Partie 2 : Un Sans-abri demande à BENZEMA: Pouvez-vous me donner 1€? La réponse de BENZEMA est CHOQUANTE

Partie 2 : Le Prix de la Rédemption

Les lumières du stade Santiago Bernabéu s’étaient éteintes depuis longtemps, mais les échos du match de charité résonnaient encore dans la presse. Cependant, dans le monde réel, la “seconde chance” est parfois une arme à double tranchant des plus acérées.

Six mois après ce jour de gloire, l’atmosphère au complexe du “Projet Seconde Chance” devint étouffante. La célébrité soudaine avait amené un invité indésirable que Laurent n’était pas prêt à affronter : la cruauté impitoyable des médias.

Un tabloïd français notoire, au lieu de louer le conte de fées, décida de fouiller dans le passé. Un mardi matin maussade, leur une titrait : “La sombre vérité derrière l’ange de Benzema : Accident en état d’ivresse et condamnation oubliée à Lyon.”

L’article révélait les détails sordides sur la véritable raison pour laquelle Laurent avait perdu son emploi d’enseignant et sa famille des années auparavant : non seulement l’alcoolisme, mais un accident de la route causé en état d’ivresse, laissant un passant handicapé à vie. Bien que Laurent ait payé sa dette par la prison et en perdant tout, le public – qui venait de l’aduler comme un saint – lui tourna immédiatement le dos.

La pression déferla comme un tsunami. Les sponsors se retirèrent discrètement, craignant pour leur image. Les parents, qui le regardaient autrefois avec gratitude, l’observaient désormais avec suspicion, chuchotant sur son passage lorsqu’il entrait sur le terrain.

Benzema, occupé par le calendrier chargé du Real Madrid, tenta de rassurer son ami par téléphone : “Ne lis pas les journaux, Laurent. Nous savons qui tu es aujourd’hui. Le passé est passé.”

“Le passé ne passe jamais, Karim,” résonna la voix de Laurent au téléphone, rauque et tremblante. “Il attend juste dans l’ombre pour nous dévorer.”

Ce fut leur dernier appel.

Trois jours plus tard, Laurent ne se présenta pas à l’entraînement. Le petit appartement annexé à la maison offerte par Benzema était vide. Sur la table, il ne restait que son sifflet d’entraîneur et son uniforme soigneusement plié.

Paniqué et furieux, Benzema lança sa voiture de luxe dans la nuit madrilène sous une pluie battante. Il chercha dans chaque recoin, sous chaque pont, dans chaque bar bon marché où Laurent aurait pu se réfugier. Il réalisa alors une douloureuse vérité : on peut sortir un homme de la rue, mais extirper les démons de la rue de l’âme d’un homme est infiniment plus difficile.

Vers l’aube, sous le déluge, Benzema le retrouva.

Pas dans un refuge, mais à ce même coin de rue où ils s’étaient rencontrés la première fois. Laurent était assis là, adossé au feu tricolore, trempé jusqu’aux os. Mais cette fois, ses yeux ne brillaient plus d’espoir ni de cet izzat (honneur). Ils étaient troubles et sans vie.

À côté de lui, une bouteille de vin bon marché gisait, vide.

Benzema sortit précipitamment de la voiture, ignorant son costume de marque qui se gorgeait d’eau. “Laurent ! Lève-toi ! Rentrons. Nous allons arranger ça.”

Karim Benzema, le retour en grâce de l'enfant terrible - Le ...

Laurent leva les yeux, un sourire tordu sur son visage émacié, vieilli de dix ans en quelques jours. Il fit un geste faible de la main, un geste de désespoir.

“Tu ne comprends pas, Karim ?” dit-il d’une voix pâteuse, empestant l’alcool. “Je suis une tache. À tes côtés, je ne fais que salir ton éclat.”

“Je m’en fous !” cria Benzema, secouant l’homme maigre par les épaules. “Nous avons fait une promesse. Le projet est toujours là, les enfants ont besoin de toi !”

“Les enfants ont besoin d’un héros, pas d’un ivrogne qui a brisé des vies,” Laurent repoussa la main de Benzema, se levant péniblement avant de retomber à genoux. “Tu m’as donné de l’argent, une maison, mais tu ne peux pas m’acheter un nouveau passé. Ta gentillesse… elle est trop lourde. Je ne peux plus la porter.”

“Laurent, je t’en prie…” La voix de Benzema se brisa.

Laurent fouilla dans la poche de son manteau en lambeaux – il avait jeté son costume pour reprendre les vieux habits de son ancienne vie. Il sortit la pièce d’un euro que Benzema lui avait symboliquement rendue lors du match.

“Prends ça,” Laurent jeta la pièce dans une flaque d’eau boueuse aux pieds de Benzema. “C’est ma vraie valeur. Ne perds plus ton temps. Laisse-moi disparaître, c’est la seule façon de sauver ta réputation et la fondation.”

Benzema voulut se baisser pour la ramasser, mais quand il releva la tête, Laurent s’était déjà engagé en titubant dans le rideau de pluie, traversant l’avenue fréquentée au mépris du feu rouge.

“LAURENT ! ARRÊTE !”

Le cri de Benzema fut englouti par le crissement strident des freins et le bruit sourd et sec d’un impact.

Le monde sembla s’arrêter de tourner. Benzema resta figé, regardant la foule commencer à s’amasser autour d’une forme immobile au milieu de la chaussée, sous les phares des voitures qui se reflétaient sur l’asphalte mouillé.

Laurent Dubois mourut sur le chemin de l’hôpital.

Ses funérailles furent silencieuses. Pas de médias, pas de stars du football, juste Benzema et quelques enfants de l’équipe, debout sous la pluie. Le projet “Seconde Chance” continua de fonctionner sous le nom de Benzema, mais son âme était morte avec Laurent.

Des années plus tard, on voyait encore parfois Benzema arrêter sa voiture à ce carrefour fatidique. Il ne baissait pas la vitre, il restait simplement assis, regardant dehors en silence. Dans la poche de son costume coûteux, il gardait toujours une pièce d’un euro – la seule chose qu’il avait récupérée de Laurent.

Ce n’était plus un symbole d’espoir ou de salut. C’était un rappel glacial : parfois, la bonté et l’argent ne suffisent pas à guérir les plaies gangrenées de l’âme humaine. Et il y a des secondes chances qui arrivent trop tard.

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