Les forces soviétiques craignaient l’A-10 Warthog, capable de survivre à des tirs de missiles.

En 1976, sur un poste d’observation désolé battu par la pluie au confin du groupement des forces soviétiques en Allemagne, à quelques kilomètres seulement de la frontière intérieure qui coupe l’Europe en deux, une poignée d’hommes veille. Pour eux, le monde se résume à l’acier et à la boue.


Depuis trois décennies, l’Union soviétique perfectionne un art terrifiant, le Blitz Creeg blindé. Sa stratégie est mathématique et implacable. En cas de guerre avec l’OTAN, le plan est d’inonder le couloir de Fulda de Char T62 et T72 en si grand nombre que les défenses occidentales seraient submergées par un rat de marée de métal.
Tout repose sur la vitesse, tout repose sur le nombre, mais surtout tout repose sur une hypothèse. Le ciel au-dessus du champ de bataille appartient aux fast movers, ces jettes supers sonques qui se battent très wodondo dans la stratosphère. Le colonel Valérie Petrov, vétéran aguérri de la guerre blindée, scrute l’horizon à travers de puissante jumelles. Devant lui, sur un terrain d’exercice du pacte de Varsovie, il observe ce que l’ingénierie militaire soviétique sait faire de mieux.
En contrebas, une colonne de blindé lourds retourne la terre, leur moteur diesel, grondant comme une symphonie de puissance. Ces machines sont conçues pour encaisser les armes chimiques, les retombées nucléaires et l’énergie cinétique des obus occidentaux. Elles sont le marteau pilon du politin gris, quelque chose d’impossible se produit. Tout commence non pas par une vision, mais par un son.
Ce n’est pas le hurlement aigu d’un turboréacteur. Ce cri qui ressemble à une toile que l’on déchire. C’est plus profond un grondement gutural comme le vent soufflant sur le goulot d’une immense bouteille de verre qui vibre dans la poitrine avant même d’arriver aux oreilles. Le bruit désoriente les équipages de char.
Il est trop lent, trop régulier. Petrov réajuste sa mise au point. Les rapports des éclaireurs avancés déferlent sur les ondes affolées contradictoires. Ils affirment que quelque chose stationne au-dessus d’eux. Or, dans la doctrine stricte du combat aérien, un avion ne stationne pas, il frappe et disparaît.
Rester sur zone, c’est choisir le suicide. Voler bas et lentement, c’est s’offrir en cible au milliers de pièces antiaériennes, aux Esu 234 Shilka, qui accompagne chaque régiment blindé soviétique. Puis une ombre perce la couche de nuage. Elle estideuse. C’est la première pensée qui traverse l’esprit du colonel. Rien de la finesse prédatrice d’un Miguay 21, ni de la brutalité fulgurante d’un Miguet 25.
L’appareil paraît rustique, presque agricole. Des ailes droites raides s’étendent de part et d’autre du fuselage et deux énormes réacteurs sont perchés haut sur son dos, exposés vulnérable. On dirait une erreur de conception, un avion de transport qui se serait égaré. Les servants soviétiques de la DCL réagissent instantanément. Réflexe conditionnés.
Une cible lente à une centaine de mètres d’altitude est un cadeau. Le ciel se remplit de traînées lumineuse. Dans n’importe quel exercice, dans n’importe quelle guerre précédente, un tel appareil lourd et maladroit serait transformé en boule de feu en quelques secondes. Les lois de la guerre moderne l’exigent.
On ne survit pas à un filet de projectiles explosifs de 23 millimètres en volant à vitesse subsonnique, mais la boule de feu ne vient pas. À travers ces optiques, Petrof voit une pluie d’au explosif incendiaire frapper le fuselage de cette étrange machine. Il distingue les étincelles, les sousbressaux de la structure.
Il attend que l’aile se rompe, que le réacteur éclate. À la place, l’appareil baisse le nez. Ce qui suit est un son qui hanentera les cauchemars des tanquistes soviétiques pendant les quinze années à venir. Ce n’est pas le claquement sec d’une mitrailleuse, c’est le bruit même de l’atmosphère que l’on déchire. Un grondement profond, raisonnant qui dure de secondes.
Au sol, trois chars cessent simplement d’exister. Ils n’explosont pas, ils sont démontés. Les tourelles, pesant plusieurs tonnes, sont projetées en l’air comme des jouets. Le blindage conçu pour arrêter des obus à haute vitesse et perforé comme de l mental. L’avion s’incline et révèle son ventre.
Il est criblé d’impact provenant de la DCA. Une traînée de fumée s’échappe de l’un des moteurs. Selon toutes les règles de l’aérodynamique et de la résistance des matériaux que connaît l’ingénierie soviétique. Cette machine devrait déjà tomber du ciel. Ces circuits hydrauliques devraient être sectionnés. Son pilote devrait être mort. Mais le pilote est bien vivant.
L’appareil se remet à plat. La fumée vire du noireau blanc. Lorsqu’un système d’extinction d’incendie se déclenche avec une efficacité que les soviétiques n’ont que rarement observé, l’avion ne bat pas en retraite, il vire. Il revient pour un second passage. La panique commence à s’emparer des réseaux radios.
