Le 20 juillet 1944, quelques heures à peine après la tentative d’assassinat mené par des officiers allemands contre Adolphe Hitler au Wolf Chance, son quartier général, de Prus oriental, près de Rastenbourg, le fureur poursuit son programme comme si rien ne s’était passé. Il reçoit le dirigeant fasciste italien Benito Moussolini, impassible au chaos qui vient d’être évité de justesse.
L’échec de l’attentat déclenche alors une vague de représaille d’une brutalité féroce qui ballait un Reich déjà en pleine désintégration. déterminé à écraser toute trace de dissidence, Hitler ordonne l’arrestation, la torture et l’exécution de centaines d’officiers de fonctionnaires et de quiconque est soupçonné même vaguement de sympathie envers les conspirateurs.
La peur et la suspicion s’insuent dans toutes les strates du rail challemand, tandis que d’anciens camarades se retournent les uns contre les autres pour prouver leur loyauté. Parmi ceux pris dans cet étau de vengeance se trouve un ancien eau responsable du parti nazi déjà tombé en disgrâce.

Il est dénoncé pour sa foi catholique sa modération. La distance qu’il a progressivement prise avec le fanatisme auquel il avait pourtant contribué et pour s’être fait des ennemis au sein même des plus hautes sphères du régime. Son nom ISF Wagner. Wagner né lece janviera dans la petite ville d’Algrian, l’actuel algrange en France, alors intégré à l’empire allemand.
Fils de mineur, il grandit dans une famille profondément catholique et intègre une école normale d’instituteur durant l’été 1913. La première guerre mondiale éclate le juillet et en le jeune étudiant s’engage volontairement dans l’armée impériale allemande. En mai 1918, Wagner est grièvement blessé et capturé par les Français. Après cinq tentatives d’évasion, il parvient finalement à s’enfuir d’un camp de prisonniers déguisé en officiers français.
La guerre prend fin le novembre. Et en août de l’année suivante, il regagne l’Allemagne en passant par la Suisse. À partir de 192, Wagner s’investit activement dans la politique nationaliste. À cette époque, Adolphe Hitler a fondé le parti nazi un mouvement prenant un nationalisme extrême, une idéologie raciale radicale et la destruction du système démocratique né de la défaite allemande de 1918.
Wagner cofonde la section locale du parti nazi à Bom et en devient le premier chef de groupe. Après l’interdiction du parti, à la suite du PCH manqué de la brasserie en novembre 1923, il poursuit ses activités au sein du Volkish Sosialer Block, un mouvement proche du national socialisme. Lorsque le parti nazi renaît en 1925, Wagner y adhère de nouveau et gravit rapidement les échelons jusqu’à devenir chef de district.
En 1928, il est nommé Golighter de West Fali et devient l’un des 12 premiers députés nazis au Reichstag, le parlement allemand. En 1932, Wagner fonde un hebdomadaire et un quotidien nazi ainsi qu’une académie de formation politique contribuant ainsi à façonner l’idéologie du mouvement dans l’ouest de l’Allemagne. Le 30 janvier 1933, Adolphe Hitler est nommé chancelier du Reich par le président Paul von Hindenburg.
En septembre3, Wagner rejoint la SA avec le grade de SA Groupen Fureur, équivalent à celui de général de division dans l’armée américaine. La SA Sturmapong est la force paramilitaire du parti nazi connue sous le nom de section d’assaut ou chemise brune. Elle sert alors de bras armés du parti intimidant les opposants et imposant la domination nazie dans les rues.
En décembre 1934, après la destitution de Helmut Brckner Wagner et nommé Golighter de la province de Silési, dont la capitale est Brlao, l’actuel Vrosoave en Pologne. Brckner est accusé de déloyauté et d’inclination, homosexuel, puis emprisonné renvoyé et expulsé du parti. Tout en conservant son poste en West Fall Wagner devient ainsi l’un des rares dignitaires nazis à diriger simultanément deux régions en plus de ses fonctions partisanes.
Il succède à Brckner comme auer président des provinces prussiennes de haute et basse Silésie, réunissant entre ses mains l’autorité politique et administrative suprême de la région. En octobre 193, Wagner est nommé commissaire du Reich au prix chargé de contrôler les prix de gros et de détails dans toute l’Allemagne.
Ce poste est essentiel dans la politique économique menée par Hermann Ging dans le cadre du plan de 4 ans visant à préparer l’économie allemande à la guerre. Wagner décrète qu’après novembre, aucune augmentation de prix ne sera autorisée, mais les pénuries de matière première l’obligent bientôt à assouplir ses règles, permettant des hausses limitées pour les industries dépendantes des importations.
En novembre 1937, Wagner est promu SA Aber Groupen fur, un grade équivalent à celui de lieutenant général dans l’armée américaine. Et le 1er septembre 1939, la Seconde Guerre mondiale éclate lorsque l’Allemagne nazie envahit la Pologne. Après l’invasion de la Pologne par les nazis, une grande partie du pays est annexée notamment la haute silésie orientale rattachée alors au domaine administratif de Wagner.
Deux jours plus tard, celui-ci rencont, l’un des principaux architectes de la Shoa. lui présente le soi-disant plan Nisco, un projet visant à déporter entre 70000 et 80000 juifs des territoires polonais annexés vers une zone isolée près de Lubelin où il serait regroupés dans une sorte de réserve soumise à des conditions effroyables.
Wagnoner accepte de coopérer et les premières déportations commencent dès octobre 1939 depuis la ville de Katovitz, l’actuel Catovis en Pologne. Ces transferts se poursuivent jusqu’au début de l’année 1940, expulsant juifs et polonais de leur foyer pour laisser la place à des colons allemands ethniques. Beaucoup de déportés meurent de faim, soit durant le transport, soit après leur arrivée dans la réserve.
