« On Nous Traite de Défaitistes » : L’Expert Qui Démolit le Récit Occidental – L’Ukraine, et Non la Russie, Serait l’Agresseur Originel

La Vérité Explosive Qui Fait Trembler les Plateaux Télé : Pourquoi l’Ukraine Est l’Agresseur, et Poutine, un Bouc Émissaire
Sur un plateau de télévision, la tension était palpable, atteignant un point de rupture rarement vu lors d’un débat sur la géopolitique ukrainienne. Face à la rhétorique habituelle, un commentateur politique, ancien ministre, a jeté un pavé dans la mare du consensus occidental en affirmant sans détour que le récit médiatique et politique dominant est un « mensonge » et que l’agression dans la région n’a pas été initiée par Vladimir Poutine, mais par l’Ukraine elle-même. Ses propos, d’une audace rare, déconstruisent la chronologie officielle et appellent à un réveil brutal face au risque d’une catastrophe nucléaire. Ce plaidoyer passionné pour la paix et la lucidité historique est une interpellation directe à une Europe qu’il juge « malade » et obsédée par la création d’un ennemi fédérateur.
La Chronologie Explosive : La Guerre N’a Pas Commencé en 2022
L’un des points de discorde majeurs, balayé trop souvent par l’oubli historique, concerne la date de début du conflit. Pour le commentateur, il est impératif d’« arrêter de gommer la réalité historique » en reconnaissant que « la guerre ne commence pas en 2022. C’est pas vrai, c’est un mensonge ». L’agression, selon lui, a ses racines profondes dans les événements de 2014, au moment de la Révolution de Maïdan, qu’il qualifie de « coup d’État » ayant abouti au départ du président prorusse Yanoukovitch.
Ce tournant politique, bien que perçu comme légitime par certains Ukrainiens, a été suivi d’une décision politique lourde de conséquences : le nouveau pouvoir en place à Kiev a décidé que « la langue russe n’était plus la langue officielle ». Ce fut l’étincelle qui mit le feu aux poudres. Les deux Républiques du Donbass, Lougansk et Donetsk, où les habitants « ne parlent que le russe », se sont alors déclarées séparatistes.
C’est à cet instant précis que, d’après l’expert, « Porochenko lance cette guerre contre les communautés russophones du Donbas qui se sont déclaré République séparatiste ». Entre 2014 et 2022, la guerre du Donbass a fait rage, bien avant l’intervention majeure de Poutine. L’agression, selon cette analyse, est donc d’abord celle de Kiev contre sa propre population. L’intervention russe de février 2022 n’est alors plus un acte d’invasion non provoqué, mais une intervention tardive, après huit années de conflit, pour « protéger les communautés russophones du Donbass ».
L’Agression Oubliée : 15 000 Morts Avant l’Intervention Russe
L’horreur de la guerre dans le Donbass est souvent réduite à une simple note de bas de page dans le récit occidental, mais le commentateur rappelle des chiffres glaçants qui justifieraient, selon lui, l’intervention de Moscou. Durant la période 2014-2022, « il y a eu 15 000 morts dans la guerre du Donbas ». Il précise qu’un nombre tragique de « 6 000 civils » ont perdu la vie dans ce conflit interne.
Pire encore, le commentateur pointe du doigt la composition des forces ukrainiennes mobilisées par Kiev : « Porochenko lève une dizaine de milices privées dont le fameux bataillon Azov qui est intégralement antisémite et raciste et qui est habillé en uniforme de soldat nazi et avec des insignes en tout cas nazis ». Ce détail, souvent minimisé, permet de dresser un tableau d’une violence extrême et d’une menace idéologique que Poutine aurait cherché à neutraliser sous couvert de « dénazification ». L’argument est délibérément percutant : si Poutine est intervenu, c’était pour mettre fin à un massacre de russophones menacé par des groupes aux accointances extrémistes. Il cite d’ailleurs l’intellectuel Edgar Morin, dont le livre D’une guerre à l’autre confirmerait cette lecture des événements, insistant que Morin « n’est pas un fasciste », mais un observateur lucide.