Ce n’est plus une simple attaque, c’est une violation des lois naturelles. La vision militaire soviétique repose sur le concept du canon de verre des armes extrêmement meurtrières mais fragiles. Ils savent que si l’on touche un avion, il tombe. Si l’on touche un char, il s’arrête. Or, cette chose encaisse des coups qui détruiraient en un bombardier lourd depuis les lignes d’infanterie.
Un missile portable Strella s’élève vers le ciel. Impact direct sur la queue de l’appareil. Une explosion fleurit dans l’air. Petrov tressaille s’attendant à voir un nuage de débris. Quand la fumée se dissipe, la moitié de l’empénage a disparu. La surface de commande de profondeur est réduite en lambeau et pourtant l’appareil poursuit sa manœuvre.
Il vole encore, il chasse encore. Si vous souhaitez découvrir les secrets enfuis de la guerre froide et les machines qui ont redéfini ces règles, abonnez-vous à Cold War Impact où nous décryptons les dossiers classifiés que d’autres ignorent. Sur ce terrain détrempé, la situation bascule soudain d’un simple désagrément tactique à une véritable crise stratégique.
Le colonel Petrov abaisse ses jumelles, les mains légèrement tremblantes. Ce n’est pas l’arme elle-même qui l’effrayit, mais ce qu’elle signifie. Si les Américains ont réellement construit un avion impossible à abattre avec les défenses antia-ériennes Steindar, alors toute la stratégie soviétique pour envahir l’Europe s’effondre.
La doctrine de l’armée rouge repose sur la ruée de Char. Les pertes massives font partie du calcul. Ils estiment avoir plus de blindés que l’OTAN n’a de missile. Mais ce raisonnement n’a de sens que si l’ennemi peut être détruit. Si un seul appareil américain est capable d’anéantir divin voire 30 chars, d’encaisser un impact direct de missile, de rentrer à sa base pour être réparé avant de repartir le lendemain. Alors l’équation ne tient plus.
L’Union Soviétique a dépensé des milliards de roubles pour bâtir une force destinée à affronter d’autres chars, une force préparée à combattre des g rapides. Elle n’a jamais envisagé la possibilité d’un prédateur lent, tenace, presque indestructible. Petrov observe la machine mutilée qui finit par virer vers l’ouest, boîtant dans les airs, laissant derrière elle un filet de fumée, mais refusant obstinément de tomber. Elle a survécu à un impact direct. Elle a survécu à des centaines d’auus.
Elle a pulvérisé un peloton blindé en quelques secondes. Sur les ondes, c’est un chaos de voix affolé. Cible touchée mais opérationnelle, hurle un opérateur. Elle n’a pas le droit de voler crie un autre. Cet incident qu’il s’agisse d’un exercice ou d’un accrochage frontalier révèle une réalité nouvelle.
Les rapports transmis à Moscou ne suscitent ni doute ni moquerie, mais une crainte froide et insidieuse. On y décrit un démon qui refuse de mourir. Une arme capable de frapper le blindage supérieur des chars, leur point le plus vulnérable avec un canon digne d’un destroyeur naval. Mais le détail le plus terrifiant n’est pas la puissance de feu, c’est la survivabilité.
Au Kremelin, les généraux étudient les photos prises par des caméras longues portées. Ils voient les dégâts. Ils consultent leurs ingénieurs aéronautiques qui secouent la tête. Impossible, affirment-il. Un avion portant de tels dommages structurels devrait perdre sa portance. Entré en vrille plate, forcé le pilote à s’éjecter. Il ne s’est pas éjecté, répond l’officier du renseignement. Il est rentré chez lui. Le mystère s’épaissit.
De quoi cette machine est-elle faite ? d’un matériau composite révolutionnaire d’une forme primitive de bouclier énergétique. L’esprit soviétique enclin à la paranoï se perd dans des théories extravagantes. L’idée qu’une explication plus ancienne, presque rudimentaire, puisse être la clé, ne leur traverse même pas l’esprit.
Ils imaginent une sorcellerie technologique. Sur le terrain, l’impact psychologique est immédiat. Dans les casernes du groupe des forces soviétiques en Allemagne, les rumeurs se propagent. On parle de la mort silencieuse, bien qu’elle soit tout sauf silencieuse. On parle de l’avion qui dévore les missiles, les équipages de char d’ordinaire.
Les soldats les plus confiants de l’armée soviétique commencent à regarder le ciel avec méfiance. Certains soudainent des plaques métalliques supplémentaires sur le toit de leur Té72. Un geste dérisoire face à ceux qui approchent. Cette nuit-là, le colonel consigne son évaluation finale dans le registre. L’encre s’imprime profondément tandis qu’il appuie fortement son stylo. “Nous sommes préparés à une guerre de vitesse”, écrit-il.
“Nous sommes préparés à une guerre nucléaire. Nous ne sommes pas préparés à affronter un fantôme qui traite notre feu anti-arien comme une simple pluie. L’incident frontalier est terminé, mais la peur ne fait que commencer. La machine militaire soviétique colosse d’acier et de discipline vient de découvrir une fissure dans son armure et elle ignore encore que ce n’est que le début du cauchemar.
