Justice en Déclin, Factures Explosives : Les Révélations Choc qui Exposent la Crise Profonde de la France

Justice en Déclin, Factures Explosives : Les Révélations Choc qui Exposent la Crise Profonde de la France


Plutôt qu'attaquer CNews, Dupond-Moretti aurait dû mieux faire son job !" (Pascal  Praud) - YouTube

Justice en Déclin, Factures Explosives : Les Révélations Choc qui Exposent la Crise Profonde de la France

 

Le plateau de L’Heure des Pros, animé par Pascal Praud sur CNews, s’est transformé en véritable chambre d’écho des maux qui rongent la société française. Au-delà du débat politique habituel, les interventions du Ministre de l’Intérieur, Gérald Darmanin, et les témoignages poignants de victimes, couplés à une alerte sans précédent sur l’explosion des prix de l’énergie, ont dessiné le portrait d’une nation au bord de la rupture. Les discussions ont mis en lumière un État confronté à une triple crise : l’effondrement de son système judiciaire, la faillite de la sécurité pénitentiaire et une politique énergétique désastreuse qui menace le pouvoir d’achat de millions de Français.

La Justice à la Carte : Quand le Juge Annule la Cour d’Assises

 

L’une des séquences les plus explosives de l’émission a porté sur les dysfonctionnements criants du système judiciaire, notamment en matière de narcotrafic. Gérald Darmanin a abordé le cas choquant d’un baron de la drogue de Vendin-le-Vieil, un détenu de haute sécurité qui avait obtenu une permission de sortie, contre l’avis du parquet et du chef d’établissement, dans le but de trouver un emploi et d’être libéré plus tôt. Une situation qui a indigné l’opinion publique et le Ministre lui-même, qui a annoncé son intention de changer la loi pour les narcotrafiquants, sur le modèle des dispositions déjà prises contre le terrorisme. L’objectif est clair : interdire les aménagements de peine pour ceux qui sont incarcérés dans des prisons de haute sécurité, sauf exceptions extrêmes comme l’enterrement d’un proche.

Cependant, les critiques les plus acerbes ont visé la fonction du Juge d’Application des Peines (JAP). Des commentateurs ont dénoncé le pouvoir jugé « excessif » et « libéral » du JAP, capable de « détricoter » seul dans son cabinet le travail d’une cour d’assises. Selon les propos tenus, un JAP peut théoriquement décider de libérer un individu condamné à 25 ans de prison au bout de 12 ans, un raccourcissement de peine qui serait « quotidien » en France. Cette pratique, jugée trop permissive et même « trustée par le Syndicat de la Magistrature », révèle une déconnexion entre la sanction prononcée et son exécution, sapant la crédibilité de l’institution.

Plus grave encore, l’émission a soulevé le scandale des « entreprises bidon » qui promettent d’embaucher des détenus pour faciliter leur sortie anticipée. Les prisonniers, sous de fausses promesses, obtiennent une libération conditionnelle sans jamais travailler, et pire, ils versent de l’argent liquide à l’employeur fictif pour le service rendu. Le résultat est terrifiant : des criminels continuent leur vie de « malfrat » en pleine liberté, à mi-peine, au nez et à la barbe de l’État.

Le Réveil des Victimes et le Procès du Silence Politique

 

La crise judiciaire a trouvé son expression la plus bouleversante à travers les témoignages de victimes. Pascal Praud a évoqué le phénomène de la « rébellion des victimes », des mères, des veuves ou des victimes d’agressions qui, contrairement au passé, refusent désormais la discrétion et s’engagent dans le débat public pour dénoncer l’incurie du système.

La mère du jeune Elias, dont le témoignage a été diffusé, a raconté avoir été insultée de « populiste » et de personne « partant en croisade contre les magistrats » par un membre du corps judiciaire lors d’une démarche de dialogue. Face à cette violence institutionnelle, Gérald Darmanin a promis d’agir en saisissant le Conseil Supérieur de la Magistrature (CSM) si les faits étaient avérés, tout en reconnaissant que la France avait failli dans l’organisation de sa justice des mineurs.

Le témoignage d’Harmonie Commine, veuve du gendarme Commine, a été d’une force dévastatrice. Elle a rappelé que le meurtrier de son mari était un multirécidiviste qui avait accumulé neuf ou dix condamnations — amendes avec sursis, travaux d’intérêt général, rappels à la loi — sans jamais avoir purgé une peine de prison effective avant son acte fatal. Son constat est sans appel : si la justice et l’État avaient privilégié la « sécurité nationale » plutôt que le « principe d’économie », son mari serait encore en vie. Cette parole, ovationnée lors de l’événement « Face à Vous » au Dôme de Paris, est un réquisitoire contre la culture du laxisme pénal.