L’Invention d’un Ennemi pour Combler le Vide Politique
Au-delà de la chronologie militaire, l’analyse se fait philosophique et politique, s’attaquant directement à l’élite européenne. Pour l’expert, la raison de l’hostilité systématique envers la Russie n’est pas uniquement géopolitique, elle est structurelle et interne à l’Occident. Il fustige la « vacuité totale dans le monde politique », soulignant qu’« il y a pas une idée, ni à l’assemblée, ni à l’Élysée, il y a rien ».
Face à ce vide sidéral, nos dirigeants auraient recours à une stratégie millénaire : l’invention d’un ennemi fédérateur. Le commentateur s’appuie sur la thèse du philosophe politique allemand Carl Schmitt, pour qui « l’ennemi rassemblait les gens beaucoup plus que l’ami ». Par conséquent, « on s’invente un ennemi ». L’ennemi russe – fantasmé comme un conquérant qui irait « jusqu’à Lisbonne » – permet de détourner l’attention de l’incompétence et du manque d’idées en interne. « C’est pas l’ami qui fait fédère, c’est l’ennemi qui fait fédérer. ».
Il rappelle également que cette dynamique est amplifiée par une ingérence américaine persistante depuis la chute de l’URSS : « les Américains interviennent depuis 1991. Toutes les campagnes électorales anti-russes sont payées par les Américains depuis 91 ». L’expert révèle qu’il a rencontré Poutine à l’Élysée en 2002 ou 2003, alors qu’il était ministre, et que « le rêve absolu de Poutine, c’est d’être arrimé à l’Union européenne ». Loin d’être l’impérialiste dépeint, il était initialement un partenaire potentiel, rejeté par une Europe et des États-Unis obnubilés par la désignation d’un adversaire.
Le Spectre des 400 Millions de Morts : L’Absurdité du Conflit Nucléaire

La plus grande mise en garde du commentateur est le risque existentiel de cette escalade verbale et militaire. Il s’insurge contre la désignation de « munichois et de défaitistes » ceux qui osent réclamer la paix. « Une guerre avec la Russie, c’est quoi ? C’est 400 millions de morts, c’est ça qu’on veut ? Non mais on est malade ». Cette affirmation, perçue comme sensationnaliste par ses contradicteurs sur le plateau, est l’expression la plus crue de son refus de l’engagement militaire. Il déclare sans ambages que ses propres enfants ne partiront « pas faire la guerre pour défendre l’Ukraine ».
Il comprend la logique des généraux – « s’il y avait pas de guerre, il y aurait pas d’armée » – mais conteste leur urgence à l’escalade. Pour lui, le Chef d’État-Major des Armées, qui appelle à la préparation d’un conflit, est « envoyé en mission en commando » par l’Élysée, n’ayant « plus que ça pour exister ». Au lieu du réarmement, « il faut faire la paix. La guerre n’est jamais la solution ».
L’Échec Fatal des Accords de Minsk
La clé de la paix, tragiquement manquée, se trouvait dans la diplomatie initiée en 2014 et 2015 : les accords de Minsk 1 et Minsk 2. Ces accords, conçus pour désamorcer la crise du Donbass en garantissant l’autonomie des régions séparatistes tout en maintenant la souveraineté ukrainienne, étaient « la seule solution ».
Cependant, le commentateur accuse frontalement les dirigeants européens d’avoir délibérément saboté le processus : « Nous, quand je dis nous, je parle de nos chefs d’État et de gouvernement européen, nous n’avons pas voulu appliquer les accords de Minsk ». Cet échec diplomatique est, selon lui, le point de départ de la catastrophe actuelle. Il conclut que l’Ukraine « a perdu la guerre aujourd’hui », et si la paix n’est pas faite, Poutine « continuera à avancer jusqu’à Kiev ». La paix est la seule issue, car le seul scénario alternatif est une guerre nucléaire, une perspective « absurde » à laquelle le commentateur se refuse. Il rappelle la proximité historique et culturelle des deux peuples : « vous allez en Ukraine, ils parlent tous le russe. C’est absurde ce qui se passe aujourd’hui ». L’Europe, par sa « crétinerie », a échoué à imposer la paix entre deux « nations fratricides ». Le prix de cet aveuglement est d’avoir fait de Poutine le « chef du sud global aujourd’hui ».