Les épidémies de tyfus et de fièvre typhoïd, le manque total de logement et l’absence de tout moyen de subsistence provoqu d’autres vagues de décès. La majorité de ceux qui survivent à cette première épreuve périront plus tard dans les camps d’extermination nazi. Dans sa position de pouvoir, Wagner porte une responsabilité directe dans leur sort.
En 1941, ISEF Wagner semble pourtant avoir atteint l’apogérière politique. Mais derrière cette façade de réussite, il s’est attiré la haine de certains des hommes les plus impitoyables de la hiérarchie nazie. Parmi eux, Heinrich Himler, chef de la SS, et Martin Borman, secrétaire particulier de Hitler et chef de la chancellerie du parti.
Tous deux méprisent Wagner. Himler se méfie de son indépendance et de son manque de fanatisme tandis que Borman, athé militant voit dans la foi catholique ouverte de Wagner une insulte directe à la pureté idéologique du parti nazi. Borman, l’un des dirigeants les plus violemment antireligieux du régime, saisit chaque occasion pour tenter de la battre.
On accuse Wagner d’entretenir des liens avec l’action catholique, une organisation condamnée par le régime pour son opposition aux doctrines nationale socialiste. Il a également envoyé ses enfants dans des écoles catholiques, un acte strictement interdit pour les hauts responsables du parti. Des rumeurs circulant même selon lesquelles sa femme se serait agenouillée devant le pape lors d’une réception au Vatican.
Une image qui scandalise l’entourage immédiat de Hitler. Le prétexte final menant à la chute de Wagner vient d’une lettre privée écrite par sa femme à leur fille enceinte. Elle y interdit le mariage prévu avec un officier SS au motif que celui-ci a renié l’Église. Himler s’empare de la lettre et la transmett à Borman, qui s’empresse de la présenter à Hitler.
Leuf novembre, lors de la commémoration annuelle du PCH manqué de la brasserie à Munich, tous les goliters sont réunis devant l’élite du parti. Assemblée Hitler destitue personnellement Wagner de son poste de Gaoiter. Après que Borman eut lu à voix là haute la lettre de l’épouse de Wagner, Hitler explosa de colère.
Il dénonça publiquement Wagner comme un homme déloyal, indigne de ses fonctions. Lorsque Wagner tenta de se défendre, Hitler lui ordonna de se taire et le révoqua de tous ses postes, exigeant qu’il soit expulsé de la salle sur le champ. Quelques jours plus tard, Wagner fut également exclu du parti. Sur ordre direct de Hitler, il fut convoqué devant le tribunal suprême du parti présidé par Walter Bour, l’organe chargé des questions disciplinaires et de l’appartenance au parti.

Malgré la pression écrasante, Wagner assura une défense vigoureuse et en février 1942, le tribunal l’acquita déclarant qu’il n’existait aucune base formelle justifiant son expulsion. Cette décision mit Hitler et Borman dans une fureur noire. Ils refusèrent catégoriquement de l’accepter. Pendant des mois, l’affaire resta en suspend jusqu’à l’automne 1942 lorsque Hitler convoqua B à son quartier général, le réprimanda violemment et exigea que la décision soit immédiatement annulée.
Le jour même, B écrivit à Wagner pour lui annoncer son exclusion définitive du parti nazi. En octobre 1943, sur les instructions de Himler, la guestapu la police secrète du régime plaça Wagner sous surveillance constante. Autrefois l’un des dirigeants régionaux les plus fiables du fureur, il était désormais traité comme un ennemi potentiel de l’État.
À la mi-t4, l’Allemagne s’effondrait sous le poids de la guerre et l’opposition à Hitler gagnait du terrain au sein même de l’armée. Beaucoup d’officiers étaient convaincus que seule la chute du fureur pouvait sauver le pays de la destruction totale. Le 20 juillet 1944, Klaus von Stoffenberg plaça une bombe sous une table de conférence au quartier général de Hitler, la tanière du loup en Prusse oriental.
L’explosion tua quatre hommes, mais Hitler survécut avec seulement quelques blessures légères. L’échec de l’attentat déclencha une vague de répression brutale à travers tout le Reich. Le nom de Wagner apparut dans un document retrouvé parmi les papiers des conspirateurs. Il y figurait dans une liste d’hommes considérés comme droits et compétents, susceptible de soutenir éventuellement un renversement de Hitler.
Bien qu’aucune preuve n’indique sa participation, cette seule mention c’est là son destin. À la fin juillet 1944, la guestapo l’arrêta et l’envoya dans un camp de concentration. Plus tard, il fut transféré au siège de la Guestapo aux huit prince Albrecht Strass à Berlin où les prisonniers étaient interrogés et souvent exécuté dans le secret absolu.
Les circonstances exactes de la mort de Wagner demeurent incertaines. Selon la version la plus largement admise, ISF Wagner, âgé de 46 ans, aurait été pendu par la Guestapo le 22 avril 1945, quelques jours avant l’entrée des troupes soviétiques dans Berlin. Un autre témoignage rapporté par un codétenu affirme qu’il aurait survécu jusqu’au 2 mai lorsque des soldats de l’armée rouge libérèrent la prison.
Selon cette version, il aurait été tué accidentellement par un soldat soviétique victime d’une balle perdu dans le chaos de la libération. Avant de clore notre récit, souvenez-vous que l’histoire regorge encore de secrets et de destin extraordinaire à découvrir. Si cette plongée dans le passé vous a passionné, soutenez la chaîne Like, abonnez-vous et activez la cloche pour ne manquer aucun de nos prochains épisodes.
Merci d’avoir regardé et à très bientôt pour une nouvelle page d’histoire. M.