BIYOUNA, LE CHOC POST-MORTEM ! Sa mort, choisie dans le silence, cachait un secret plus lourd que tout. La seule phrase retrouvée sur sa table de nuit, écrite d’une main tremblante, révèle enfin la vérité intime derrière son rire légendaire : une confession déchirante qui va bouleverser la France et l’Algérie.

“Ceux qui rient ne sont pas toujours heureux” : La phrase déchirante de Biyouna enfin révélée

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Article: « Ceux qui rient ne sont pas toujours heureux » : La Révélation Posthume qui Illumine la Solitude de Biyouna

Le 25 novembre 2025, à l’aube naissante, une nouvelle d’une tristesse presque irréelle a traversé Alger, se propageant rapidement jusqu’à Paris : Biyouna n’était plus. L’icône qui avait fait rire et réfléchir deux rives entières, la femme dont l’audace avait accompagné l’Algérie indépendante, s’est éteinte sans bruit dans une chambre discrète du service de pneumologie de l’hôpital de Benimessous. Une fin d’une simplicité déconcertante, choisie comme pour tirer elle-même le rideau final sur un spectacle de plus de cinquante ans. Pour des millions de personnes, Biyouna, dont le vrai nom était Baya Bouzar, n’était pas seulement une artiste ; elle était une cadence, une voix, un geste trop vrai pour être oublié. Son départ fut pourtant marqué par un silence intrigant, une absence d’hommage officiel, comme si elle avait refusé toute reconnaissance publique, toute caméra. Quel secret voulait-elle donc protéger en s’effaçant ainsi?

Quelques heures après l’annonce de son décès, un détail a intrigué ses proches autorisés à entrer dans sa chambre : sur la table de nuit, à côté d’une vieille radio encore allumée, reposait une petite enveloppe crème. Pas de destinataire, pas de signature. À l’intérieur, une unique phrase, écrite de sa main tremblante, dont personne ne soupçonnait l’existence : « Ceux qui rient ne sont pas toujours heureux. » Cette confession, simple et dévastatrice, allait bouleverser ceux qui la liraient et donner un sens nouveau, et tragique, à toute sa vie publique. Pour comprendre la force et la portée de cette ultime sentence, il est essentiel de revenir à l’origine de cette étoile, là où tout a commencé, bien avant la gloire.

Une Étoile Née de l’Audace des Cabarets

L’histoire de Biyouna prend racine dans le quartier populaire de Bellecour, à Alger. Une enfance modeste, faite de bruits de rue, de radios allumées sur les balcons et de femmes qui chantonnent. C’est dans ce décor vivant et bruyant que Baya Bouzar a découvert très tôt l’appel irrépressible de la scène. À seulement 17 ans, alors que ses amies rêvaient d’un avenir tranquille, elle franchit les portes d’un cabaret algérois. Sans réseau ni stratégie, seulement animée par un tempérament qui refusait de s’effacer, elle captive rapidement le public. Sa manière de parler, de rire, de bouger, révélait une liberté rare et précieuse dans l’Algérie des années 70.

Deux ans plus tard, elle dansait au mythique Copacabana, une scène où se croisaient musique, humour et provocation. Elle était déjà une présence incontournable. Le véritable tournant arrive avec sa rencontre avec le réalisateur Mustapha Badi, qui voit en elle une force dramatique brute. Il lui offre le rôle de Fatma dans La Grande Maison. Du jour au lendemain, le Maghreb entier découvre son visage. Le succès est instantané, instinctif. Elle devient la voix populaire et familière des foyers algériens, capable de traverser tous les arts, du théâtre à la chanson, en passant par le cinéma. Son interprétation de Madame Algeria dans Délice Paloma la hisse à un sommet inattendu, tandis qu’en France, Blonde dans la case bas révèle une artiste inclassable, mêlant avec aisance provocation et tendresse, ironie et gravité. Son accent, sa gestuelle, son énergie rompent avec les codes habituels. Elle est aimée, discutée, mais jamais ignorée. Pourtant, plus sa lumière éclatait, plus les regards se faisaient lourds autour d’elle.

Le Prix de la Liberté : Entre Lumière et Ombre

Au moment où sa carrière atteint sa plénitude, les premières fissures apparaissent. Si le public l’adulait pour sa liberté, cette même liberté devenait un problème pour une partie conservatrice de la société algérienne. Les cabarets, lieux de ses débuts, sont perçus comme inconvenants pour une femme. Elle est visée ouvertement par les éditorialistes qui l’accusent de “salir l’image de la femme algérienne”, une formule qui la marquera durablement. Biyouna refuse de plier. Sur un plateau en 1985, lorsqu’un directeur de programme lui reproche son franc-parler, elle répond avec sa spontanéité caractéristique : « Je suis là pour dire la vie. » Mais cette authenticité a un prix. Elle lui coûte discrètement sa place dans une tournée télévisée.

De l’autre côté de la Méditerranée, la tension est différente. La France, qui l’accueille, peine parfois à comprendre son style, son jeu expressif, sa voix ample. Certains critiques la trouvent « trop de geste, trop de voix, trop d’elle ». Elle riait en public de cette remarque, mais elle la touchait profondément en privé. Elle assume le décalage, convaincue qu’une artiste n’existe que lorsqu’elle dérange, affirmant que l’important n’est pas de plaire, mais de rester vraie.