Elle ignore que les Américains n’ont pas seulement construit un nouvel avion, ils ont ressuscité une philosophie de guerre que l’air du jet semblait avoir enterré. La chasse aux réponses commence. Le KGB, le GRU et tout l’appareil de renseignement du bloc de l’Est s’apprêtent à être mobilisé pour répondre à une seule question.
Qu’est-ce que c’est et comment le détruit-on ? Le dossier qui atterrit sur le bureau du général Ivanenko à Moscou porte le plus haut niveau de classification du Gru. Ce n’est pas un épais rapport, seulement quelques photos granuleuses prises par les caméras d’armes de Migu 21 poursuivant et une série de transcriptions affolées provenant des stations radar au sol. Nous sommes en 1977.
L’atmosphère au sein du ministère soviétique de la défense est devenue irrespirable, saturé de soupçon. Le rapport détaille l’incident survenu près de la frontière, mais compile aussi des anomalies similaires rapportées par les stations de surveillance à travers toute l’Europe de l’Est.
Chikardov, un homme qui a bâti toute sa carrière sur la certitude de la supériorité numérique soviétique, fixe les photographies en silence. L’objet capturé sur les clichés défit complètement l’esthétique de l’ RDG depuis 20 ans. Chaque appareil produit par l’Union soviétique ou les États-Unis est doté d’elles en flèche d’un nez acerré et conçu pour atteindre MH.
Ce sont des flèches destinées à transpercer le ciel. La machine de l’image, elle ressemble à une aberration, à un insecte. L’enquête ne commence pas par une analyse tactique, mais par une autopsie d’ingénieurs. Le Gru convoque les meilleurs aéronauticiens des bureaux Skoy et Mikoan.


On les conduit dans une salle sans fenêtre et on leur montre la séquence où l’appareil américain survit à un impact direct domicile. Expliquez-moi cela. ordonne le général. Les ingénieurs sont stupéfaits. Les images montrent clairement un missile strellat, un autodirecteur thermique frapper le moteur droit de l’avion. Dans toutes les simulations, l’issue est la même. Le moteur explose.
La fragmentation coupe les lignes hydrauliques. Traversant l’empénage, les gouvernes deviennent inertes et l’appareil plonge irrémédiablement. C’est une impossibilité cinétique”, proteste un ingénieur de souscoille, pointant du doigt la silhouette floue de l’avion fumant, mais volant toujours en palier.
Le rayon de souffle d’une telle ogive suffit à arracher le stabilisateur arrière, même si la structure ne cède pas la perte instantanée de pression hydraulique, devrait rendre le pilote incapable de contrôler l’appareil en 2 secondes. Or, le pilote n’a rien perdu. L’enquête se divise alors en trois branches distinctes, chacune alimentée par une paranoïa croissante.
La première s’appuie sur l’idée d’un bouclier invisible. Au Krémelin, une théorie prend de l’ampleur. Les Américains auraient développé un nouveau système de brouillage électronique capable de faire exploser les missiles avant l’impact réduisant les dégâts. Selon eux, la détonation visible sur les images serait un effet d’optique ou une explosion de proximité n’ayant pas pénétré le fuselage, incapable d’admettre que la peau de l’avion puisse être son propre blindage.
Il gaspille des millions de roubles à augmenter la sensibilité des fusées de leur missiles, poursuivant une chimère alors que le problème est entièrement structurel. La deuxième branche s’intéresse aux pilotes fantômes. Le KGB analyse les trajectoires de vol. L’appareil semble lourd, presque empatté, mais son pilotage est d’une précision terrifiante.
Il épouse le relief vol sous la cime des arbres dans les vallées, ne s’exposant que pour tirer sa salve meurtrière. Aucun pilote humain ne s’engagerait volontairement face à un ZSU. Un analyste note que les décisions de vol défient toute logique humaine. De la net une conclusion effrayante, bien que totalement erroné, l’appareil serait peut-être un drone, une machine tueuse automatisée, dénuée d’instincts de survie. L’idée glace, les dirigeants soviétiques.
Si les Américains envoient des robots au combat, ils peuvent en perdre des milliers sans hésiter. Or, la doctrine soviétique repose sur l’infliction de pertes humaines pour briser la volonté américaine. On ne brise pas la volonté d’une carte électronique. La troisième branche la plus frénétique se déroule sur les terrains d’essai de l’oural. L’armée tente d’imiter les dégâts observés.
Ils prennent des cellules de Midget 17 et de sucette retiré du service réputé robuste et tirent leurs propres armes dessus. Les rafales de 23 mm déchirent les avions, les missiles portatifs les pulvérisent. Le chef des experts balistiques envoie son rapport. Camarades pour qu’un avion survive au dommage rapporté dans le secteur allemand.
Il faudrait qu’il soit construit comme un char, pas comme un avion. Mais un char volant est une absurdité aérodynamique. Le poids du blindage l’empêcherait de transporter son armement. Ce serait une brique. Ils ne comprennent pas qu’il regarde le problème sous le mauvais angle. Obnubilés par la technologie de pointe, ils imaginent que les Américains ont vaincu la gravité alors que ceux-ci se sont simplement affranchis des conventions.
