💀 Partie II : Le Tombeau Vertical : Comment un simple puits breton a englouti le secret de 9 SS pendant quatre décennies

💀 Partie II : Le Serment Silencieux des Neuf Ombres

I. La Maladie Glaciale des Profondeurs

La guerre est terminée, mais à la ferme Le Pape, le temps semble incapable de reprendre son cours normal. Les récoltes poussent, la pluie tombe, mais l’atmosphère autour du vieux puits s’est solidifiée en un silence de mort.

Jean Le Pape ne dort plus jamais profondément. Le jour, il est le paysan robuste et laborieux ; mais la nuit, lorsque le clair de lune éclaire la cour, il voit le puits comme un œil noir et rond fixant le ciel. Il est pris de quintes de toux sèche et de frissons, non pas à cause de la maladie, mais à cause du froid émanant du sous-sol.

Marie, sa femme, est la première à ressentir cette anomalie. Chaque fois qu’elle étend du linge près du puits, les vêtements sèchent plus lentement, sentent le moisi et sont imprégnés d’une odeur indéfinissable de métal rouillé. Le plus effrayant, ce sont leurs enfants. Les deux ne s’aventurent jamais près du puits. Le plus jeune raconte même qu’il voit parfois une traînée d’eau noire apparaître sur la planche recouvrant la margelle, et quand il l’essuie, elle réapparaît la nuit suivante.

Ce n’est pas de l’eau de pluie. C’est du sang noir rongé par la chaux vive et le temps, remontant lentement, comme si les neuf âmes d’en bas tentaient de se connecter au monde d’en haut.

II. L’Appel des 11 Mètres de Profondeur

L’horreur atteint son paroxysme par une nuit d’octobre, alors qu’un épais brouillard enveloppe la campagne bretonne.

Jean est réveillé par un bruit étrange : Un léger cliquetis métallique, répétitif. C’est le bruit de la vieille poulie du puits qui tourne. Impossible. Il l’a cadenassée avec une chaîne et un grand verrou.

Il prend sa lampe à huile et sort dans la cour. Le brouillard transforme le lieu familier en un labyrinthe gris. En s’approchant du puits, il voit la vieille corde (celle qu’ils ont utilisée pour descendre les cadavres) se dérouler lentement de la poulie. Le cadenas est toujours là, mais il a été plié et rouillé de manière surnaturelle, sans intervention humaine.

Jean hurle et saisit la corde. Une odeur de chaux et de chair décomposée lui saute au nez.

Et puis, il entend. Une voix.

Pas un cri ou un gémissement. C’est une voix gutturale, sèche, en allemand, résonnant des 11 mètres de profondeur, glaciale et sombre :

“Wir warten… (Nous attendons…) Der Pfahl… (Le pieu…) Er fehlt… (Il manque…)”

“Le pieu” ? Jean comprend immédiatement. Le pieu en bois que les soldats SS utilisaient pour marquer les caches d’armes ou leur position dans la forêt. Ils voulaient être retrouvés. Ils voulaient être achevés dans leur mort.

III. L’Assimilation et la Renaissance

Après cette nuit, les choses empirent.

Les trésors des puits néolithiques | Pour la Science

Marie commence à parler en dormant, mais pas en français. Elle murmure des ordres militaires secs en allemand, d’une voix qui n’est pas la sienne, mais celle de l’Arrogant Sous-Officier SS.

Un matin, Jean découvre que son vieux manteau a été découpé en lanières. Des ciseaux n’auraient pas pu faire cela. La découpe reproduit exactement la déchirure causée par une rafale de mitrailleuse. Pire encore, sur le mur de la grange, un dessin est apparu : Neuf marques hachurées verticales, sous lesquelles est dessiné au charbon un casque SS. Neuf hommes. Ils comptent.

Jean comprend que le puits ne retient pas seulement neuf cadavres. Il est devenu un creuset spirituel, où sa peur se mêle à la haine réprimée de ceux qui sont enterrés. Les neuf âmes ne peuvent pas reposer en paix parce qu’elles sont emprisonnées, et elles cherchent un portail d’évasion – qui est en fait les corps de ceux qui les ont enterrés.

Il regarde son petit-fils jouer. Le garçon se redresse soudainement, lève le bras en un salut militaire, le visage sans expression.

Horrifié, Jean court vers le puits. Il sait qu’il doit faire quelque chose de définitif, non pas pour enterrer, mais pour sceller éternellement cette porte de l’enfer.

Il prend une longue barre de fer, la chauffe dans la forge jusqu’à ce qu’elle soit rougeoyante, et y grave le symbole du Vétéran de la Grande Guerre – un signe de survie et de victoire sur la mort.

Alors qu’il se tient devant le puits, le froid terrifiant l’envahit, ses poumons se figent. Le brouillard commence à remonter des profondeurs.

Il hurle, rassemblant toutes ses forces et sa terreur, et jette la barre de fer rougeoyante dans la bouche du puits.

L’impact final n’est pas le bruit du métal frappant la pierre, mais un sifflement long et déformé comme si neuf bouches s’étaient mises à crier en même temps.

Le lendemain, Jean est retrouvé.

Il est étendu juste à côté du puits, les mains serrées sur sa tête. Il n’est pas mort, mais il a complètement perdu la raison. Il ne cesse de marmonner un seul mot : “Niemals… Niemals… (Jamais… Jamais…)”

Et le plus horrible : La planche qui recouvrait le puits a disparu.

Le puits est maintenant béant, noir et silencieux. Et au fil des années, chaque fois que la famille Le Pape passe à côté, elle ressent une étrange force d’attraction, sournoise, les tirant vers le trou sans fond – comme si les neuf âmes s’étaient maintenant fusionnées, attendant de tirer toute la lignée pour achever leur œuvre inachevée.


CONCLUSION :

Les esprits SS ont-ils vraiment été scellés ? Ou ont-ils trouvé un moyen de s’échapper, cachés dans le sang même de la famille Le Pape, attendant le moment propice pour être exhumés et renaître à la lumière du jour ?

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