Imaginez un instant que vous êtes un commandant de char allemand à l’été 1944, vous êtes assis dans un panther, l’un des blindés les plus redoutés de toute la Seconde Guerre mondiale. En avançant dans les ruelles étroites et encombrées de décombre d’un village italien où le long des ha dans Normandie, vos yeux scrutent un seul danger, l’infanterie ennemie.
Vous savez exactement ce qu’il faut repérer lorsqu’un GI américain tire une bazooka un éclair aveuglant jailli et une traînée blanche de fumée révèle immédiatement sa position. Quand un soldat britannique déclenche une arme lourde, l’éclair de bouche le trahit aussitôt. Ces signaux visuels sont votre ligne de vie.

Il vous indique où orienter votre tourelle et où déchaîner votre MG42 pour réduire l’ennemi au silence. Mais soudain, la catastrophe frappe. Aucun flash, aucune fumée, aucun avertissement, seulement un choc métallique sourd suivi du hurlement stridant du métal en fusion qui transperce votre blindage latéral, votre char s’embrase et vous n’avez absolument aucune idée d’où provient le tir.
Vous venez d’être frappé par un fantôme. Le fantôme n’était pourtant pas une arme miracle de haute technologie. Aux yeux des soldats qui devaient la transporter, elle ressemblait davantage à un morceau de ferraille arraché à un chantier de plomberie. Voici le projecteur infanterry anti-tank, plus connu sous le nom de Pat.
Sur le papier, le pirat était une catastrophe. Trop lourd, terriblement encombrant à transporter, il reposait sur un énorme ressort d’acier, aussi primitif que brutal, qui exigeait un effort surhumain pour être armé. Il botait comme une mule, laissant souvent les soldats canadiens avec d’énormes hématomes à l’épaule après un seul tir.
Les troupes le maudissaient régulièrement, se moquant de son apparence grossière face au design élégant du bazooka américain. Et pourtant, c’est ici que réside l’un des plus grands paradoxes de l’armement de la Seconde Guerre mondiale. Tandis que les soldats alliés s’en plaignaient, les forces allemandes de la Vermarthe jusqu’au redoutable VFen SS en vinrent à détester et redouter cette arme avec une intensité féroce.
Pourquoi ? Parce que contrairement aux armes à roquette de l’époque, le paysat à ressort ne révélait jamais sa position. C’était le prédateur d’embuscade par excellence entre les mains des Canadiens qu’il utilisèrent avec une créativité agressive d’ortona jusqu’à l’estuaire de l’esco. Cette masse de métal décrié de vin le cauchemar silencieux des panzers allemands.
Pour comprendre pourquoi le pirat représentait une menace si particulière, il faut d’abord de dissiper une idée reçue en regardant les images d’archive. Il est facile de ranger le Pat dans la même catégorie que le bazooka américain ou le Panzer Faust allemand. Mais techniquement, ce sont des armes totalement différentes. Le bazooka et le Panzer Fous étaient des lances roquettes de simples tubes creux guidant une grenade propulsée par un moteur fusé.
Une fois la détente pressée, le moteur s’allumait et projetait la charge vers sa cible. Le piat, lui, n’était pas un lance-roquette, c’était un mortier à tige, un spigot mort. Son cœur n’était pas un moteur fusé, mais un énorme ressort d’acier, comprimé, un élément d’ingénierie qui semblait plus à sa place dans la suspension d’un camion que dans une arme d’infanterie.
Son fonctionnement évoquait davantage une gigantesque arbalette explosive. À l’intérieur de l’arme, une lourde tige d’acier était retenue par le ressort. Lorsque la détente était pressée, le ressort se libérait, projetant la tige avec une force colossale dans la queue de la bombe. L’impact déclenchait une cartouche propulsive logée dans l’arrière du projectile.
L’explosion lançait la bombe en avant, tout en repoussant la tige vers l’arrière pour recomprimer le ressort et préparer le tir suivant. Sur le papier, l’idée semblait ingénieuse. En pratique, c’était un monstre à maîtriser. Le ressort était incroyablement raide. Armé l’arme manuellement pour le premier tir exigeait près de 200 livres, soit environ 92 kg de pression.
Ce n’était pas une arme que l’on pouvait préparer en restant allongé dans la boue. Le soldat devait souvent se relever, poser la crosse au sol et utiliser tout le poids de son corps pour engager le ressort. Une manœuvre dangereuse en pleine bataille. Et puis venait le recul parce qu’il reposait sur un lourd ressort mécanique et une explosion captive.
Le tir du Pat infligeait un choc brutal. Les vétérans canadiens plaisantaient souvent en disant qu’ils méritait une médaille rien que pour avoir réussi à le tirer. S’il n’était pas fermement calé contre l’épaule. Le recul était assez violent pour provoquer de larges contusions, voire une clavicule déboîée. C’était une arme qui blessait presque autant celui qui l’utilisait que celui qu’elle visait.