Le mystère s’épaissit encore lorsque les rapports sur l’armement de cet intru arrivent. Les débris récupérés sur les chars touchés à la frontière présentent des perforations nettes transperçant la lourde tourelle. L’analyse spectroscopique des résidus déclenche des alarmes radiologiques dans les laboratoires. C’est radioactif, murmure un scientifique à son supérieur.
La panique monte. Les Américains tireraient-ils des obus nucléaires tactiques depuis un canon rotatif ? L’idée est insensée. Un tel tir condamnerait le pilote, mais les mesures sont indiscutables. Le métal du projectile est plus dense que le plomb, plus dur que l’acier et faiblement radioactif. On le baptise alliage X.
Ils ignorent encore tout du concept d’uranium, appauvri, produit à grande échelle. Pour les enquêteurs soviétiques, cela implique un niveau de science des matériaux en avance de plusieurs décennies sur leur propre capacité. Ils commencent à imaginer une arme capable d’empoisonner le champ de bataille tout en le détruisant.
À l’aube de 1979, l’avion mystérieux reçoit enfin un nom dans les briefings classifiés. On l’appelle la croix crest en référence à sa silhouette aux ailes droites découpées sur le ciel. La légende de la croix grandit. Elle devient un spectre qui ébranle la confiance des forces terrestres soviétiques.
Le T72 devait être le roi du champ de bataille, vanté auprès des troupes comme invulnérable à tout sauf à un autre char. Désormais, les officiers murmurent au sujet d’une ombre lente et diffforme qui produit un bruit de toile déchiré et laisse des trous radioactifs dans leur blindages les plus robustes.
L’enquête atteint son paroxisme lorsqu’un espion infiltré dans la chaîne logistique West Allemande parvient à récupérer un manuel d’entretien partiel supposément jeté dans un feu de destruction. Le document est carbonisé et incomplet, mais il contient un schéma du système de carburant de l’appareil.
Les ingénieurs soviétiques contemplent le diagramme en silence. Cela n’a aucun sens. souffle l’ingénieur de Socoille en suivant les lignes du doigt. Les réservoirs sont enchassés dans de la mousse autoopturante. Mais regardez ici, ajoute-t-il en pointant les moteurs. Les entrées d’air sont placées au-dessus des ailes. Pourquoi ? Demande le général.
Pour masquer la signature thermique vue du sol, réalise l’ingénieur et pour utiliser l’aile comme bouclier contre les débris. Puis il montre une toile complexe de câble. Ce n’est pas un système électrique de type fly by wire. Ce sont des câbles. Des câbles en acier, des poulis. La salle se fige. Des câbles à l’air des ordinateurs. C’est une commande mécanique de secours, explique l’ingénieur bléissant.
Si l’hydraulique tombe en panne, le pilote peut faire voler l’avion manuellement comme en 1945. Le général frappe la table du point. Vous êtes en train de me dire que les Américains maîtres du silicium et des microprocesseurs ont construit un avion qui fonctionne avec des poulis et que nous dépensons des milliards en missile à autodirecteur thermique pour abattre un appareil qui cache sa chaleur derrière ses propres ailes.
L’enquête ne débouge pas sur une réponse, mais sur une prise de conscience terrifiante de leur propre vulnérabilité. Les soviétiques ont forgé une clé high-tech et les Américains ont simplement changé la serrure pour un verrou mécanique rouillé. Ils comprennent qu’ils ont optimisé toute leur armée pour une guerre de vitesse et d’électronique.
Il disposit de radar capable de suivre un bombardier marque I à 18000 m d’altitude, mais ils n’ont presque rien pour verrouiller. Une cible froide, lente, faite de titane volant au rat des arbres sous la pluie. Ils ont passé dix ans à se préparer à la guerre des étoiles et les Américains viennent d’arriver à la partie d’échec avec une masse. Reste la question essentielle.
Pourquoi ne meurtent-ils pas ? Le manuel révèle l’existence de câbles certes, mais des câbles ne protègent pas un cockpit d’un impact direct. Il n’empêche pas un pilote de se vider de son sang lorsque la tôle est lacérée par la fragmentation. Il manque une pièce du puzzle. Les analystes du renseignement soviétique soupçonnent l’existence d’un élément central, un cœur caché de cette machine invisible sur les plans.
Quelque chose qui protège la partie la plus fragile du système d’arme l’être humain à l’intérieur. Il fouillant les documents volés à la recherche de mention de boucliers énergétiques ou de céramiques composites. Rien. Les Américains dissimulent le secret de la survie du pilote, à la vue de tous, camouflé sous des tonnes d’un poids apparemment inutile.
