Invité sur le plateau de TBT9 ce mardi, Pierre Ménès est revenu sur les accusations de Marie Portolano à son égard.

Ce mardi 16 décembre 2025, Pierre Ménès était l’invité de Cyril Hanouna et son équipe sur le plateau de Tout beau, tout n9uf.
Pour l’occasion, l’ex-consultant sportif de Canal+ est revenu sur les accusations de Marie Portolano.
La journaliste, aujourd’hui à la tête des Maternelles, l’avait en effet accusé dans son documentaire Je ne suis pas une salope, je suis une journaliste, diffusé le 21 mars 2021, d’avoir soulevé sa jupe durant une émission. Une accusation qui avait suscité un tollé dans le milieu du journalisme sportif.
Pierre Ménès : “Il n’y a pas un témoin”
Interrogé par Gilles Verdez sur la véracité de ces propos, Pierre Ménès a d’abord assuré n’avoir aucun souvenir de l’évènement avant d’insister sur un point : “Il n’y a pas un témoin, ni du soulevage de jupe, ni de la gifle. C’est ça qui me gêne aujourd’hui.”
Sur le plateau, Géraldine Maillet lui a tout de même rappelé que l’enquête interne menée à Canal+ n’avait pas été très élogieuse à son sujet et portait sur certains comportements et propos qu’il a lui-même reconnus par le passé.
“Je reconnais que c’était mon style“, a d’ailleurs réitéré l’ancien consultant avant que Matthieu Delormeau n’évoque l’ampleur de l’accusation : “Ça n’a pas de sens que cette femme ait inventé une chose pareille et détruit une vie. C’est le seul reproche que je vous fais, c’est que vous avez l’air de dire : “ça ne s’est peut-être pas fait”. Vous devriez peut-être dire : “oui, ça a eu lieu”.”
Face à cela, Pierre Ménès n’a pu que maintenir sa propre position : “Je constate que 8 ans après il n’y a pas un témoin d’un truc qui s’est soi-disant passé en public et devant les caméras. C’est un mystère, mais quand dans son livre elle dit que j’avais un droit de cuissage à Canal+, c’est inadmissible.”
“J’aimerais bien la voir, discuter de tout ça avec elle”
Au cours de son entretien sur le plateau de Tout beau, tout n9uf, le sexagénaire a aussi pointé ses choix médiatiques.
“Parmi les nombreuses erreurs que j’ai faites, c’est d’accepter de venir à TPMP le lendemain du documentaire. C’est Canal qui m’a forcé à venir. Je n’avais rien pour me défendre“, a-t-il fait savoir.
Selon lui, un tel geste “ne fait pas partie de [son] répertoire“. “Mais je suis d’accord que c’est étrange d’inventer un truc pareil (…) Je suis très conscient que dire que je ne m’en souviens pas, c’est la défense la plus pourrie que tu peux utiliser mais c’est la réalité. […] Mais j’aimerais bien la voir, discuter de tout ça avec elle“, a-t-il conclu.