Le 22 juin 1941, en Europe de l’Est, à l’aube, l’invasion allemande de l’Union soviétique commence et le front s’étend de la mer baltique à la mer noire. Dans les États-Baltes, les unités allemandes avancent rapidement et derrière les troupes régulières arrivent les escadrons mobiles d’exécution du groupe Azo.

Leur mission est claire. Dès les premières heures traquées et tuer les juifs, les communistes et toute personne considérée comme ennemi. La campagne progresse à une vitesse terrifiante. En Lituanie, LT et Estonie, les fosses d’exécution se remplissent en quelques jours dans la ville lettonne de Liupaya où les forces allemandes progressent vers une base navale vitale sur la côte Baltique.
La terreur commence presque immédiatement. Le groupe Adinsat et ses commandnés arrêtent des civils, prennent le contrôle des rues et commencent des exécutions systématiques. Des collaborateurs locaux rejoignent les Allemands et en quelques semaines, les assassinats deviennent une routine quotidienne. Rien qu’àupaya, environ 5000 hommes, femmes et enfants juifs sont assassinés d’ici la fin de 1941, mais ces atrocités ne resteront pas impunies et les responsables paieront de leur propre vie pour leur crime.
Liupaya, une ville côtière de l’ouest de la Lonie, était un lieu important pour l’Allemagne nazie, une base navale et un point stratégique clé sur la côte Baltique. Les occupances avaient besoin d’un contrôle total sur la ville et sa population. Et parce qu’il soupçonnait que Liupire était peuplé de communistes, juifs et autres supposés sympathisants de l’ennemi, ils décidèrent d’éliminer tous les ennemis potentiels du régime nazi.
Les premiers meurtres commencèrent même avant que les Allemands n’assurent un contrôle complet de la ville. Dans la ville voisine de Gronade, des membres du groupe Enzat. Une unité mobile de meurtre allemande tuèrent six juifs dans le cimetière de l’église lors de la première nuit de l’invasion de l’Union soviétique.
Des fusillades aléatoires suivirent dans les jours suivants alors que des soldats allemands agissant seuls ou sous des ordres vagues traînaient des hommes juifs dans les rues pour les exécuter sur place, utilisant parfois un cratère de bombe comme fusse improvisée. Les exécutions devinrent plus organisées lorsque les forces allemandes capturèrent l’UPA le 29 juin 1941 et que les membres du commando Enzat entrèrent dans la ville pour y établir leur quartier général à l’hôtel Saint Pettersbourg. Les Allemands commencèrent
rapidement à utiliser les tranchées creusées plus tôt par les troupes soviétiques dans le parc Ris au centre-ville comme lieu d’exécution. Les 3 et 4 juillet 1941, des centaines de juifs furent morts rassemblés et conduits jusqu’aux tranchés et exécutés. Leurs corps furent recouverts et de nouveaux groupes de victimes furent amenés pour remplir les mêmes fosses.
Au même moment, les nouvelles autorités allemandes de Liupaya émirent leur premier décret. La ville passa sous le contrôle de la marine allemande et son commandant local ordonna l’exécution de dix sautages civils pour chaque acte de sabotage. Bientôt, les Allemands introduisirent une nouvelle réglementation antisémite stricte.
Les juifs devèrent porter une étoile jaune sur le devant et le dos de leurs vêtements ne pouvaient faire leur course que pendant des périodes fixes de 2 heures. Était interdit d’utiliser les transports publics, d’assister aux événements ou de se promener sur la plage et devait s’écarter du trottoir pour tout allemand en uniforme.
Les magasins juifs étaient signalés par des panneaux commerces juifs et radiomachines à écrire et véhicules furent confisqués. Le processus de ségrégation, humiliation et extermination avaient commencé. Tout au long de juillet 1941, les assassinats devinrent systématiques. Ahart Grow, commandant d’une unité du commando Enzat, prit le contrôle de la prison pour femme de Liupaya et la transforma en centre de détention pour les civils ciblés par le régime nazi comme ennemi.
Grow ordonna l’exécution d’otage, prétendant qu’il s’agissait de représaille. pour des attaques supposées contre les patrouilles allemandes. Le juillet 1941, environ trente juifs et communistes furent exécutés sur la plage près du phare, à l’extérieur de la ville. Lorsque Groll fut accusé par son supérieur Franz Walter, chef du commando à Denzort, de ne pas tuer assez vite de plus grands massacres, suivirent et Graul fut remplacé par Wolfang Kugergler.
Sous sa direction, les meurtres continuèrent et à la fin jouait le redoutable commando Haris, une unité auxiliaire lonne formée en Ria arriva pour aider les Allemands dans leur campagne d’exécution massive. Au côté des SS, ils massacrèrent environ 900 juifs en deux jours. Le plus grand massacre de Liupaya, les Turies, à Sherodair au nord de Liupaya.
Eut lieu mi-décembre. L’opération fut dirigée par l’officier S. Woufang Kirler avec l’aide de garde de Leton. Le 13 décembre 1941, un avis parut dans le journal local en joignant tous les juifs de rester chez eux pendant deux jours. Cette nuit-là, la police létonne commença les arrestations et la cour de la prison fut bientôt remplie.
d’hommes femmes et enfants. Depuis la prison, ils furent emmenés et conduits vers les dunes de Cherodair, près de Lioupir, où une longue tranchée d’environ 100 m de long et 3 m de large avaiit été creusé. À l’aube du 15 décembre 1941, les fusillades commencèrent. Les victimes furent emmenées dans une grange près de la plage, ordonné de se déshabiller et pousser.
vers la fosse, les gardes allemands et l’étant frappinent ceux qui hésitaient et les officiers assass fouettait les prisonniers pour les faire avancer. Au bord de la tranchée, ils étaient exécutés par groupe de 10. Après chaque volé, un allemand parcourait la fosse, tirant des coups de grâce sur ceux qui étaient encore vivants.