À l’approche des années 1980, l’Union Soviétique estime qu’elle doit en capturer un ou au moins l’observer de près. Elle doit savoir ce qui se cache dans le nez de cette machine et surtout ce qui protège son pilote. Car tant qu’ils n’auront pas percé l’énigme de la croix, chaque commandant de char de Berlin est à Vladivostock saura qu’il roule dans un cercueil d’acier pendant que les généraux à Moscou poursuivent des fantômes et fantasmes sur des champs de force. Un petit groupe d’ingénieurs à Farming Dale dans l’état de New York
construit l’avion le plus lait de l’histoire. L’année 1972. Nous sommes dans les hangars de Fairchild Republic. L’atmosphère ici est à l’opposé des laboratoires asceptisés où sur les F15 et F16. On ne parle ni de vitesse MAC, ni de radar de combat lointain. Ici, les discussions portent sur la terre la boue, la survie.
L’USR Force avait un problème au Vietnam. Elle avait appris une leçon sanglante. Ses gets supersoniques éternes trop rapide pour voir la jungle trop fragile pour survivre au tir d’armes légères. Il leur fallait une machine capable de faire le sale boulot. Il leur fallait un remplaçant pour le vieux Skyrier à Hélice. Le projet s’appelait AX et la philosophie qui l’inspirait était radicale précisément parce qu’elle semblait régressive.
Les ingénieurs principaux ne regardaièrent pas vers l’avenir, ils se tournaient vers le passé. Ils étudièrent les bombardiers en piqué allemand stoua de la Seconde Guerre mondiale ainsi que l’iel stour movic soviétique le légendaire tank volant. Ils comprirent que pour arrêter un déferlement de char soviétique dans le couloir de Fulday, il ne fallait pas un scalpel, il fallait une massu. Ils commencèrent donc par l’arme.


Dans un processus classique de conception aéronautique, on dessine une cellule élégante. Puis on se demande où fixer les armes. Le projet SX fit l’inverse. Ils choisirent une arme si massive, si violente, qu’aucun avion n’en avait jamais porté une auparavant, le go 8 Avenger. Un canon rotatif de la taille d’une Volkswagen Coxinelle.
Il pèse près de kilol sans munition avec un tambour complet de Melin au bu l’ensemble atteint le poids d’une automobile. Il tire des projectiles de 30 au mètres de véritables bouteilles de lait en uranium appauvri à une cadence de 3900 coups par minute. La force de recul est telle qu’elle génère environ 10000 livres de poussée dans la direction opposée au vol.
Une rafale suffisamment longue peut littéralement ralentir l’avion. Les ingénieurs de Fairchild prirent en ce monstre et se contentèrent de bâtir un avion autour. Ils décalèrent le train avant pour faire de la place au canon. Ils installèrent les moteurs eau sur le fuselage pour éviter qu’il n’aspire des cailloux ou des débris sur des pistes improvisé.
Mais le véritable génie le secret qui rendait fous les analystes soviétiques résidaient dans la survivabilité. Les concepteurs partirent du principe que l’avion serait touché. En réalité, ils l’aventé. Ils rejetèrent totalement la philosophie du canon de verre. Il do l’ades Thunderbolt 2 d’un système de triple redondance.
C’était la réponse au mystère des câbles que les soviétiques avaient repéré. L’avion possède deux circuits hydrauliques indépendants. Si un missile détruit le premier, le second prend le relais. Si un second impact coupe le circuit de secours, le pilote active le mode reversion manuelle. Dans ce mode, le jet high-tech. se transforme en planeur mécanique.
Le manche commande directement des câbles d’acier et des poulis courant dans toute la structure. Il faut une force physique considérable pour le piloter. Le pilote lutte littéralement contre le vent, mais ça vole. C’était l’anomalie que les ingénieurs soviétiques n’arrivèrent pas à croire possible dans les plans volés.
Les Américains avrent créé un système de secours ne nécessitant aucune électricité, aucun ordinateur. Puis il y eut la question des moteurs. Les soviétiques avaient supposé correctement l’intention de leur emplacement masquer la chaleur. Les turbéacteurs sont placés entre les dérives et les ailes.
Depuis le sol, là où se trouve l’ennemi, la chaleur d’échappement est dissimulée par l’empénage. Cela fait de la 10 un cauchemar pour les missiles à autodirecteur infrarouge comme le Strella ou lesgla. Ils n’obtiennent un verrouillage qu’après le passage de l’avion. Mais le chef-dœuvre du design était la réponse à la question obsédente des soviétiques.
Comment le pilote survit-il ? La réponse, la baignoire en titane. Le cockpit de la 10 n’est pas en aluminium. C’est une cuve monobloc en titane de plus de 540 kg. L’épaisseur varie de 2,5 à 4 cm. Elle entoure le pilote en dessous et sur les côtés. Cette coque résiste aux impacts directs d’Obus explosifs de 23 millémres précisément ceux tirés par les Zsu Shilka soviétique.
Lorsque le colonel soviétique dans la première partie a vu l’avion encaisser des tirs et continuer de voler, il n’assistait pas à un miracle. Il observait la physique, les obus pulvérisaient sur le titane. Le pilote, lové dans ce cocon métallique, ressentait les impacts, entendait le martellement sur le toit, mais n’était pas touché.
