À 52 ans, Roberto Carlos révèle les 5 personnes qu’il déteste le plus

Dans l’univers scintillant du football mondial, peu de noms résonnent avec autant de puissance et d’affection que celui de Roberto Carlos. Le latéral gauche brésilien, célèbre pour ses cuisses d’acier, sa vitesse fulgurante et ses coups francs défiant les lois de la physique, a longtemps incarné la joie de jouer. Pourtant, derrière ce sourire légendaire et ce palmarès époustouflant, se cachait une réalité bien plus complexe, faite de tensions, de frustrations et de rivalités inavouées. Aujourd’hui, à l’âge de 52 ans, l’icône du Real Madrid et de la Seleção a décidé de lever le voile sur les zones d’ombre de sa carrière, révélant une liste surprenante des cinq personnalités qui ont le plus marqué son esprit, non pas par l’amitié, mais par une friction compétitive intense.

Ces révélations, qui secouent actuellement la planète football, nous plongent dans l’intimité psychologique d’un champion qui, malgré son statut de superstar, a souvent dû lutter pour exister face à des ego et des talents démesurés. Voici les cinq hommes qui ont forgé, dans la douleur et le défi, la légende de Roberto Carlos.

Je n'ai aucune raison d'être triste": Roberto Carlos dévoile le secret de  son sourire éclatant - Football | Tribuna.com

1. Roberto Baggio : Le Duel du Destin (1994)

La première rivalité remonte à l’été brûlant de 1994, aux États-Unis. Roberto Carlos, alors jeune prodige, se retrouve face à l’élégance italienne incarnée : Roberto Baggio. Ce n’était pas seulement un match, c’était le choc de deux mondes lors de la finale de la Coupe du Monde.

Baggio, avec sa “divine queue de cheval”, était le meneur de jeu capable de déstabiliser n’importe quelle défense par sa vision et sa technique soyeuse. Pour un défenseur comme Carlos, Baggio représentait le danger absolu. Bien que le Brésil ait remporté le titre suite au penalty manqué de l’Italien, cet affrontement a laissé une marque indélébile. Carlos a avoué que c’est face à Baggio qu’il a compris la cruauté du haut niveau : pour qu’un défenseur brille, il doit parfois éteindre la lumière d’un génie. Ce respect mêlé à une volonté farouche de domination a été le premier grand défi psychologique de sa carrière.

2. Zinedine Zidane : Le Choc des Styles au Bernabéu

Si l’on associe souvent Roberto Carlos et Zinedine Zidane à l’âge d’or des Galactiques et à cette volée mythique en finale de Ligue des Champions, la réalité du vestiaire était plus nuancée. Carlos révèle aujourd’hui une friction tactique et philosophique avec le maestro français.

Zidane était l’apôtre du calme, de la possession, du rythme calculé. Roberto Carlos, lui, était le chaos organisé, l’explosion, la verticalité brute. Cette dichotomie a créé des tensions souterraines. Le Brésilien a admis s’être souvent senti bridé par le tempo imposé par Zizou. “Je voulais de l’action rapide, plus de pression offensive”, confie-t-il. Voir le jeu ralentir alors que ses jambes le démangeaient de foncer vers l’avant créait une frustration palpable. C’était le conflit éternel entre le feu et la glace, deux génies qui devaient se forcer pour jouer la même partition.

3. Thierry Henry : Le Cauchemar de la Ligue des Champions

Dans les années 2000, un nom suffisait à donner des sueurs froides à n’importe quel défenseur : Thierry Henry. Pour Roberto Carlos, l’attaquant d’Arsenal n’était pas seulement un adversaire, c’était une némésis.

Leurs affrontements en Ligue des Champions ont pris des allures de duels de gladiateurs. Henry, avec sa vitesse dévastatrice et sa capacité à dévorer les espaces, ciblait systématiquement le côté de Roberto Carlos, testant les limites défensives du Brésilien. Carlos le reconnaît sans détour : sur le terrain, il n’y avait aucune place pour l’amitié. C’était une guerre d’usure physique et mentale. Henry obligeait Carlos à défendre plus qu’il ne le souhaitait, le privant de ses montées offensives favorites. Cette rivalité était celle de deux athlètes au sommet absolu de leurs capacités physiques, se rendant coup pour coup.

4. Cristiano Ronaldo : La Guerre d’Ego et le Changement d’Ère

L’arrivée de Cristiano Ronaldo au Real Madrid a marqué un tournant, non seulement pour le club, mais pour le statut de Roberto Carlos. Le Portugais, machine de travail et d’ambition, a débarqué avec l’intention claire de devenir le numéro un.

Carlos raconte avoir dû jouer un rôle de mentor un peu rugueux, expliquant au jeune CR7 que le collectif devait primer sur l’exploit individuel. “Il n’a pas toujours compris la dynamique de l’équipe au début”, lâche Carlos. Mais derrière ces conseils se cachait une réalité plus amère : la lumière se déplaçait. Ronaldo monopolisait l’attention, les ballons et la gloire. Pour un joueur habitué à être un pilier central, voir ce jeune loup prendre les rênes a créé une compétition interne féroce. C’était le début de la fin de l’ère Carlos à Madrid, poussé vers la sortie par l’avènement de cette nouvelle superstar.

5. Lionel Messi : L’Ombre Définitive

C’est peut-être la révélation la plus touchante et la plus honnête. Lionel Messi représente pour Roberto Carlos ce qu’il ne pourra jamais atteindre : la perfection offensive pure qui éclipse tout le reste.

Bien que leurs carrières ne se soient croisées que brièvement, Messi incarne la frustration ultime du défenseur. “Messi fait briller les autres, mais il prend toute la lumière”, analyse Carlos. Face à l’Argentin, le travail de l’ombre, les kilomètres parcourus et les tacles décisifs semblent soudainement dérisoires aux yeux du public. Cette rivalité est celle d’un homme contre une idée, celle que le football moderne ne jure que par les buteurs, oubliant les artisans.

La Confession Poignante : “Je suis celui qui travaille dans l’ombre”

Au-delà de ces cinq noms, l’article se doit de souligner le moment le plus vulnérable de ces révélations. Un informateur rapporte une phrase prononcée par Carlos après un match décisif, loin des caméras : “Je suis toujours celui qui travaille dans l’ombre, mais personne ne le remarque.”

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Ces mots résonnent comme un cri du cœur. Ils humanisent une légende que l’on croyait invincible. Roberto Carlos, malgré ses buts d’anthologie, a souffert de ce manque de reconnaissance inhérent à son poste. Il a vu les Ballons d’Or aller aux attaquants, les caméras se braquer sur les numéros 10, tandis que lui assurait inlassablement le spectacle et la sécurité sur son flanc gauche.

Cette sortie médiatique n’est pas un règlement de comptes haineux, mais une thérapie publique. Elle nous rappelle que le football est un sport d’hommes, avec leurs fragilités, leurs jalousies et leur soif de reconnaissance. Roberto Carlos ne déteste pas ces hommes pour ce qu’ils sont, mais pour ce qu’ils lui ont renvoyé : l’image d’un génie qui, malgré tout son talent, devait parfois s’effacer pour laisser passer les autres. Une leçon d’humilité qui rend “l’homme aux cuisses d’or” encore plus grand, et définitivement plus humain.

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