Cependant, ce mécanisme grossier capable d’empoigner une épaule offrait l’avantage tactique que les Allemands en vinrent à détester. Les lances-roquettes comme le Panzer Faust ou le Panzer Shrek produisèrent une énorme flamme arrière. Lorsqu’un soldat allemand tirait avec un panzer, un jet de feu et de gaz surgissaiit à l’arrière du tube.
Cette flamme avait deux conséquences. D’abord, elle rendait impossible tout tir depuis un bâtiment ou un espace clos sans tuer l’opérateur lui-même. Ensuite, elle soulevait un énorme nuage de poussière et de fumée, révélant instantanément la position du tireur à chaque char ennemi et à chaque sniper dans les environs.
Le Piat lui ne produisait aucun souffle arrière comme l’explosion se déclenchait dans la queue du projectile et était absorbé par le mécanisme à ressort. Il n’y avait aucun jet de flamme, aucune bourrasque de fumée blanche, aucun éclair de bouche. Un soldat canadien pouvait donc se tapir dans les hautes herbes tirées et rester totalement invisible, plus encore à mesure que la guerre se déplaçait vers les ruines étroites des villes italiennes et néerlandaises.
Ce système permettait au Piat de tirer depuis des pièces exigues ce que les équipes antichar allemandes ne pouvaient absolument pas faire. Les ingénieurs allemands rient du design primitif du Piat, mais les tanquistes, qui en subissaient les effets, apprenaient une leçon terrible. Une arme grossière qu’on ne peut pas repérer est infiniment plus dangereuse qu’une arme sophistiquée qui se trahit elle-même.
Si les champs ouverts de Normandie étaient impérux pour les blindés, les rues étroites et obstruées des villes européennes éternes des pièges mortels. dans cet enfer claustrophobe de la guerre urbaine que le payat révéla toute sa puissance et que les forces allemandes commencèrent à le haï avec passion.
Nulle part cela ne fut plus évident qu’à Orton, souvent surnommé le Stalingrad italien. Ce fut un combat acharné maison par maison, pièce par pièce entre les Canadiens et les parachutistes d’élite allemand. Dans cet environnement, les équipes antichar allemande faisait face à une limite cruciale pour tirer un panzer Shrek sur un Sherman canadien approchant il fallait sortir dans la rue ou au minimum se tenir dans l’encadrement d’une porte.

Pourquoi ? À cause de cette maudite flamme arrière. Tirer depuis une petite pièce signifiait mourir instantanément la pression réfléchie par le mur transformant la salle en fournaise. Les Canadiens, eux, avaient le Piat sans souffle arrière. Un soldat pouvait préparer une embuscade au fond d’un bâtiment en ruine.
Il pouvait s’allonger sur un sol poussiéreux, 5 m en retrait, d’une fenêtre cachée dans l’ombre. Lorsque le panzer allemand avançait dans la rue, sa tourelle fouillant l’obscurité, le canadien tirait à travers le cadre de la fenêtre sans jamais se dévoiler. L’équipage du char, entendait l’impact, ressentait l’explosion, mais ne voyait rien, aucun éclair, aucune fumée, seulement un coup silencieux venu des ténèbres.
Cette capacité transformait chaque fenêtre, chaque soupiraille, chaque trou dans un mur en zone de mort potentiel. Elle obligeait l’infanterie allemande à fouiller chaque bâtiment un par un, ralentissant l’avance jusqu’à la paralysie et sapant leur morale. Mais le Pat avait un autre atout que les Canadiens maîtrisèrent rapidement sa trajectoire.
La plupart des armes antichards tiraient en ligne tendue et à grande vitesse. On pointait et la roquette filait droit. Le piat, en tant que mortier à tige, projetait une munition lourde suivant une trajectoire lente et courbe. À longue distance, elle retombait comme une pierre. Difficile d’atteindre une cible mouvante à deux mètres certes, mais dans une ville, c’était un avantage unique.
Le Piat pouvait être utilisé en tir indirect. Les Canadiens comprirent très vite qu’en inclinant l’arme, ils pouvaient envoyer les projectiles par-dessus les obstacles ou comme un petit mortier, une équipe de mitrailleurs allemands se cachait derrière un muret ou un tas de gravas. Un bazooka à tir ne pouvait pas les toucher.
Un tireur de Piat expérimenté si. Cette polyvalence faisait du piat bien plus qu’une arme antichard. C’était une véritable artillerie de poche. Il pouvait ouvrir des portes à coup d’explosif, effondrer des murs pour créer des trous de souris. Une tactique perfectionnée à Hortona pour passer d’un bâtiment à l’autre sans s’exposer et même réduire au silence des nides de sniper.