La verrière est un acrylique blindé, capable d’arrêter un tir de sniper. Les réservoirs sont remplis de mousses réticulées, un matériau spongieux empêchant l’explosion du carburant. Même si une balle est transperse, la mousse s’expanse et la peau autoopturante referme la brèche. L’avion littéralement se répare lui-même. En 1975, les premiers exemplaires sortent de chaîne. Les haut gradés de l’US Air Force le détestent.
Il est lent environ 600 ou Chomè Fastre en pointe. Il n’a pas de radar, il est lait. Il le surnomme en riant le wartog le fau cher. Mais les pilotes, eux, connaissent la vérité. Ils savent qu’ils sont assis dans l’arme d’appui rapprochée la plus meurtrière jamais conçue. Tandis que les soviétiques modernistes frénétiquement leur radar pour intercepter des chasseurs.
Mh où les Américains déploient un appareil qui vole si bas qu’il pourrait se guider en lisant les panneaux routiers. Le cœur du mystère n’était pas un miracle technologique, c’était un rejet volontaire de la fragilité high tech. Les Américains avaient observé les armées de char soviétiques et compris que la seule manière d’arrêter un char était de fabriquer un char qui vole et il s’apprêtait à le révéler au monde.
Le décor était planté. Les soviétiques avaient leur théorie. Les Américains avaient leurs monstres. La collision entre ces deux réalités est inévitable. Et lorsque la révélation survient enfin, lorsque les soviétiques obtiennent la preuve irréfutable de ce qu’est réellement le Wog, elle ne vient pas d’un rapport d’espionnage, elle vient du champ de bataille, là où le cauchemar théorique se transforme en horreur tangible. La percée pourtant ne vient pas d’une victoire militaire.
Elle surgit d’une photocopieuse dans un sous-sol en Virginie. Nous sommes en 1981. La guerre froide traverse sa phase la plus glaciale à Moscou. La vision soviétique du démon américain n’est encore qu’un puzzle composé de rapports affolés de pilotes et d’images tremblantes de caméras d’armes. Les théories sur des champs de force et des drones meurtriers flottent encore dans les couloirs du cremelin. Mais le dossier Fairwell change tout.
Bien que cette gigantesque fuite de renseignement soit connue pour avoir mise à nu l’espionnage industriel soviétique, l’échange chaotique d’information, durant cette période finit par confirmer de manière accidentelle les spécifications de l’adis au haut commandement soviétique. Dans une salle de briefing où l’on pourrait entendre, une aiguille tombée, un officier technique du KGB se tient devant un projecteur. Son visage est fermé celui d’un homme sur le point d’annoncer un diagnostic médical fatal.
Camarades, commence-t-il ? Nous cherchions un miracle technologique. Nous cherchions un système de brouillage sophistiqué ou un nouveau matériau furtif. Il appuie sur le projecteur. Un dessin de laad apparaît dépouillé de son revêtement, ne montrant plus que son osature interne. “Nous avions tort”, dit-il.
“Ce n’est pas un miracle, c’est une brique.” Il pointe le centre de l’appareil. “Nous pensions que les Américains avaient développé un nouveau missile antichar compact. Nous avions tort. L’arme est un canon”. La diapositive suivante montre le schéma du GAO Avenger. À côté pour l’échelle, on distingue la silhouette d’une berline soviétique Gaz 24.
Le canon est plus grand que la voiture. Un murmure traverse la pièce. Les généraux des hommes qui comprennent la balistique restent bouche B. Ils voient les sept tubes. Ils voient la taille du tambour à munition. 30 mm souffle un commandant de char. Uranium appauvri, répond l’officier. Exactement. Il ne nous tire pas dessus avec des explosives.
Il tire des pénétrateurs cinétiques, des éclairs de métal lourd. Puis il dévoile l’information la plus dévastatrice, le profil de vol. Cet appareil ne compte pas sur la vitesse, il compte sur le fait que nous allons le toucher. Il passe à la diapositive suivante. Le schéma de la baignoire en titane apparaît à l’écran.
Voilà pourquoi nos Shilka ont échoué, explique l’officier. Nous avons tiré des obus hche de 23 tamisomo sur une cuve de titane d’une épaisseur pouvant atteindre 38 mm. Les obus explosent à la surface. Le pilote à l’intérieur ne sent rien. Le silence se transforme en colère palpable.
L’armée soviétique a dépensé des milliards de roubles pour développer la ZSU4 Shilka Fleuron de sa défense antiaérienne, une tronçonneuse guidée par radar conçu pour déchiqueter les jets fragiles et les Américains l’ont neutralisé en installant le pilote dans un bain de titane. Et les moteurs demande quelqu’un ceux qui survivent et même après un impact de strellboréacteurs à très fort taux de diluion répond l’officier placé séparément derrière l’empenage pour masquer la signature infrarouge et surtout pour protéger les conduites de carburant. Il trace les lignes sur le schéma réservoir auto-obturant
circuit redondant. Et si tout échoue, il marque une pause consciente du ridicule apparent de ce qu’il s’apprête à dire. Le pilot, une manivelle, il peut piloter avec des câbles comme un tracteur. La révélation s’abat sur la pièce comme un coup de massu. Le problème n’est pas que les Américains ont pris de l’avance.
