Thierry Olive (L’amour est dans le pré) : “Je suis cassé”, l’agriculteur vend sa ferme et change radicalement de vie !

C’est une page qui se tourne, non seulement pour un homme, mais pour des millions de téléspectateurs qui ont suivi son parcours avec émotion. Thierry Olive, la figure incontournable de la saison 7 de “L’amour est dans le pré”, a annoncé une nouvelle qui a l’effet d’une bombe dans le monde rural et médiatique : il vend sa ferme. Usé par des décennies de travail acharné, l’agriculteur normand a décidé de dire adieu à ses vaches pour préserver sa santé et profiter enfin de la vie aux côtés de sa chère Annie.
La fin d’un cycle : “Je suis trop cassé et fatigué”
En 2012, la France entière tombait sous le charme de Thierry Olive, cet éleveur de vaches laitières au grand cœur, authentique et touchant, originaire de la Manche. Son rire communicatif et sa quête sincère de l’amour avaient marqué les esprits. Treize ans plus tard, l’homme est toujours aussi attachant, mais le corps, lui, a dit stop.
Dans une interview poignante accordée à la Presse de la Manche, Thierry a révélé sans filtre les raisons de cette décision radicale : sa santé. “J’ai du mal à suivre car je me sens trop cassé et fatigué”, a-t-il confié avec une honnêteté désarmante.
Pour quiconque connaît la rudesse du monde agricole, ces mots résonnent avec une gravité particulière. Installé sur son exploitation de 30 hectares depuis 1990, Thierry a dédié sa vie à ses bêtes, se levant aux aurores par tous les temps, 365 jours par an. Mais à l’approche de la soixantaine, les années de labeur physique ont laissé des traces indélébiles. L’agriculteur, qui a souvent amusé la galerie avec sa bonhomie, montre aujourd’hui le visage d’une profession usée, où la passion ne suffit plus toujours à masquer la douleur physique.
Une vente sous conditions : pas question de faire n’importe quoi
Si la décision de vendre est actée, Thierry Olive ne compte pas brader l’œuvre de sa vie. Pour lui, sa ferme est bien plus qu’un simple terrain ou un outil de travail ; c’est son histoire, son héritage. Il a donc posé des conditions strictes pour le futur repreneur.
“Pas question de céder sa ferme au premier venu”, insiste-t-il. L’agriculteur cherche un successeur digne de ce nom, quelqu’un avec qui le courant passera humainement et professionnellement. Il ne veut pas voir ses terres, qu’il a chéries pendant plus de 30 ans, être malmenées. “Il faut que le courant passe bien avec les repreneurs et qu’ils ne fassent pas n’importe quoi avec la ferme”, prévient-il.
Généreux jusqu’au bout, Thierry se dit même prêt à accompagner le futur propriétaire pendant quelques mois pour assurer une transition en douceur, à condition, bien sûr, d’avoir un “coup de cœur” pour la personne. Une démarche qui prouve, si besoin était, que Thierry reste un homme de transmission et de valeurs, soucieux de ce qu’il laissera derrière lui.
Annie et le gîte : La “Reine” de la reconversion

Heureusement, dans cette épreuve, Thierry n’est pas seul. À ses côtés, solide comme un roc, se tient Annie. Leur mariage, célébré le 15 septembre 2012, est l’une des plus belles réussites de l’émission animée par Karine Le Marchand. Récemment, le couple a fêté ses 13 ans de mariage, “les noces de muguet”, prouvant que leur amour est fait pour durer.
Et c’est main dans la main qu’ils ont préparé l’avenir. Bien avant l’annonce de la vente, le couple avait anticipé. Il y a un an, en 2024, ils ont lancé une activité annexe qui s’avère aujourd’hui être leur planche de salut : un gîte rural.
Situé à Gavray-sur-Sienne, ce gîte connaît un succès retentissant. “Notre affaire marche bien et ne demande pas beaucoup de travail, donc ce sera parfait pour la retraite”, se réjouit Thierry. Cette reconversion est une véritable bouffée d’oxygène pour le couple. Loin des contraintes horaires infernales de l’élevage laitier, la gestion du gîte leur offre une flexibilité nouvelle.
Thierry ne tarit pas d’éloges sur son épouse, qui gère toute la partie administrative et numérique, un domaine où l’agriculteur avoue être totalement dépassé. “C’est grâce à Annie, car moi j’ai du mal avec internet”, admet-il humblement. Ce duo complémentaire a su transformer sa popularité en un business florissant, accueillant des visiteurs curieux de rencontrer la légende de “L’amour est dans le pré” tout en profitant du calme de la campagne normande.
“La France est belle et je ne la connais pas” : Des rêves de voyage
La vente de la ferme n’est pas une fin, mais un commencement. Pour Thierry, c’est la promesse d’une liberté qu’il n’a jamais connue. Libéré des traites quotidiennes, il compte bien “rattraper le temps perdu”.
Ses projets ? Simples et touchants, à son image. Il veut voyager, découvrir son propre pays. “J’ai envie de découvrir les produits de notre terroir, aller en Alsace par exemple. La France est belle et je ne la connais pas”, a-t-il expliqué. Cette phrase résume à elle seule le sacrifice de nombreux agriculteurs français, souvent enracinés dans leurs terres au point de ne jamais voir ce qui se passe au-delà de leur département.
L’Alsace, avec sa choucroute et ses vins, semble être la première destination sur la liste de Thierry. On imagine déjà le couple, débarrassé du stress de l’exploitation, flânant dans les marchés de Noël ou sur la route des vins, profitant simplement du plaisir d’être ensemble, loin des caméras et des étables.
Un message d’espoir pour le monde agricole
Au-delà de l’anecdote people, l’histoire de Thierry Olive met en lumière la réalité de la retraite agricole. C’est un moment de rupture difficile, souvent redouté, mais qui peut aussi être synonyme de renaissance. En choisissant de vendre avant d’être totalement brisé par la tâche, Thierry envoie un message fort : il est important de savoir s’écouter et de préparer l’après.
Sa réussite avec Annie, tant sur le plan sentimental que dans leur nouvelle entreprise de gîte, montre qu’il y a une vie après l’élevage. Pour les fans de l’émission, voir Thierry “fatigué” est un pincement au cœur, mais le savoir heureux, entouré de l’amour d’Annie et avec des projets plein la tête, est le plus beau des dénouements.
Alors que la ferme cherche son nouveau maître, Thierry, lui, regarde vers l’horizon. L’agriculteur laisse sa place, mais l’homme, lui, commence enfin à vivre pour lui-même. Une retraite bien méritée pour celui qui nous a tant fait rire et pleurer, et à qui l’on souhaite désormais bon vent sur les routes de France !