EXCLUSIF : « Accepter de perdre nos enfants » – L’Appel Choc du Chef d’État-Major Qui Exige de la Nation un Sacrifice Impensable

EXCLUSIF : « Accepter de perdre nos enfants » – L’Appel Choc du Chef d’État-Major Qui Exige de la Nation un Sacrifice Impensable


Le Choc au Congrès des Maires : L’Injonction de l’Impensable

 

L’atmosphère était celle d’un rassemblement républicain traditionnel ce mardi au Congrès des Maires de France, un lieu d’ordinaire dédié aux discussions pragmatiques sur la sécurité locale, les finances publiques et le lien social. Pourtant, le général Fabien Mandon, Chef d’État-Major des Armées (CEMA), a transformé cette tribune en un lieu de vérité brutale, lançant une phrase qui a fait l’effet d’une déflagration morale : pour “l’emporter” dans une éventuelle confrontation de haute intensité contre la Russie, la nation française doit, je cite, « accepter de perdre nos enfants. »

Cette déclaration, d’une franchise glaçante, a secoué la classe politique et l’opinion publique. Rarement un chef militaire en exercice n’avait abordé l’éventualité d’une guerre européenne avec une telle crudité et un tel coût humain. Si la sidération est immédiate, la réponse d’un commentateur politique averti est sans ambiguïté : « Il a plutôt eu raison. […] Nous devons l’écouter. » Cet acquiescement immédiat, cette acceptation de la lucidité militaire, propulse le débat sur la souveraineté et la défense nationale vers une dimension éthique et sociétale inédite. Le discours du général Mandon marque un tournant, exigeant que la France passe d’une posture de défense professionnelle à une véritable préparation psychologique collective à la guerre.

De la Paix aux Sacrifices : Le Prix des Valeurs Démocratiques

 

La violence de la formule du CEMA ne doit pas masquer la profondeur de son message. Le général Mandon ne s’est pas exprimé en stratège isolé, mais en gardien des valeurs qui ont fondé la paix et l’Europe après 1945.

Le Devoir de Soutenir la Démocratie

« Nous sommes tous appelés à la responsabilité pour la souveraineté de notre pays, mais pour le respect d’un certain nombre de valeurs, » a rappelé la voix justifiant le propos du CEMA. Ces valeurs – démocratie, droits de l’homme – ne peuvent être « abdiquer au nom des menaces d’un certain nombre d’états totalitaires. » En nommant implicitement la Russie comme le contre-modèle, le CEMA a replacé la défense française dans le cadre d’un conflit civilisationnel, où l’enjeu dépasse la simple protection territoriale pour embrasser la survie de l’idéal européen.

En demandant d’« accepter de perdre nos enfants, » le général Mandon renvoie la France à la réalité de la guerre de haute intensité. Contrairement aux conflits asymétriques et aux opérations extérieures menées par l’armée professionnelle depuis des décennies, une confrontation majeure contre une puissance dotée exigerait un engagement total de la nation, y compris de ses réserves humaines. Cette phrase est une tentative délibérée de briser l’illusion que la guerre moderne ne concerne que les soldats d’élite. Elle rappelle que, dans l’histoire, la défense des valeurs démocratiques a toujours eu un coût mesuré en vies humaines, un coût que la société contemporaine, habituée à la paix et à la prospérité, a largement oublié.

Pourquoi Interpeller les Maires ? L’Ancrage Territorial du Sacrifice

 

Le choix du Congrès des Maires comme lieu de cette déclaration choc n’est pas anodin, il est d’une pertinence stratégique cruciale. Les maires sont les dépositaires du lien social, les relais de l’État au plus près des familles et des citoyens.

Le Maire, Relais Moral de la Nation

Le général Mandon a demandé aux maires de « porter l’idée » de ce sacrifice. Cette démarche vise à court-circuiter les filtres médiatiques et les circuits politiques habituels pour ancrer la préparation psychologique dans le tissu local. La guerre, si elle venait, ne serait pas menée par l’Élysée seul, mais par l’ensemble des territoires. Les maires sont les premiers concernés par :

  • La gestion des réserves : Le déploiement, l’instruction, et le soutien des appelés et des réservistes issus de leurs communes.

  • Le soutien aux familles : Ils sont le premier point de contact des familles confrontées à la perte ou à l’engagement de leurs enfants.