Le problème est qu’ils ont changé les règles du jeu. Ils ont ramené sur le champ de bataille une arme d’un autre âge modernisé avec des matériaux contemporains pour combattre une guerre que les soviétiques croyaient dominer par les microprocesseurs et les missiles. Le choc se transforme en urgence analytique.
Les stratèges soviétiques ordonnent immédiatement une simulation. Ils introduisent les nouvelles données le rayon de virage de l’adis terriblement serré, l’épaisseur de son blindage, les valeurs de pénétration de son8. Puis il confront l’ensemble à un régiment soviétique standard avançant dans le fou d’agap.
Les résultats sont catastrophiques. Dans la simulation, les colonnes de char soviétiques sont anéanties. Les ades volent sous le plancher radar ne se révélant que quelques secondes à la fois. Les missiles solaires longues portés comme les SA6 ne peuvent pas verrouiller une cible aussi basse. Les Shilka n’arrivent pas à entamer le blendage.
Les missiles portatifs sont trompés par les leurs infrarouges et l’échappement masqué. Et la statistique qui tue le chiffre, qui glace toute la salle est le taux de destruction. Pour chaque A 10 abattu dans la simulation, l’armée soviétique perd 12 chars T72 et 20 véhicules BMP. C’est un broyeur de chair, conclut l’analyste. La réaction de l’Union soviétique est à la fois désespéré et ruineuse.
Ils comprennent qu’ils ne pourront jamais blinder leurs chars suffisamment pour arrêter le GAO8. Les obus en uranium appauvrent saffent en pénétrant le métal, traversant le blindage supérieur d’un thé comme une aiguille chauffée à blanc perçant de la cire. Alors, il tente de transformer la défense anti-aérienne.
Cette révélation déclenche le développement frénétique du 2K2 Tunguska. Les soviétiques réalissent que la Shilka est obsolète face au Warthog. Il leur faut quelque chose de plus massif. Ils accélèrent la mise au point du Tunguska, un système hybride monstrueux doté à la fois de canon de 30 mm épé de missiles hypersoniques.
Les canons doivent arracher les capteurs de la 10. Les missiles doivent l’intercepter avant qu’il n’approche. Ils accélèrent également le déploiement du système tor conçu pour abattre des armes de précision et des appareils volants très bas. Mais la réponse la plus révélatrice est le SU25 frogfoot. Ayant compris le génie de l’adis, les soviétiques tentent d’ancrer un équivalent leur propre char volant.
Le su est un appareil robuste, puissant, redoutable. Mais les ingénieurs soviétiques sont incapables de reproduire le GU8. Ils ne peuvent pas construire un canon aussi gigantesque et le faire voler. Le SU25 n’emporte qu’un canon de 30 mip standard avec une fraction des munitions et une fraction de la puissance. Ils ont fabriqué un sizi, mais non l’âme de la machine.
En 198, le démon américain est devenu le principal croqueen du pacte de Varsovie. Chaque tankquiste soviétique est formé à reconnaître sa silhouette, elle droite, double dérive, moteur, perché. Si tu vois la croix, disent les instructeurs aux recrues terrifiés, ne fais pas confiance à ton blindage. Saute dans un fossé. Le char est un piège. Le mystère est résolu.
Les soviétiques savent exactement ce que c’est. une brute lente laide cuirassée de titane qui brise toutes les règles de la guerre moderne et cette certitude les terrifie davantage que l’inconnu, car ils comprennent que toutes leur doctrine blindée le point d’acier de l’Union soviétique repose sur une mâchoire de verre et qu’ils sont impuissants à y remédier avant la fin de la guerre froide.
La guerre froide se termine non fracas, mais dans un soupir. Le mur de Berlin tombe, l’Union soviétique s’effondre. L’invasion redoutée du couloir de Fulda n’a jamais eu lieu. Pendant un bref instant, Laades Thunderbolt 2, une arme créée uniquement pour détruire les blindés soviétiques en Allemagne, semble devenu un vestige sans utilité. L’USr force obsédée par les lignes futuristes tente de l’enterrer.
Elle veut remplacer le Warthog lent et disgracieux par des chasseurs multirôles rapides comme le F16. Mais l’histoire teste toujours les armes qu’on le veuille ou non. En janvier 1991, le cauchemar théorique qui avait glacé le sang du colonel Petrof et du général Schikardov devient réalité.
pas dans les vallées verdoyantes d’Europe, mais sur les sables impitoyables d’Irak et du Kovit. L’armée iraakienne et le miroir parfait de la force soviétique char T72, transporteur BMP, Shilka, anti-aérienne, doctrine soviétique. Ils ont creusé des bermes, préparé des zones de tir exactement les scénarios dont les soviétiques se ventaient depuis des décennies. Les adices sont engagés.
Le résultat est un massacre à sens unique qui redéfinit l’histoire de la guerre aérienne. La statistique la plus marquante de l’opération Desert Storm est stupéfiante. La flotte d’Adis ne représentant qu’une petite fraction de la puissance aérienne de la coalition détruit plus de 900 chars, 2000 véhicules militaires et 1200 pièces d’artillerie.