Pour les défenseurs allemands, tout cela était profondément frustrant. Ils avaient l’habitude d’affronter des ennemis visibles, ou du moins des armes dont les trajectoires obéissent aux lois habituelles de la balistique. Le Piat, lui, n’obéissait à aucune de ces règles. Il pouvait frapper depuis une pièce close sans avertissement et il pouvait faire pleuvoir la mort par-dessus, un abri solide entre les mains d’une infanterie canadienne ingénieuse, cette arme à ressort, aussi disgracieuse soit-elle, transformait le paysage urbain en un labyrinthe de menaces
invisibles auxquels les blind des Allemands ne pouvaient tout simplement pas répondre pour comprendre pleinement pourquoi les forces allemandes. Aïen le pate, il faut se glisser dans l’esprit d’un tankiste allemand. En 1944, les équipages de la Vermart et des Vaffen SS étaient sans doute les combattants blindés les plus expérimentés de l’histoire.
Leurs instincts de survie forgés sur le front de l’est reposé sur une règle essentielle, identifier la menace et la réduire immédiatement. Lorsqu’un char est pris en embuscade, le seul espoir de l’équipage est de repérer la source du tir et de saturer la zone de balle et d’au but explosif.
S’il voyait l’ennemi, il pouvait le tuer ou à défaut le forçait à se terrer pour l’empêcher de tirer une seconde fois. Le piat pulvérisait cet instinct de survie dans les rapports d’après-cat et les interrogatoires. Les prisonniers allemand exprimaient souvent une frustration sourde, presque rageuse face aux tactiques antichars canadiennes.
Il décrivait la sensation de combattre des fantômes. Lorsqu’un projectile de Piat frappait l’équipage, paniquait non pas tant à cause du dégât, mais parce qu’il ignorait où tournait la tourelle. Ils arrosaent alors de mitrailleuses, les ha les ruines, les ombres gaspillant leurs munitions dans le vide, tandis que le tireur canadien, toujours invisible, armait tranquillement son ressort pour un second tir meurtrier.
Cette incapacité à riposter engendrait une paranoïa constante. Elle arrachait aux tanquistes allemands leurs sentiments de supériorité. Ils n’étaient non pas vaincus par une machine plus moderne. Ils étaient traqués par quelque chose qu’ils ne pouvaient pas voir. Mais leur haine n’était pas seulement psychologique, elle était aussi physique.
Les Allemands moquaient de l’apparence grossière du PI, le surnommant tuyau d’arrosage, mais ils ne pouvaient ne pas railler son ogive. Le père Yat tirait un projectile hit et une charge creuse antichar malgré son système de lancement archaïque, la munition était terriblement efficace. Elle pouvait percer environ 100 mm de blindage.
Pour donner une idée, le blindage latéral d’un panter fierté des ingénieurs allemands n’était que de 40 à 50 mm et celui du Tiger Pw atteignait 80 mm. À courte portée, un simple tube à ressort pouvait perforer les monstres d’acier du Raich. Lorsqu’un projectile de Piat atteignait sa cible, il n’explosait pas simplement en surface.
Sa charge creuse, concentrait l’explosion en un jet hypersonique de cuivre en fusion et de gaz brûlant, transpersant l’acier comme une aiguille chauffée à blanc traversant du beurre. À l’intérieur du char. L’effet était atroce. Le jet projetait du métal en fusion et des éclats brûlants du blindage lui-même, enflammant les munitions ou les conduites de carburant.
La haine s’étendait aussi à l’infanterie allemande, chargée de protéger les chars. Elle se sentait impuissante. Son rôle était de neutraliser les chasseurs de chars ennemis. Mais comment protéger un blindé contre une arme qui ne laissait aucune traînée de fumée impossible de remonter la trajectoire jusqu’au buisson d’où avait tiré le canadien ? Un témoignage rapporte qu’un commandant allemand lors de sa rédition demandair le canon antichar automatique qui avait décimé sa colonne.
Quand les Canadiens lui montrèrent un Piate, il refusa d’y croire. Il se sentit insulté qu’une simple arme à ressort ait put vaincre ses machines technologiquement supérieures. C’était là le cœur de la haine allemande, une colère professionnelle. Le Piat leur semblait injuste, presque déloyal. C’était une arme d’assassin, silencieuse, mortelle, terriblement efficace dans le chaos du terrain brisé d’Europe de l’Ouest.
Pour comprendre pourquoi les Allemands craignaient tant le PI entre les mains canadiennes, il ne suffit pas d’étudier les manuels technique. Il faut observer ceux qui le maniaient réellement. À cause de son recul violent, de son armement difficile et de sa portée réduite, ce n’était pas une arme pour les timorer.

