Jordan Bardella lucide sur l’échec de la France : “Nous sommes condamnés à perdre…”

Jordan Bardella dénonce ce qu’il qualifie d’« échec de la France » face au narcotrafic, estimant que l’État ne mène pas la guerre et promet un arsenal judiciaire « répressif ».
Jordan Bardella, a lancé un avertissement cinglant lors d’une récente interview diffusée sur CNews. Selon lui, la France est “condamnée à perdre la guerre” contre le narcotrafic, car elle ne la mène tout simplement pas. Lors d’une déclaration relayée récemment sur ses réseaux sociaux, il a fustigé l’inaction de l’État et appelé à un sursaut judiciaire d’une sévérité inédite.
Jordan Bardella a un point de vue bien tranché par rapport à la lutte contre le narco-trafic
À travers son propos martelé, Jordan Bardella décrit particulièrement le trafic de drogue comme une menace existentielle : « Nous sommes condamnés à perdre la guerre contre le narco-trafic parce que nous ne la menons pas ». Il est donc clair que pour lui, cette passivité est inacceptable. Ce qui l’amène à promettre de lancer un “arsenal judiciaire parmi les plus répressifs d’Europe”, s’il parvient au pouvoir. L’objectif étant de doter la France de peines plancher, supprimer les remises automatiques de peine, et renforcer la répression pénale.
Un véritable choc d’autorité

Cette vision agressive n’est pas nouvelle, mais elle gagne en intensité. Jordan Bardella se dit d’ailleurs fermement « pro-police » et « pro-militaires », et aspire à faire de la France un pays modèle de sévérité juridique. Il annonce même un véritable “choc d’autorité”, capable, selon lui, de redresser l’ordre et la sécurité en France.
Sur Europe 1, dans l’émission Punchline, le numéro un du RN a ainsi affirmé que la lutte contre le trafic de drogue « n’est pas perdue puisqu’elle n’est pas menée ». Il propose notamment des partenariats renforcés avec les pays d’origine des substances illicites, un contrôle plus rigoureux des frontières, et des peines minimales à destination des trafiquants.
Des propositions radicales déjà vivement critiquées
Selon Jordan Bardella, la France doit s’inspirer du modèle italien dans la lutte contre la mafia : reconstruire une culture de la délinquance sévère, accorder une plus grande présomption de légitime défense aux forces de l’ordre, et reconstruire les chaînes pénales. Ses propositions radicales font toutefois déjà l’objet de vives critiques. Certains observateurs avancent en effet que son plan pourrait porter atteinte à l’État de droit, en risquant d’aboutir à des peines disproportionnées ou à un affaiblissement des garanties judiciaires. Des voix s’élèvent également pour souligner le fait que la répression à outrance ne peut être la seule réponse.