Mais le chiffre qui justifie pleinement la baignoire en titane est le taux de survie. Durant le conflit, plusieurs adices sont touchés et touchés souvent. Ils s’enfoncent volontairement dans le cœur des défenses anti-aériennes que les soviétiques avaient passé des décennies à perfectionner.
Un indice reçoit un impact direct d’un missile portable. L’explosion arrache entièrement la gouverne droite et la serère le cône de queue. Dans n’importe quel autre avion F16 F1 MIG29, le pilote serait mort. L’appareil se serait désintégré. Le pilote de Laadis lui sent simplement un choc. Il vérifie ses instruments et constate que l’hydraulique est perdue.
Il désactive l’ordinateur de vol, saisit le manche des deux mains et ramène l’appareil en pilotage manuel grâce au câble d’acier. Il atterrit en sécurité sur sa base. L’équipe au sol reste muette tiers des surfaces de contrôle manque. L’avion ressemble à une carcasse dévorée, mais il a ramené son pilote.
C’est à cet instant précis que la philosophie militaire soviétique meurt réellement. Leur meilleur char, l’été 72 qu’il vendaient en monde comme des jugger nose invincibles, sont réduites en ferraill enflammé par un avion qui coûte une fraction du prix d’un chasseur sophistiqué. Laisse a prouvé que l’obsession technologique de la fin de la guerre froide était une impasse.
Les soviétiques avaient ruiné leur économie à construire des systèmes complexes et fragiles comme le Tungeska pour contrer une menace qu’on ne pouvait ni brouiller ni duper. On ne brouille pas une balle. On ne trompe pas un pilote qui regarde par la verrière avec une paire de jumelles.
La leçon générale de cette victoire est celle du triomphe du pragmatisme sur le prestige. L’Union Soviétique s’est en partie effondrée parce qu’elle ne pouvait plus soutenir le coût de la course aux armements. Leur obsession était la parité. Si les Américains construisent un bombardier, ils devaient en construire un plus grand.
Si les Américains développent un chasseur furtif, ils devaient concevoir un radar capable de le détecter. Mais la dise a brisé ce cycle. C’était une solution bon marché qui obligeait les soviétiques à dépenser des milliards pour y répondre. une arme économique asymétrique tandis que le cremelin déversait des montagnes de roubles dans l’abîme sans fond de la défense antiaérienne high-tech.
Les Américains produisaient en masse un canon volant demandant peu d’entretien et capable d’opérer depuis des routes en l’héritage de l’adis est unique dans l’histoire militaire. C’est le seul appareil que l’US Air Force a tenté de retirer du service à quatre reprises et que le Congrès comme l’armée ont constamment forcé à maintenir en ligne. Pourquoi ? Parce que ce sont les soldats au sol qui le réclament.
Quand une section d’infanterie est clouée au sol par le feu ennemi, elle ne veut pas d’un bombardier à haute altitude largant une bombe guidée GPS depuis di m. Elle veut le Warthog. Elle veut voir sa silhouette disgracieuse surgir sous la couverture nuageuse. Elle veut entendre ce bruit, ce bruit sinistre.
Ce son est devenu l’hymne psychologique de la supériorité aérienne américaine. Un signal de sécurité pour les alliés et de mort inévitable pour l’ennemi. Même aujourd’hui dans les années 2020, alors que l’on discute de chasseurs furtifs de 5e génération et dessin de drone ladus volent toujours. Il a reçu des écrans numériques et des ailes neuves, mais l’âme de la machine reste inchangée. C’est encore une baignoire en titane enroulée autour d’un canon.
Il a survécu à l’Union Soviétique, il a survécu au pact de Varsovie, il a survécu au chars T7 qu’il avait été créé pour détruire. Le mystère n’est ce jour plus vieux en Allemagne de l’Est. L’avion impossible qui refusait de mourir est devenue l’une des réalités fondatrices du champ de bataille moderne.
Les soviétiques avaient raison d’être terrifiés. Ils levèrent les yeux et voyennent quelque chose qui n’appartenait pas à l’air des jetes. Ils voyent un monstre qui se moquait de l’aérodynamique et de la vitesse. Ils voyaient la fin de leur époque foncer vers eux à 300 nœuds. Et au bout du compte, une vérité simple s’imposa inutile d’être plus rapide qu’une balle lorsqu’on est plus dur qu’elle.
Si les histoires de machines invincibles des secrets enfuis entre deux rang de la guerre froide et des instants qui ont bouleversé l’équilibre des puissances vous donnent envie d’en découvrir davantage. Alors ne laissez pas cette aventure s’arrêter ici. Appuyez sur like, abonnez-vous à la chaîne et partagez la vidéo pour que davantage de personnes puissent voir la vérité qui se cache derrière la poussière de l’histoire.
Chaque geste de soutien de votre part nous aide à restaurer des dossiers classifiés, à rouvrir des champs de bataille oubliés et à raconter des récits que le monde aurait presque pu ne jamais connaître. On se retrouve dans l’épisode suivant. Là où la vérité dépasse toujours la légende.

Related Posts

Our Privacy policy

https://cgnewslite.com - © 2025 News