Il fallait des ners d’acier et aucun soldat n’incarnait mieux ce courage brut que le soldat Ernest Smokey Smith des Seafh Highlanders of Canada. Par une nuit pluvieuse d’octobre, son unité venait de traverser la rivière Savio pour établir une tête de pont fragile. Ils étaient isolés en infériorité numérique et creusaient des positions dans la boue pour survivre.
Soudain, le rugissement distinct des moteurs déchira le vacarme de la tempête. Trois chars Panther accompagnés de canons automoteurs et d’infanteries avancés pour écraser les Canadiens. Un Peter est une bête terrifiante. Son blindage frontal est presque impénétrable pour la plupart des armes alliées.
Pour le détruire avec un Piat, il est inutile de tirer à 200 m, inutile même de tirer à 100 m. Il faut s’approcher à une distance suicidaire. Alors que le premier panther descendait la route, mitraillant les environs, Smoky Smith ne recula pas. Il saisit son Piat. Tandis que ses camarades retenaient leur souffle, Smith attendit, tapis dans un fossé au bord du chemin.
Il laissa le monstre de 45 tonnes avancé jusqu’à presque lui marcher dessus à une dizaine de mètres seulement. À cette distance, l’équipage allemand n’avait aucune chance de le repérer. Smith se redressa, épaula la lourdearme et pressa la détente. Tomp ! La charge creuse, frappa le flanc du panthère et le neutralisa instantanément.
Mais la bataille était loin d’être terminée. Fantassins allemands transportés sur l’arrière du char bondirent au sol et se ruèrent sur lui. Avec une férocité stupéfiante, Smith laissa tomber le Piat, saisit sa mitraillette Thompson et en abattit quatre, repoussant les autres.
Plus tard dans la nuit, un autre char attaqua. Smith attendit de nouveau. Comme auparavant, il utilisa l’obscurité et le tir silencieux du payat à son avantage. Il fit feu une seconde fois, forçant le char à battre en retraite. Pour ses actes héroïques, cette nuit-là, Smokey Smith reçut la croix de Victoria, la plus haute distinction du Commonwealth pour Bravoure.
Son histoire illustre à la perfection le paradoxe ultime du pat. Les soldats le détestaient. Il était lourd, il les meurtrissait. Son fusible était capricieux. Mais dans le chaos d’une embuscade nocturne où la discrétion était la clé de la survie, il était irremplaçable. Les Allemands le haïsaient parce qu’il donnait à un simple fantassin, quelqu’un comme Smokey. Smith.
le pouvoir d’arrêter un blindé. Il transformait l’avance confiante d’une division de panzer en un rampement prudent et apeuré où chaque fossée pouvait cacher un canadien armé d’un tube à ressort et d’un cœur de fer. Lorsque la fumée se dissipa au-dessus de l’Europe en mai le Pat commença à disparaître de l’histoire.
Il futur remplacé après-guère par le bazooka américain puis par le Carl Gustaf suédois. Selon les critères modernes, le Payat était une impasse technologique, trop lourd, un recul brutal, un système d’armement cauchemardesque en situation de combat. D’un point de vue purement technique, c’était probablement l’une des armes les plus mal conçues de la guerre.
Et pourtant, avec le recul historique, une vérité s’impose, il fonctionnait. La Vermarthe qui se glorifiait de sa supériorité technologique, Char Tiger fusé V2, avion à réaction, fut constamment frustré par un simple tube d’acier et un ressort. Les Allemands haïissaient le Pat parce qu’ils leur refusaient ce dont ils dépendèrent le plus, la prévisibilité.
Il pouvait anticiper la trajectoire d’une roquette localisée un canon antichar, mais jamais il ne pouvait deviner où se cacher un canadien armé d’un piat. Pour l’armée canadienne, le piat devint un symbole, pas d’apparat, pas de glamour, une arme rude pragmatique, exigeant une résistance physique et mentale hors du commun.
Une arme qui imposait aux soldats de tenir sa position d’attendre de voir le blanc des yeux de l’ennemi et de ne pas flancher. Alors que les GI américains pouvaient frapper de loin avec leurs roquettes, le tireur de payat canadien devait s’approcher encore et toujours au plus près. L’héritage du Piat ne réside pas dans ses spécifications techniques.
Il se lit dans les carcasses brûlées des Phers dans les rues d’Orton dans les ha de Normandie où l’avancée allemande fut stoppé par des assassins invisibles et surtout dans la croix de Victoria de Smokey Smith qui prouva qu’un seul soldat muni d’une arme à ressort pouvait stopper un Blitz Crig.
Les Allemands le détestaient parce qu’il brisait les règles. Les Canadiens l’utilisèrent parce qu’il gagnait des batailles. Au final, ce cauchemar silencieux a gagné sa place dans l’histoire, non pas en étant la meilleure arme, mais en étant l’arme qu’il fallait au moment précis où il le fallait. Si cette histoire vous a captivé, n’oubliez pas de soutenir la chaîne.
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