Dans un autre registre, l’émission a pointé du doigt l’absence des grandes figures du rap marseillais, comme Jul ou Soprano, lors de la marche de soutien à Amine Kessassi, jeune victime de la mafia locale. Pour les commentateurs, ce silence est assourdissant et révèle une peur palpable, voire des liens documentés entre le milieu du rap et le grand banditisme, contrastant avec l’engagement facile de ces mêmes personnalités sur des sujets moins risqués.

Fouilles XXL : Quand la Prison Devient un Hôtel pour Criminels

 

Le débat sur la sécurité a été illustré par des images exclusives de l’opération « Fouille XXL » dans la prison de Nanterre, orchestrée sous l’instruction de Gérald Darmanin. Le Ministre a exigé que toutes les cellules soient fouillées de manière massive et inédite d’ici la fin de l’année.

Le reportage a montré les équipes d’élite (ERIS), les équipes cynophiles et des unités spécialisées dans la détection d’objets électroniques (capables de trouver des cartes SIM, même éteintes), entrant dans les cellules d’isolement. L’ampleur du trafic est stupéfiante : l’opération de Nanterre a permis de saisir 70 téléphones portables dans une centaine de cellules seulement, ainsi que de la drogue, des cartes SIM et des médicaments. Ce bilan donne l’effrayante impression que « tous les détenus ont un portable », confirmant que la prison est devenue, pour beaucoup, une base arrière permettant de continuer les activités criminelles, commander des assassinats ou harceler des victimes de violences conjugales depuis l’intérieur.

Pascal Praud a conclu cette séquence par une critique ciblée de l’ancien Ministre de la Justice, Éric Dupond-Moretti : « Plutôt qu’attaquer CNews, Dupond-Moretti aurait dû mieux faire son job ! ». Une remarque qui, en miroir, suggère que la nouvelle ligne de fermeté affichée par l’exécutif est une réponse directe à l’inaction perçue de son prédécesseur.

La Bombe du Pouvoir d’Achat : L’Alerte Noire sur l’Électricité

La dernière partie de l’émission a basculé du sécuritaire à l’économique avec l’intervention de Fabien Bouglet, expert en politique énergétique. Son constat est une véritable bombe sociale : la facture d’électricité des Français, qui a déjà augmenté de 35 % en deux ans, risque d’être à nouveau multipliée par deux dans les années à venir si la politique actuelle, encadrée par la Programmation Pluriannuelle de l’Énergie (PPE), est maintenue.

La cause principale de cette hausse faramineuse n’est pas le coût de production de l’énergie nucléaire ou hydraulique, mais bien les subventions massives et opaques accordées aux énergies intermittentes (éoliennes et panneaux solaires). Ces subventions coûtent aux contribuables 10 milliards d’euros d’ici 2025. L’expert a dénoncé un « scandale absolu français », où l’argent public est gaspillé au profit de l’éolien, une énergie qui, en plus d’être coûteuse, déstabilise le réseau électrique.

Les conséquences sont dramatiques : au-delà de l’atteinte au pouvoir d’achat des ménages, ce coût exorbitant pousse les petites et moyennes entreprises à mettre la clé sous la porte (le cas d’une entreprise vieille de 500 ans ayant dû fermer a été évoqué). Fabien Bouglet a également brandi le risque d’un blackout national, comme celui récemment observé en Espagne, dû à l’instabilité générée par l’injection massive de ces énergies intermittentes dans un réseau initialement basé sur le nucléaire. La question posée aux responsables politiques est simple : pourquoi continuer à subventionner ce qui est à la fois inefficace et dangereux, si ce n’est pour des raisons purement idéologiques ou des intérêts financiers ?

Conclusion : Le Sentiment d’un État Submergé

 

Entre les juges qui libèrent les narcotrafiquants, les prisons qui pullulent de téléphones, les victimes qui prennent la parole pour dénoncer un État défaillant, et une politique énergétique qui ruine les Français et menace la stabilité du réseau, le tableau brossé par les intervenants de L’Heure des Pros est celui d’une crise de gouvernance profonde. Les citoyens, comme l’a noté Pascal Praud en citant l’analyse d’Éric Zemmour, s’orientent vers un sauve-qui-peut individuel face au sentiment de déclin. L’État, sommé d’agir par la voix des victimes et les chiffres implacables, est mis face à ses responsabilités. La « Fouille XXL » est un signal de fermeté en matière de sécurité, mais il reste à voir si le gouvernement aura le courage politique de réformer un système judiciaire sclérosé et de mettre fin à des subventions énergétiques qui saignent les finances publiques. Les attentes des Français, lassés par le « bavardage » politique, n’ont jamais été aussi fortes.

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