  • La résilience civile : Ils sont les chefs d’orchestre de la protection des populations face aux menaces (cyber, désinformation, logistique).

En s’adressant directement à eux, le CEMA transforme les maires en ambassadeurs d’une “conscience éveillée,” les chargeant de la mission ingrate mais vitale de préparer leurs concitoyens, émotionnellement et logistiquement, au pire. Il les sort de leur rôle habituel de gestionnaires pour les propulser au premier rang de la défense morale et civile du pays.

Le Rôle du Chef d’État-Major : Tenir les Consciences Éveillées

 

La justification politique qui a suivi la déclaration a insisté sur le rôle essentiel du CEMA. Le chef militaire n’est pas un simple technicien gérant les stocks de munitions, il est aussi le porte-parole d’une réalité stratégique difficile.

Au-Delà de la Politique Policière

Le fait de « tenir nos consciences éveillées » est présenté comme le rôle fondamental du général Mandon. Historiquement, le commandement militaire est tenu à une obligation de vérité envers le politique, mais aussi envers la nation. Dans un contexte où le « sentiment d’insécurité » des Français est souvent focalisé sur la petite et moyenne délinquance, le CEMA rappelle que l’insécurité la plus grave est celle qui menace l’existence même de l’État.

Cette prise de parole audacieuse sert plusieurs objectifs stratégiques :

  1. Préparation Psychologique : Habituer l’opinion à l’idée d’une menace existentielle et à la nécessité de sacrifices pour y faire face.

  2. Légitimation Budgétaire : Justifier les investissements massifs dans les équipements de haute intensité et la nécessité de renforcer les effectifs.

  3. Défense de la Souveraineté : Rappeler que la France, puissance nucléaire et membre permanent du Conseil de sécurité de l’ONU, a une responsabilité globale qui dépasse la simple défense de ses frontières.

La figure politique qui soutient le général a clairement validé cette démarche en affirmant : « Je viens de dire que c’est le rôle du chef d’état-major et nous devons l’écouter. » Cette injonction à l’écoute dénote un consensus au sommet de l’État sur la gravité de l’heure et la nécessité d’une communication sans fard, même si elle doit être choquante.

L’Impact Sociétal : Du Soldat Professionnel à la Nation en Armes

 

Les mots du général Mandon portent un poids lourd sur le contrat social français. Depuis l’arrêt de la conscription et l’avènement de l’armée de métier, la population française a vécu dans une bulle de sécurité, confiant sa défense à une élite professionnelle.

La Rupture du Contrat d’Illusion

Le CEMA vient rompre ce « contrat d’illusion. » Accepter de perdre ses enfants, c’est accepter que la défense n’est pas uniquement l’affaire des 200 000 soldats d’active, mais potentiellement l’affaire de tous. Cela implique une réévaluation complète de la place de la jeunesse et de la famille dans la stratégie de défense. Pour les militants, les électeurs et les familles, cette déclaration se traduit par :

  • Une Pression Morale : Comment les parents peuvent-ils “accepter” une telle éventualité, même au nom de la souveraineté ?

  • Un Débat Éthique : Jusqu’où doit aller le sacrifice national pour des valeurs qui, bien que fondamentales, semblent lointaines aux yeux de ceux qui n’ont jamais connu la guerre sur leur sol ?

  • Un Changement de Mentalité : La nécessité d’une résilience civile accrue, où chaque citoyen est un maillon de la chaîne de défense, capable d’affronter des ruptures majeures de la vie quotidienne.

Les valeurs de démocratie et de droits de l’homme, souvent considérées comme des acquis immuables depuis la Seconde Guerre mondiale, sont aujourd’hui présentées comme des biens périssables qui exigent un engagement, et potentiellement un prix du sang. L’Europe construite sur la paix et les droits ne peut pas, selon le CEMA, abdiquer face aux menaces sans accepter de payer ce prix.

En conclusion, la déclaration du général Fabien Mandon au Congrès des Maires de France est plus qu’une mise en garde ; c’est un manifeste pour le réarmement moral de la nation. En demandant aux maires de relayer l’idée qu’il faut « accepter de perdre nos enfants » pour l’emporter, il a contraint la France à regarder en face la nature de la menace et le coût réel de sa souveraineté. Cet appel à la lucidité, validé par la sphère politique, marque l’entrée de la France dans une nouvelle ère de vigilance, où la défense n’est plus une affaire d’experts, mais une responsabilité collective, lourde de conséquences.

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