PASCAL PRAUD RÉAGIT au “Complément d’enquête” contre CNews et aux accusations de RSF

C’était annoncé comme l’hallali. La mise à mort médiatique de la “bête noire” du paysage audiovisuel français. France 2, armée de son émission phare Complément d’enquête, et soutenue par les “données” de l’ONG Reporters Sans Frontières (RSF), pensait tenir le dossier qui ferait tomber CNews. Accusations de manque de pluralisme, soupçons de collusion, portrait au vitriol de Vincent Bolloré : tout était prêt pour le grand soir du tribunal médiatique.
Mais jeudi matin, le couperet est tombé. Non pas sur la tête de Pascal Praud, mais sur celle de ses accusateurs. Dans un retournement de situation digne des meilleurs thrillers politiques, l’Arcom (le gendarme de l’audiovisuel) a rendu un verdict sans appel : aucune entorse au pluralisme politique n’a été commise par CNews. C’est un séisme. Un “jour sombre pour France 2”, comme l’a ironiquement souligné Pascal Praud, qui s’est offert, en direct sur Europe 1 et CNews, une victoire par KO technique contre l’ensemble de la “bien-pensance” médiatique.
Le Château de Cartes de RSF s’Effondre
La contre-attaque de Pascal Praud a été chirurgicale. Plutôt que de s’énerver, il a choisi l’arme du mépris goguenard et des faits implacables. Au cœur de sa démonstration : la faillite intellectuelle de Reporters Sans Frontières. L’ONG, dont l’étude servait de “base scientifique” (le terme fait aujourd’hui sourire) à l’enquête de France 2, a été désavouée par l’autorité de régulation elle-même.
“RSF, c’était la base de l’argumentation de nos amis de France Télévision”, rappelle Pascal Praud. Il dépeint un système médiatique paresseux et idéologisé, où Le Monde, Libération, Télérama et L’Obs se contentent de recopier les communiqués de presse d’une ONG qu’il qualifie ouvertement de “média de gauche”. “Ils n’ont jamais vérifié. On vérifie pas, on balance !”, s’insurge-t-il. Pour le présentateur vedette, cette affaire révèle la “tricherie” intellectuelle d’une caste journalistique qui prend ses désirs pour des réalités, confondant militantisme et information. L’Arcom a fait son travail, et en le faisant, elle a mis à nu le vide sidéral du dossier d’accusation.
4 Milliards d’Euros d’Argent Public : Le Chiffre qui Dérange
Mais Pascal Praud ne s’est pas contenté de défendre son honneur ; il a porté le fer là où ça fait le plus mal : le porte-monnaie des Français. Dans une tirade qui restera dans les annales, il a rappelé le coût exorbitant du service public audiovisuel.
“4 milliards, mesdames messieurs. 4 milliards !”, a-t-il martelé. Ce chiffre, c’est celui de la redevance (ou de la dotation publique qui la remplace), payée par chaque contribuable. Praud pose la question qui fâche : est-il normal que l’argent des Français serve à financer des “guerres de tranchées” idéologiques contre des chaînes privées qui, elles, ne vivent que de leurs succès d’audience ?
“Chaque jour que vous payez, vous avez payé le reportage d’hier”, lance-t-il à ses auditeurs. L’argument est dévastateur. Il oppose une chaîne privée, CNews, qui vit de la publicité et donc de l’adhésion populaire, à un mastodonte public qui semble parfois plus préoccupé par l’idée de “faire la peau” (selon les mots de Praud) de ses concurrents que par sa mission d’information neutre. La pique sur l’absence de diversité réelle sur les plateaux du service public (“Où sont les Naïma M’Faddel ? Où sont les voix différentes ?”) vient clouer le cercueil de la prétendue supériorité morale de France Télévisions.

Quotidien : L’Arroseur Arrosé
Dans ce jeu de massacre, une victime collatérale mérite une mention spéciale : l’émission Quotidien de Yann Barthès. Habituée à donner des leçons de “décryptage” et à se moquer des approximations des autres, l’équipe de TMC a commis une bévue monumentale.
Pascal Praud, avec un plaisir non dissimulé, a révélé les coulisses de cette humiliation. Quotidien, qui enregistre ses émissions en avance (vers 17h-18h pour une diffusion en soirée), a construit toute une séquence pour se moquer de CNews… en ignorant que l’Arcom venait de démentir toutes les accusations une heure plus tard ! Résultat : quand l’émission a été diffusée, elle était déjà obsolète, contredite par le réel.
“Ils ont mis leurs petites fiches, il y a le prompteur… Ils ne peuvent pas improviser”, raille Praud, pointant du doigt le manque de réactivité et le côté “mécanique” de ses rivaux. “Ça leur fait dire des bêtises”. Pour les téléspectateurs avertis, voir Julien Bellver (le chroniqueur médias de Quotidien) affirmer avec aplomb des choses que l’actualité venait de démentir fut un moment de gêne télévisuelle rare. C’est l’arroseur arrosé, le donneur de leçons pris la main dans le sac de son propre amateurisme.
Tristan Waleckx : Le Chasseur Devenu Gibier
Enfin, Pascal Praud a réservé une dernière salve pour Tristan Waleckx, le présentateur de Complément d’enquête. Il a rappelé que ce même journaliste, qui se pose en parangon de la vertu et de la “rigueur scientifique”, venait tout juste d’être épinglé par l’Arcom pour un autre reportage. Une “mise en garde” officielle pour manque de “rigueur et d’honnêteté” dans une affaire impliquant un sénateur accusé, sans preuves suffisantes, de trafic de drogue.
“C’est un strike !”, s’amuse Praud. En quelques heures, la crédibilité de l’émission d’investigation de France 2 a été attaquée sur deux fronts : son biais contre CNews dénoncé par les faits, et ses méthodes douteuses sanctionnées par le régulateur.
Conclusion : La Victoire du Réel sur l’Idéologie
Ce que Pascal Praud a célébré ce matin-là, ce n’est pas seulement la victoire de CNews, c’est la défaite d’un système. Un système médiatique parisien, endogène, qui a cru pouvoir dicter sa loi et sa vérité contre le gré des téléspectateurs. “Avec tous les coups qu’on prend, on est encore vivants. Et ça marche. Ça les rend dingues !”, a conclu le journaliste.
Cette séquence marque un tournant. Elle prouve que les tentatives d’intimidation par le biais d’enquêtes à charge ou de pressions associatives trouvent leurs limites face à la réalité des faits et à la sanction du public. CNews sort renforcée de cette épreuve, validée par l’Arcom et plébiscitée par l’audience. Quant à France 2, RSF et Quotidien, il leur faudra plus que des “études scientifiques” biaisées pour reconquérir la confiance perdue. La guerre des médias continue, mais cette bataille a un vainqueur incontestable.