Biyouna : Sa fille a finalement révélé les circonstances tragiques qui ont conduit à sa mort.

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Alger – C’est une confession qui résonne comme un coup de tonnerre dans le ciel culturel algérien et au-delà. Alors que le public pleure encore la disparition de l’immense Biyouna, icône de la liberté et de l’humour, sa fille a choisi de briser le sceau du secret. Loin des hommages officiels et des rétrospectives glorifiant sa carrière, elle nous livre le récit cru, intime et bouleversant des derniers mois de l’artiste. Une plongée vertigineuse dans l’âme d’une femme qui, après avoir passé sa vie à rire pour les autres, a choisi de pleurer seule, dans l’ombre qu’elle avait elle-même convoquée.

Le Masque de la Joie et la Solitude du Clown

Qui connaissait vraiment Biyouna ? À cette question, nous pensions tous avoir la réponse : une femme flamboyante, la danseuse intrépide du Copacabana, la voix rauque qui défiait les interdits. Pourtant, le témoignage de sa fille vient fracasser cette image d’Épinal. Elle décrit une mère hantée par une dualité dévorante, tiraillée entre le personnage public – cette guerrière moderne et audacieuse – et une femme intérieurement blessée, épuisée par le poids de l’existence.

“Elle brillait devant tous, mais elle sombrait seule”, confie sa fille avec une émotion palpable. Cette phrase résume à elle seule le drame silencieux qui se jouait une fois les caméras éteintes. On découvre une Biyouna prostrée, passant des nuits entières assise à même le sol, entourée de papiers qu’elle écrivait frénétiquement avant de les déchirer. Comme si elle cherchait à expulser une vérité trop lourde, un récit qu’elle ne parvenait pas à formuler. Ces fragments de papier, aujourd’hui disparus, étaient les témoins muets d’une crise existentielle profonde, bien antérieure à la maladie qui l’a emportée.

Le Refus de la Pitié : Une Dignité Farouche

Lorsque la maladie a frappé, Biyouna a réagi avec la fierté qui l’a toujours caractérisée : par le silence et le contrôle. Sa fille raconte comment l’artiste a dissimulé son état, refusant catégoriquement d’être perçue comme une victime. L’anecdote est bouleversante : même à bout de souffle, elle prenait le temps de se maquiller les yeux simplement pour répondre à un message vocal, s’accrochant désespérément à son image de femme forte.

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Elle ne voulait pas de la compassion du public. Elle redoutait plus que tout de devenir “la malade”, “la finissante”. Ce refus n’était pas de la vanité, mais une forme de survie. Biyouna voulait rester maître de son histoire jusqu’à la dernière ligne. C’est ce qui explique l’isolement radical de ses derniers mois. Elle a fermé sa porte, non par froideur, mais par pudeur extrême, pour protéger le souvenir que le monde garderait d’elle.

L’Obscurité comme Dernier Refuge

La révélation la plus troublante concerne les conditions de sa mort. Biyouna n’a pas seulement subi sa fin, elle l’a mise en scène. Sa fille explique que l’artiste a exigé l’obscurité totale dans sa chambre d’hôpital. Pas de caméras, pas de lumière crue, pas de vacarme. Elle voulait “partir proprement”, loin du bruit médiatique qu’elle redoutait par-dessus tout.

Cette volonté de s’éteindre dans le noir révèle une angoisse profonde : celle d’être observée en train de faillir. Toute sa vie, Biyouna a lutté pour imposer sa voix ; à l’heure de la mort, elle a lutté pour imposer son silence. Lorsque sa fille est arrivée, trouvant seulement un drap blanc et une radio encore allumée diffusant une mélodie douce, elle a compris que sa mère avait réussi son ultime sortie. Une sortie sans applaudissements, mais d’une dignité absolue.

L’Enigme de la Clé Oxydée

Le récit prend une tournure presque romanesque avec la découverte d’une enveloppe sur sa table de nuit. À l’intérieur, une phrase laconique – “C’est pour quand je n’aurai plus de voix” – et un objet mystérieux : une clé oxydée. Cette clé, que sa fille avait souvent vue durant son enfance, Biyouna l’avait gardée précieusement pendant des décennies sans jamais en révéler l’origine.

“Certaines portes doivent rester fermées pour qu’on puisse avancer”, disait-elle. Cette clé symbolisait sans doute tout ce qu’elle n’avait jamais dit : ses regrets, ses peurs, ses secrets inavoués. En la léguant ainsi, sans explication, Biyouna offrait un dernier aveu silencieux. Elle acceptait enfin de partager le poids de son passé, laissant à sa fille le soin de garder ce symbole de sa part d’ombre.

La Paix Retrouvée : “Je n’ai plus peur”

Pourtant, au milieu de cette tragédie, une lumière inattendue a jailli. Sa fille témoigne d’une transformation spectaculaire dans les dernières semaines. Comme si, après avoir déposé les armes, Biyouna avait enfin trouvé la paix. “Je n’ai plus peur, j’ai compris que le bruit n’est pas la vie”, a-t-elle murmuré un soir.
The truth about the death of the Algerian artist, Biyouna

Cette phrase a marqué le début d’une réconciliation. Biyouna, la rebelle, la combattante, s’est autorisée à être douce. Elle a renoué avec des proches, demandé des nouvelles de ceux avec qui elle s’était brouillée, cherchant à recoudre les déchirures du passé avant de partir. Elle a redécouvert la beauté des choses simples – une tasse, une photo, un rayon de soleil – avec une gratitude qu’on ne lui connaissait pas. Elle s’est pardonnée d’avoir été imparfaite, d’avoir “beaucoup fui” en croyant chercher la liberté.

Un Héritage d’Humanité

Au final, le témoignage de sa fille nous offre bien plus que le récit d’une mort ; il nous offre une leçon de vie. Biyouna nous rappelle que “ceux qui rient ne sont pas toujours heureux”, mais aussi que la paix est possible, même au crépuscule de l’existence.

Elle est partie en femme “vraie”, pas en icône figée. En choisissant l’ombre, elle a paradoxalement mis en lumière sa plus belle vérité : son humanité, faite de failles et de courage. Aujourd’hui, sa fille porte en elle cette paix comme un héritage précieux. Et nous, spectateurs de cette vie extraordinaire, nous sommes invités à regarder au-delà des apparences, à écouter les silences derrière les rires, et à nous souvenir de Biyouna non pas seulement pour son talent, mais pour cette immense et bouleversante authenticité qu’elle a préservée jusqu’à son dernier souffle.

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