures » insupportable. Où sont les indignations des ténors de la gauche ou de la macronie qui, d’ordinaire, saturent les ondes à la moindre invective ? Pour lui, ce silence est coupable. Il valide implicitement l’idée que la violence est acceptable quand elle frappe l’opposition nationale.

Il dénonce une « brutalisation du débat démocratique » orchestrée par une extrême gauche qui, selon lui, a remplacé le combat des idées par l’affrontement physique. Mais l’avertissement est clair : aucune intimidation, aucun œuf, aucun coup ne le fera taire. Au contraire, chaque attaque semble renforcer sa conviction d’être le porte-parole d’une France méprisée qui ne demande qu’à être entendue.

Au cœur de la « France qui souffre »

Le fil rouge de cet entretien fleuve reste son ouvrage, Ce que veulent les Français. Plus qu’un programme, c’est une galerie de portraits, une plongée dans l’intimité de cette France des “invisibles” qui se lève tôt mais ne boucle plus ses fins de mois. Bardella évoque avec une émotion palpable le parcours de sa propre mère, « Maman », cette femme qui a élevé seule son fils avec 1400 euros par mois, comptant chaque centime, vivant avec l’angoisse sourde du déclassement.

C’est au nom de cette mère, et de millions d’autres Français comme Olivier, ce boulanger contraint de mettre la clé sous la porte à cause des factures d’électricité, qu’il prétend se battre. Il décrit un pays rongé par une double maladie : l’« ivresse fiscale » et l’« ivresse normative ». Pour lui, l’État est devenu une machine à broyer ceux qui travaillent, prenant tout pour ne rien rendre en échange, ni sécurité, ni services publics dignes de ce nom.

L’urgence du pouvoir d’achat et la « taxe cachée »

Jordan Bardella : Son annonce choc sur CNews | Toutelatele

Sur le terrain économique, Jordan Bardella frappe fort. Il alerte sur une menace imminente qui pèse sur le portefeuille des automobilistes : une hausse déguisée des prix du carburant prévue pour janvier, via le mécanisme complexe des certificats d’économie d’énergie. « Une taxe cachée », tonne-t-il, accusant le gouvernement de mentir aux Français.

Sa solution est radicale : faire de l’énergie un « bien de première nécessité ». Il promet, s’il accède au pouvoir, de baisser la TVA à 5,5 % sur l’électricité, le gaz et le carburant, et surtout, de sortir la France des règles européennes de fixation des prix de l’électricité. Un bras de fer avec Bruxelles qu’il juge vital pour la survie de nos entreprises et de nos ménages. « Je refuse que les Français soient les victimes expiatoires des dogmes européens », martèle-t-il.

Justice : Les larmes d’Harmonie et la promesse d’ordre

Le moment le plus poignant de l’émission restera sans doute l’évocation d’Harmonie Comyn, la veuve du gendarme tué par un chauffard multirécidiviste à Mougins. Face à la détresse de cette femme qui accuse l’État de ne pas avoir protégé son mari par « économie », Jordan Bardella a pris des engagements fermes.

Pour lui, le laxisme n’est pas une fatalité, c’est un choix politique qui dure depuis trente ans. Il prône une révolution judiciaire : rétablissement des peines planchers, fin des remises de peine automatiques, et construction massive de places de prison. « Si vous touchez à un policier, vous devez dormir en prison », affirme-t-il. Il souhaite que la politique pénale se fasse désormais « au nom des morts et des victimes », et non plus pour le confort d’une idéologie de l’excuse qui a, selon lui, transformé la France en coupe-gorge.

L’Europe et l’Agriculture : Le refus de la disparition

Interrogé sur la colère agricole qui gronde à nouveau, Bardella se pose en défenseur acharné de la souveraineté alimentaire. Il fustige le « pacte de décroissance » qu’est le Green Deal européen et l’hypocrisie des accords de libre-échange comme le Mercosur, qui imposent aux paysans français une concurrence déloyale qu’il juge mortelle.

Contrairement à ceux qui prônent une sortie sèche de l’Union Européenne (Frexit), il plaide pour une stratégie de rapport de force. « On ne quitte pas la table quand on est en train de gagner la partie », explique-t-il, fort des succès électoraux de ses alliés en Europe. Son ambition ? Une “Europe des Nations” où la France reprendrait le contrôle de ses frontières, de ses lois et de son destin, sans pour autant s’isoler.

Conclusion : Une dynamique vers 2027 ?

Alors que les sondages le donnent gagnant dans toutes les configurations face aux potentiels candidats de la majorité ou de la gauche pour 2027, Jordan Bardella garde la tête froide mais le regard fixé sur l’objectif. Il sait qu’il incarne désormais l’espoir pour une partie grandissante de la population, lassée par une décennie de macronisme.

Entre sa dénonciation des dérives liberticides du pouvoir (qu’il compare au 1984 d’Orwell concernant la labellisation des médias) et son appel au rassemblement, il tisse sa toile. Cet entretien sur CNews n’était pas seulement une réaction à une agression ; c’était la démonstration de force d’un homme qui se prépare, méthodiquement, à gouverner. La violence physique n’a pas réussi à l’atteindre ; elle semble au contraire lui avoir donné l’aura de ceux qui sont prêts à tout endurer pour leurs convictions. Reste à savoir si cette “photographie de l’instant” se transformera en réalité dans les urnes. Une chose est sûre : Jordan Bardella ne se taira pas.

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