Derrière ces mots forts se cachait une fragilité que personne ne devinait. La réussite, l’excès de lumière, les polémiques répétées, tout cela créait une fatigue. Si elle s’entourait sur les plateaux, une amie proche confiera un jour un détail glaçant : « Elle riait beaucoup sur scène, mais chez elle, il y avait un silence lourd. » Cette phrase résume tout : une grande partie de sa vie se déroulait dans une solitude que le public n’aurait jamais pu imaginer. Celle qui faisait rire des foules rentrait dans un appartement trop calme, parfois trop grand, où elle écrivait, réfléchissait et se taisait longuement.

Le Choix du Retrait et la Peur de l’Affaiblissement

Avec le temps, le silence devient récurrent. Elle refuse des plateaux où elle aurait pu briller, décline des interviews, se retirant progressivement sans fracas. Son corps commence à lui envoyer des signaux que la scène ne peut plus effacer : essoufflements, pauses entre les prises. Pour elle, c’est le début d’une période où la voix forte devient discrète. Une inquiétude grandit en elle : celle de ne plus être en harmonie avec son époque, que sa parole lui coûte plus qu’elle ne lui apporte.

C’est à ce moment-là que Biyouna prend la décision que personne ne comprend sur le moment : se retirer totalement. Elle quitte le centre animé d’Alger pour un appartement modeste à El Madania, un quartier en hauteur, choisissant le silence comme un refuge. Sa santé se fragilise, les problèmes respiratoires s’aggravent. En 2018, une première hospitalisation passe inaperçue. Elle refuse que l’information circule, demandant le silence absolu au personnel soignant. L’idée d’être vue diminuée l’inquiète plus que la maladie elle-même. À ses proches, elle martèle : « Je veux qu’on se souvienne d’elle debout. Jamais affaiblie. »

En 2023, elle refuse un projet de série franco-algérienne, ne voulant pas incarner une figure trop victimisée, craignant de trahir la femme libre et indocile qu’elle avait toujours défendue. Le projet tombe à l’eau, et avec lui, sa dernière occasion de revenir à l’écran. Lors d’une de ses dernières interviews, elle avait prononcé une phrase aujourd’hui prémonitoire : « Quand on a tout donné sur scène, il faut savoir disparaître proprement. » Elle ne supportait pas les adieux forcés. Elle préférait choisir elle-même le moment où les lumières s’éteignaient.

L’Adieu Silencieux et la Révélation Finale

Biyouna, Algerian Star With Tart Tongue Onscreen and Off, Dies at 73 - The  New York Times

Fin octobre 2025, son état se dégrade rapidement. Elle finit par accepter d’être transférée à l’hôpital de Benimessous, de nuit, sans bruit, comme on cache un secret. Elle passe ses dernières semaines là, entre les mains d’une petite équipe. Elle n’a plus la force de parler longuement, mais elle écoute, un petit poste radio diffusant des airs d’Oum Kalthoum. Elle refuse les visites de personnalités publiques et de responsables politiques. Elle ne veut pas être vue dans cet état, elle veut que son départ soit « propre », signe d’une dignité maintenue jusqu’au bout.

Dans les dernières heures du 24 novembre, sa respiration devient irrégulière. Vers 5h du matin, son souffle se suspend. Pas un cri, pas un mot. Juste un arrêt doux et définitif, constaté à 6h01. Le visage de Biyouna, raconte-t-on, semblait apaisé. Ce n’est qu’une heure plus tard, lorsque sa nièce arrive, que l’atmosphère étrange d’un départ récent se confirme. En rangeant quelques effets personnels, une infirmière remarque la petite enveloppe crème glissée sous un carnet. L’écriture au dos semble récente, une seule feuille pliée en deux. C’est là, écrite en arabe d’une écriture lente, que réside l’ultime confession de l’artiste.

La nièce lit la phrase, d’abord incrédule : « Ceux qui rient ne sont pas toujours heureux. » Les soignants échangent un regard silencieux. Tout est là. La contradiction d’une vie passée à déranger, à se battre, à provoquer, à rire, tout en portant le poids d’une solitude immense et des rôles trop grands. On comprend soudain que cette phrase n’est pas seulement un aveu tardif, mais peut-être l’explication, la clé intime que Biyouna n’avait jamais dite à voix haute.

Le message se répand comme une blessure. Les obsèques ont lieu dans la plus stricte intimité, conformément à sa volonté. Pas de caméra, pas de discours officiel, juste une plaque blanche portant son nom. Biyouna avait choisi ce départ effacé. Mais sa phrase, elle, ne s’efface pas. Elle circule, touche, questionne. Elle rappelle que derrière la femme libre, insolente et indomptable, il y avait aussi une femme épuisée.

Biyouna ne laisse derrière elle ni fortune colossale, ni patrimoine visible. Son véritable héritage est d’une autre nature : cette manière d’exister, de parler vrai, une présence qui ne cherchait jamais à plaire, mais à être juste. Dans une époque saturée d’images, elle reste l’une des rares à avoir choisi le silence comme dernière œuvre. Son appartement est légué à ses deux nièces, sans conflit familial. La famille refuse les documentaires et les rétrospectives, non par rejet, mais par fidélité à son désir de partir sans bruit. Pendant ce temps, le public, lui, ne se tait pas. Des jeunes artistes reprennent ses répliques et ses chansons, mais c’est la phrase retrouvée à son chevet qui demeure le fil le plus sincère de son héritage : une confession simple qui éclaire toute une vie passée à se protéger derrière l’éclat d’un rire qui cachait, en réalité, une immense et poignante solitude.

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