MÉTISSAGE, ASSIMILATION ET HISTOIRE DE FRANCE : LA RÉPONSE MAGISTRALE D’ÉRIC ZEMMOUR À MATHIEU KASSOVITZ

MÉTISSAGE, ASSIMILATION ET HISTOIRE DE FRANCE : LA RÉPONSE MAGISTRALE D’ÉRIC ZEMMOUR À MATHIEU KASSOVITZ

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C’est un échange à distance qui a pris des allures de cours d’histoire magistral. Mathieu Kassovitz, figure du cinéma engagé, a interpellé Éric Zemmour via une vidéo, regrettant de ne pouvoir débattre en face à face pour cause de confinement. L’acteur, fils de réfugié hongrois, a tenté de piéger le polémiste sur son propre terrain : celui des origines et de l’identité. “Nous sommes métissés et nous sommes métissés de souche maintenant”, a-t-il lancé, pensant clore le débat par une formule choc. Mais c’était sans compter sur la répartie et la culture historique d’Éric Zemmour, qui a saisi l’occasion pour livrer une véritable leçon sur ce qu’est — et ce que n’est pas — la France.

Le Mythe du “Métissage de Souche”

L’argument de Mathieu Kassovitz est classique : la France serait, par essence, une terre de brassage perpétuel où l’identité “de souche” serait une vieillerie obsolète. Pour lui, le “remplacement” n’existe pas, il n’y a qu’une “évolution du monde”. Une vision romantique qui se heurte pourtant à la réalité démographique et historique.

Éric Zemmour ne nie pas les apports extérieurs, mais il refuse la confusion. Oui, la France s’est construite sur un triple héritage : celtique, romain et germanique, cimenté par le christianisme. C’est ce socle qui a permis l’unité nationale. Prétendre que l’immigration de peuplement actuelle (dominée par le Maghreb et l’Afrique subsaharienne) est de même nature que les invasions barbares ou l’immigration européenne du XXe siècle est, selon lui, une erreur fondamentale. Les chiffres sont là : aujourd’hui, près de 30 % des Français de moins de 60 ans ont une ascendance migratoire (sur trois générations), une mutation démographique inédite dans notre histoire.

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“Mon Grand-Père, c’est Napoléon !”

Le point d’orgue de la réponse de Zemmour réside dans sa définition du “génie français”. Pour Kassovitz, ce génie réside dans la diversité et l’ouverture. Pour Zemmour, c’est tout l’inverse : c’est l’assimilation.

Reprenant une formule célèbre, il explique qu’être français, ce n’est pas une question de sang, mais d’adoption d’une histoire. “Mon grand-père est Napoléon et ma grand-mère est Jeanne d’Arc”, affirme-t-il. Cette phrase n’est pas un délire généalogique, mais l’expression pure de l’assimilation à la romaine : peu importe d’où l’on vient, une fois français, on fait siens les héros et les mythes de la nation. C’est ce processus qui a permis à des générations d’Italiens, de Polonais ou de Juifs d’Afrique du Nord de se fondre dans le creuset national sans revendiquer leur “différence” à tout bout de champ.

Le Piège de l’Universalisme Dévoyé

Zemmour pointe également du doigt une confusion sémantique opérée par l’acteur. Kassovitz parle d’une France “étendard de l’ouverture”. Or, l’universalisme républicain, ce n’est pas le “tout le monde, il est beau”, c’est l’exigence de l’égalité des citoyens devant la loi, sans distinction de race ou de religion, à condition de respecter le pacte commun.

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En voulant célébrer le métissage comme une fin en soi, la gauche culturelle, incarnée ici par Kassovitz, oublie que la nation est un plébiscite de tous les jours, pas une auberge espagnole. “Il n’y aurait pas de France sans le christianisme, sans la culture gréco-romaine”, rappelle Zemmour. Nier cet héritage au nom d’une modernité liquide, c’est condamner la France à n’être qu’un hôtel international sans âme.

Conclusion : Deux Visions Irréconciliables

Cet échange met en lumière deux visions de la France qui s’affrontent aujourd’hui. L’une, post-nationale, qui voit dans le métissage une fatalité heureuse et dans l’identité une prison. L’autre, enracinée, qui considère que pour s’ouvrir aux autres, il faut d’abord savoir qui l’on est.

En pulvérisant les approximations historiques de Mathieu Kassovitz, Éric Zemmour a rappelé une vérité essentielle : on ne construit pas un avenir commun en effaçant son passé. L’assimilation n’est pas un racisme, c’est au contraire le plus beau cadeau que la France puisse faire à ceux qu’elle accueille : leur offrir une histoire millénaire en partage. Encore faut-il avoir le courage de l’exiger.

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