Vibrant hommage à la comédienne Biyouna au TNA avant son inhumation au cimetière El Alia : Une dernière offrande pour l’artiste

Vibrant hommage à la comédienne Biyouna au TNA avant son inhumation au cimetière El Alia : Une dernière offrande pour l’artiste

De nombreux artistes ont souligné l’immense héritage que la comédienne laisse dans le paysage artistique algérien.Des comédiens, proches et fans ont rendu hier un dernier hommage à la comédienne Biyouna avant au Théâtre national d’Alger (TNA) Mahieddine Bachtarzi où sa dépouille a été exposée avant d’être inhumée dans l’après midi au cimetière d’El Alia.

Tous les artistes ont apporté des témoignages de reconnaissance au talent de la comédienne.

Pour le comédien Hassane Kechache, Biyouna marque d’«une grande empreinte» la scène artistique.

Son parcours «constitue un héritage énorme. Elle a une présence charismatique sur la scène, j’ai travaillé avec elle. Elle a beaucoup donné pour le cinéma. Sa réputation a traversé la frontière».

Le comédien Mohammed Rabia estime qu’«elle a marqué sa présence au cinéma, à la télévision et au théâtre. C’était une artiste complète».

Après avoir rappelé qu’elle a travaillé avec le réalisateur Mustapha Badie, le comédien Sid Ali Ben Salem relève que Biyouna «a réussi dans tout ce qu’elle a fait. Comme elle réussi à conquérir le public, un public qui l’apprécie. Elle a représenté le cinéma algérien à l’intérieur et à l’extérieur du pays. Elle était modeste et attachée au public. Le sourire ne l’a jamais quittée. Elle a fait entrer la joie dans des foyers quand l’Algérie traversait sa période noire».

Hassan Zerari, qui a partagé la scène avec la défunte, notamment dans le feuilleton Nass Mlah City, estime que «l’Algérie a perdu une grande artiste. Elle est irremplaçable. Elle a un don d’artiste».Réalisateur et scénariste, Djafar Kacem, qui a dirigé l’actrice dans la série Nass Mlah City, indique «avoir eu la chance dans mon parcours professionnel de croiser Biyouna. Elle m’a toujours inspiré quand je la dirigeais ou discutais avec elle. Quelque fois, elle venait avec un stylo et un cahier pour me donner un avis sur une de ses idées. Alors, nous les développions ensemble. Il est difficile de trouver une comédienne de son talent. J’aurais aimé pour les artistes qu’ils soient considérés quand ils sont vivants pas après qu’ils partent».

Un long et riche parcours

Le cinéma français en deuil: l'actrice Biyouna est décédée | 7sur7.be

Plus connue sous son nom de scène de Biyouna, la comédienne algérienne Baya Bouzar est décédée hier à l’hôpital de Beni Messous à Alger, à l’âge de 73 ans. Elle a été hospitalisée le 4 novembre pour des complications respiratoires. Depuis 2016, elle était atteinte du cancer du sang. Née en 1952 à Alger, Biyouna s’est distinguée par ses rôles au cinéma et à la télévision, tant au niveau national qu’à l’étranger. Sa carrière s’étend sur plus de 50 ans et embrasse plusieurs facettes d’expression artistique : musique, danse, théâtre, cinéma et télévision. Sa filmographie compte plus d’une vingtaine de films et séries. Elle obtient son premier rôle à la télévision en 1973, quand le réalisateur Mustapha Badie l’engage dans la série télévisée Al Hariq (L’Incendie).

A la fin de la décennie 1990, elle quitte l’Algérie pour la France, où le réalisateur Nadir Mokhnèche l’engage dans la trilogie Le Harem de Madame Osmane (1999), tourné au Maroc et en France, Viva Laldjérie (2003) et Délice Paloma (2007).

Elle revient à ses premiers amours, la musique, en enregistrant un album Raid Zone, sorti en 2001, et puis Blonde platine dans la Casbah en 2006.

Elle croise le comédien Mohamed Fellag dans Opéra d’Casbah mis en scène par Jérôme Savary à l’Opéra comique en 2003. Prenant goût au jeu, Biyouna n’hésite pas à prendre des risques en incarnant Coryphée dans Electre de Sophocle, partageant la scène avec Jane Birkin dans le rôle titre. Elle décroche des rôles dans les comédies comme Il reste du jambon ? d’Anne Depétrini en 2010, Beur sur la ville de Djamel Bensalah en 2011, La Source des femmes de Radu Mihaileanu. La même année, elle obtient un rôle dans Amour sur place ou à emporter. En 2013, elle tourne dans trois films :  Cheba Louisa de Françoise Charpiat,  Mohamed Dubois de Ernesto Ona et Les Reines du ring de Jean-Marc Rudnicki. Un an plus tard, elle se distingue dans Les Trois Frères : Le Retour de Bernard Campan et Didier Bourdon et Amour sur place ou à emporter d’Amelle Chahbi. En 2018, elle joue dans trois comédies : Neuilly sa mère, sa mère !, Les Déguns et Le Flic de Belleville avec Omar Sy. En 2020, elle rejoint le casting de la série Le Grand Bazar puis des Bracelets rouges

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