Derrière lui venait un kicker, par exemple, un policier la dont le rôle était de donner des coups de pieds, rouler ou pousser les corps dans la fosse. Les massacres durèrent 3 jours. À la fin du 17 décembre 1941-731, juifs et 23 communistes avaient été assassinés. Les fusillades à Cheredir figurent parmi les rares crimes de l’holocauste en Lonnie capturé sans la caméra.
Et à ce jour, il s’agit des seules images filmées connues du groupe Denzat et des exécutions de masse. En juin 1942, la communauté juive de Liupaya avait été presque entièrement exterminée. Sur environ 57 as excellenen juifs qui vivaient dans la ville avant l’invasion allemande, en juin 1941, il ne restait qu’environ 814 survivants.
Les survivants furent confinés dans un petit getto maisons et contraint à un travail forcé pour la marine allemande et les autorités d’occupation. La faim, le froid, le travail épuisant et les maladies en tuèrent beaucoup. En octobre 1943, lors de Yom Kipour, l’un des jours les plus sains du judaïsme, le getto fut liquidé.
Les derniers juifs furent déportés à Ra la capitale de la Letonnie et seuls quelques-uns survécurent à la guerre. En, alors que la Seconde Guerre mondiale lancée par l’Allemagne le 1er septembre 1939 tournait définitivement contre les nazis, ils retournèrent sur les sites de fusillade pour tenter de dissimuler leur crime en versant du chlore sur les cadavres pour accélérer leur décomposition.
Pourtant, les photographies, les films et les tirages conservés par David Zevonen assurèrent que le massacre ne pourrait jamais être effacé. Un certain nombre des responsables des fusillades de masse dans et autour de l’upaya furent punis par la mort pendant la guerre, exécuté après celle-ci ou condamné à des peines de prison par les tribunaux d’après-gerguerre.
Fr Starle, chef d’Inzata als A, est l’un des principaux architectes du meurtre de masse en Letonnie, fut tué par des partisans soviétiques en mars 1942. Fritz Dietrich lef impliqué dans l’organisation du massacre de décembre fut capturé après la guerre jugé par un tribunal militaire américain pour avoir ordonné l’exécution de aviateur américain capturé et pendu à la prison de Landsbag en 1948.
Woufing Kruc, l’officier SS qui dirigea une grande partie des tuis à Liupaya, fut condamné lors d’un premier procès d’après-guerre à une amende et à une courte peine de prison. Lorsque de nouvelles preuves sur son rôle apparurent en temps 1959, il fut arrêté de nouveau et avant de comparaître à nouveau, il se pendit.

Hans Balgartner, responsable des déportations massives et des fusillades de juifs et autres civils en Lonnie, fut arrêté en Allemagne de l’Est en 1969. Son procès établit son rôle dans le meurtre de plus de 6000 personnes et il fut condamné à mort et exécuté par Bal à Leb en 1971. Les collaborateurs les temps furent également jugés.
Victor Haris, commandant du commando. Haris fut finalement jugé à Hambourg en 197. Son rôle central dans les exécutions de masse, y compris celle de Liupaya, fut pleinement établie et il fut condamné à la réclusion à perpétuité mourante en prison en 1988. Les tribunaux soviétiques poursuivirent également les membres de son unité après la fin de la guerre et condamnèrent tr hommes à mort pour leur rôle dans les fusillades de civil.
Carles Émil Strott, membre du SAS, qui avait pris des photos des victimes lors des exécutions à Cher reçut une peine de sept ans de prison. Avec l’entrée de l’armée rouge à Liupaya et sa libération. Le 9 mai environ 20 juifs furent retrouvés dans la ville. Certains avent fui et survécu. D’autres avrent trouvé refuge chez des connaissances.
La tô certains avaient obtenu de fausses papiers d’identité chrétien et juifs s’étaient cachés dans un sousol du getau la veille de sa liquidation ils y restèrent un an et demi jusqu’à leur libération grâce à l’aide des justes parmi les nations Robert Sedus et son épouse Yuana. Après la guerre, la ville de Lupaya changea beaucoup.
Sous le régime soviétique, elle fut fermée aux étrangers servant de base navales et de sites de stockage d’armes nucléaires et le souvenir des massacres tomba dans l’oubli. Ce n’est qu’à la fin du vingtiè siècle que les historiens reconstituèrent l’ensemble des événements. Des mémoriaux locaux furent érigés près des dunes où eurent lieu les plus grands massacres et au cimetière de l’éopire.
Les photographies des exécutions de décembre montrant les derniers instants des victimes sur la froide côte Baltique devinrent des symboles durables de la destruction d’une communauté entière et un rappel permanent de la société vivante qui fut victime du régime brutal et meurtrier de l’Allemagne- nazi et de ses collaborateurs locaux.
Merci de votre attention. Et n’oubliez pas de vous abonner pour en voir davantage.